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L’avis de Noopinho : Rollerdrome, le Flow de l’été

L’avis de Noopinho : Rollerdrome, le Flow de l’été

Hello les amis !

Aujourd’hui je vais vous parler de Rollerdrome, un titre que j’ai la chance de tester depuis plusieurs jours déjà. Il débarque sur PC, PS4 et PS5 ce 16 août 2022.

Il est développé par Roll7, le studio derrière le génial OlliOlli World. Cette nouvelle franchise nous mettant sur nos plus beaux rollers, armé de fusils est-elle une réussite ? C’est ce que nous allons découvrir dans ces prochaines lignes.


Remporter le Rollerdrome

Rollerdrome nous met dans la peau de Kara Hassan. Nous sommes en 2030, et la société aime un divertissement en particulier, le Rollerdrome. Dans ce dernier les participants doivent tuer leurs adversaires pour remporter la partie.

La campagne se déroule sous la forme d’un scénario dans lequel notre héroïne fait face au championnat du monde Rollerdrome. Pour avancer elle doit remplir un certain nombre d’objectif durant les matchs.

Etonnamment, Rollerdrome propose un scénario plutôt intéressant avec une héroïne attachante et un univers cohérent.

Le titre a une vraie ambition narrative même s’il ne faut pas s’attendre à des tonnes de dialogues. Ce qui est intéressant, ce sont les phases à la première personne entre chaque manche du championnat.

Dans ces dernières, on pourra observer notre environnement, écouter des enregistrements audios et surtout en apprendre plus sur le background du titre. On comprendra vite que l’univers du Rollerdrome n’est pas vraiment très net.

Malgré une narration qui va à l’essentiel, on arrive à s’attacher au personnage de Kara et surtout à l’univers du titre. Après évidemment, j’aurais aimé un peu plus de profondeur, mais pour le genre c’est déjà pas mal du tout.


Le bonheur est dans le flow

Comme son nom l’indique, dans Rollerdrome nous nous déplaçons à rollers. Le but du jeu comme je le disais un peu plus haut, c’est de réussir à sortir vainqueur et surtout vivant d’une arène dans laquelle vous êtes seul contre tous.

La mécanique de base veut que pour recharger ses munitions, il faut réaliser des figures, il faut donc toujours être en mouvement pour pouvoir repasser à l’offensive. De plus, Kara peut utiliser une sorte de bullet time pour éliminer ses adversaires plus facilement.

Si cela peut vous paraître compliqué, rassurez-vous. Des didacticiels vraiment bien fichu sont de la partie pour apprendre les mécaniques progressivement. On ressent vraiment la montée en puissance notre personnage au cours de notre aventure.

Une fois le jeu maitrisé, c’est un plaisir de tous les instants de contrôler Kara.

Une fois qu’on commence à maitriser toutes les mécaniques, on ressent un flow absolu. Cela devient un plaisir de tous les instants de contrôler Kara, de se mouvoir pour recharger ses armes, et d’enchainer les éliminations sur nos adversaires.

Attention toutefois, l’aventure n’est pas une promenade de santé, loin de là. Il faudra parfois refaire plusieurs fois les niveaux pour en venir à bout, car plus vous allez avancer et plus les types et le nombre d’ennemis va augmenter.

En effet, durant votre progression vous allez rencontrer de nouvelles sortes d’ennemis, mais vous allez également débloquer de nouvelles armes. Chaque type d’ennemi a sa particularité et il faudra donc souvent jongler entre toutes les compétences de Kara pour en venir à bout.

Malgré sa difficulté, le jeu propose pas mal d’accessibilité tout de même, comme la possibilité de réduire la difficulté dans les paramètres. On peut notamment se rendre invincible, avoir les munitions illimitées, mais je ne le conseille pas car cela ruine un peu le plaisir de jeu. En revanche c’est une super idée de le proposer pour des personnes qui auraient des handicaps, ou tout simplement n’ayant pas envie de se prendre trop la tête sur le titre.


Comme OlliOlli World, mais sur des rollers

Avant de parler technique, abordons la durée de vie. J’ai mis 4 heures pour voir défilé le générique de la campagne principale, ce qui est assez peu au vu du prix de 30€ demandé. Toutefois il faut nuancer, car une fois que le titre est terminé, on débloque le mode « ça va saigner » dans lequel on va pouvoir participer à d’autres matchs, mais cette fois-ci beaucoup plus ardu.

D’un point de vue graphique ce qui saute tout de suite aux yeux dans Rollerdrome c’est sa direction artistique. Il y a une sorte d’effet pastel très coloré, qui ressemble fortement à ce qu’on peut trouver sur OlliOlli World, la dernière production du studio.

La direction artistique du jeu lui donne un certain cachet et se démarque des autres, personnellement j’adore.

Concernant l’optimisation, c’est du très bon travail. Il n’y a pas de bugs, une vraie petite merveille technique c’est beau, fluide cela devient presque hipnotique à regarder par moment.

Enfin, la partie sonore fait parfaitement le travail sans être non plus mémorable. Les musiques collent parfaitement à l’action et sont pour la plupart entrainantes donc rien à redire.


Fiche d’identité du jeu
  Edité parPrivate Division  Public+16
  Développé parRoll7  Fourni par l’éditeurOui
  Date de sortie16 août 2022  Testé surPC
  PlateformesPC, PS4 et PS5  Temps de jeu5h
Les points positifs
Les points négatifs
• Un gameplay qui génère un sentiment de flow grisant !• Une durée de vie un poil courte
• Une histoire et un univers plutôt intéressants• … mais sur lesquels on aurait aimé en apprendre encore plus
• De la variété dans les arènes et les ennemis
• Une direction artistique splendide
• Un vrai défi si on veut remporter tous les défis et niveaux
• Des options d’accessibilité pour permettre à tous de s’amuser
 
Note finale : 17/20
Gameplay : 5/5 | Durée de vie : 3,5/5 | Histoire/Univers : 4/5 | Direction artistique/Graphismes/Ambiance sonore : 4,5/5

Rollerdrome est LA petite pépite de cet été. A son annonce il ne m’a absolument pas attiré, et maintenant que je viens de le parcourir et bien je suis vraiment très heureux de ne pas être passé à côté. Son gameplay est un concentré de plaisir dans lequel on va s’améliorer au fur et à mesure, et rentré dans une sorte de flow continu en enchainant figures, esquives, et tirs sur nos adversaires. On peut seulement regretter que la campagne principale soit un peu courte et par conséquent l’histoire pas assez approfondi. Mais une fois manette en mains on oublie ces détails, d’ailleurs, moi je retourne dans l’arène avec Kara pour me refaire quelques matchs.

Signature Noopinho

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