L’avis de Cathie : Whisper – Ari, la cavalière intrépide
Après notre avis en duo avec Noopinho, je reprends la main aujourd’hui pour vous parler d’un jeu d’aventure : Whisper – Ari, la cavalière intrépide, sorti le 9 avril 2019.
J’ai un peu traîné avant de vous proposer ce test, mais je voulais attendre la mise à jour du titre afin de le tester dans les meilleurs conditions possibles (vous verrez vite pourquoi en lisant la suite).
Bref, maintenant que le test est là, lisez la suite !
Le cheval c’est trop génial ?
Avant toute chose, il faut savoir qu’à l’époque j’avais eu l’occasion de jouer à quelques épisodes de la série Alexandra Ledermann sur PC. Les consoles actuelles manquent clairement de jeux du genre, j’étais donc curieuse de découvrir un titre comme celui-ci, revu à la sauce d’aujourd’hui.
Le jeu nous place dans la peau de Ari, une jeune orpheline dotée d’un fort caractère, tout juste arrivée dans le ranch Kaltenbach. Très vite, ce dernier change de propriétaire au profit d’Isabelle, une personne assez mal intentionnée qui mettra notre héroïne hors d’elle. La jeune adolescente s’attache rapidement à un cheval assez particulier, Whisper, avec qui elle noue une relation très fusionnelle. Ne supportant pas la façon dont la nouvelle propriétaire du ranch le traite, Ari décide de s’enfuir avec sa nouvelle monture.
Notre aventure débute dans un monde ouvert finalement assez vide, où les quêtes principales et secondaires s’enchaînent sans véritable pause. Pour mener à bien toutes ses missions, notre héroïne pourra compter sur sa capacité à monter à cheval, à tirer à l’arc, mais également sur une personne particulière qui lui apparaîtra sous forme de spectre.
Niveau gameplay, le mappage des touches est un peu hasardeux et pas toujours très bien pensé. La touche Y par exemple nous sert à sauter, un choix totalement en contradiction avec les standards actuels. De même, Whisper n’est pas toujours facile à manier, et ses différentes allures sont parfois dures à maîtriser.
Mais malheureusement les défauts ne s’arrêtent pas là. Les déplacements de notre personnage ne sont pas toujours fluides non plus, et cette dernière est dans l’incapacité de courir. Chaque déplacement à pied devient vite un calvaire, et les trajets demandent ainsi une certaine patience.
Si on peut retenir un bon point malgré tout, c’est l’accessibilité du jeu qui est ouvert à tout public. Chaque quête est détaillée, avec beaucoup d’indications sur la marche à suivre et des déplacements guidés avec des flèches. La difficulté est pensée pour des joueurs peu habitués aux challenges, et cela se marie parfaitement avec ce genre de titre.
Beau comme un cheval (de loin)
Parlons un peu technique à présent. Comme je le disais plus haut, Whisper ne brille pas forcément par son gameplay. Mais là où se situe son plus gros défaut, c’est bien sur sa technique.
N’y allons pas par quatre chemins, au premier coup d’œil, nous avons littéralement l’impression de nous retrouver face à un jeu de Playstation 2. L’aliasing est omniprésent en phase de gameplay, les animations anecdotiques, sans compter les quelques bugs en tout genre.
On notera notamment des chutes de framerate, une caméra pas toujours très fluide, ou encore des personnages qui se bloquent littéralement dans le décor. J’ai pensé qu’avec quelques petits patchs, le titre serait un peu mieux mis en forme, mais malheureusement ce n’est toujours pas le cas. Quand on voit les titres que la Nintendo Switch est capable de faire tourner (The Legend Of Zelda Breath Of The Wild par exemple), on se dit clairement que le titre est indigne techniquement d’un jeu sorti en 2019.
Heureusement, les phases de cinématique et de dialogues entre les personnages sauvent un peu la mise niveau graphisme. C’est un peu le jour et la nuit entre les deux.
D’ailleurs, s’il y a bien un point à sauver sur la technique du jeu, c’est la partie sonore. Les musiques sont correctes et réussissent à nous plonger dans l’ambiance du titre. Mais au delà de ça, le doublage des personnages est également entièrement en français, et surtout de très bonne qualité. C’est un vrai plaisir de suivre l’histoire, malheureusement un peu courte finalement.
Enfin, l’ensemble du titre est sous-titré, facilitant d’autant plus sa compréhension et le rendant accessible à tous.
Edité par | Aesir Interactive | Public | +3 |
Développé par | Just For Games | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 9 avril 2019 | Testé sur | Switch |
Plateformes | PS4, Nintendo Switch | Temps de jeu | 5h |
LES POINTS POSITIFS | LES POINTS NÉGATIFS |
• Accessible même aux plus jeunes | • Techniquement digne d’un jeu PS2 |
• Partie sonore bien maîtrisée | • Bugs en tout genre |
• Scénario plutôt intéressant | • Durée de vie assez faible |
• Déplacements à pied interminables | |
• Prix excessif pour la qualité du titre |
On ne va pas se mentir, Whisper – Ari, la cavalière intrépide n’est pas le jeu du siècle. Avis aux fans d’équitation et notamment de la saga Alexandra Ledermann, vous y trouverez sûrement votre compte. Le titre permet de passer un bon moment sans prise de tête, mais ne comptez pas sur ses graphismes dignes d’un jeu PS2 pour vous faire rêver. Dommage, l’histoire paraissait pourtant prometteuse, et le fait que le jeu soit entièrement traduit et doublé en français aurait pu faire de lui un bon jeu du genre.
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