L’avis de Triplefien : Dirt 5, la conduite accessible et plaisante

On se retrouve aujourd’hui pour parler de Dirt 5. Etant un grand fan des jeux de course automobile, je ne pouvais pas passer à côté du nouveau-né de chez Codemasters.

Pour ceux qui ne connaissent pas, la saga Dirt est l’une des plus importantes dans le domaine du tout terrain et du Rallye. L’an dernier est sorti le très réussi Dirt Rallye 2.0, qui était orienté simulation et offrait une belle immersion dans le Rallye et le Rallycross.

Ces différentes activités étant présentes dans le dernier opus Dirt 4, comment se positionne cette nouvelle sortie ? Découvrons-le ensemble !

Un jeu orienté arcade

Je ne vais pas garder le secret très longtemps : à la différence de son cousin Dirt Rallye 2.0, Dirt 5 est très loin d’être une simulation. On est totalement dans le jeu arcade. La prise en main est très facile, et il ne faut pas longtemps pour réussir à enchaîner les virages en dérapage, réaliser d’énormes sauts, et froisser de la tôle pour dépasser une IA agressive. En utilisant les paramètres d’origine, le comportement des véhicules est tellement sain qu’on en oublierait presque que l’on se déplace dans la boue, dans le sable ou sur la glace.

Mais rassurez-vous, le niveau de difficulté peut s’adapter aux différents joueurs en changeant le niveau de l’IA, mais également celui des différents systèmes d’aide à la conduite. En revanche, je pense que je ne serais pas le seul à regretter l’absence de réglage des véhicules, pourtant déjà développé pour d’autres épisodes de la série.

Dans le domaine des regrets, j’ajoute aussi l’absence de dégâts mécaniques qui auraient pu être proposés en option. Mais cette décision a sûrement été motivée chez Codemasters par le souhait de proposer une expérience plaisante aux joueurs, et que ces derniers n’aient pas à se soucier des dégâts que pourraient causer un contact contre un adversaire ou un mur lors des courses effrénées.

On prend du plaisir au volant de Dirt 5.

Les courses sont rapides, intenses, avec beaucoup de contacts, surtout au départ. Dès les premiers tours de roues, on est immergé dans l’intensité de la course. Pour nous y aider, de nombreuses caméras sont proposées pour permettre à chacun de choisir celle qui lui convient le mieux.

L’intensité est aussi amplifiée par les nombreuses animations en bord de piste. Le public, mais surtout les feux d’artifice et autres canons à confettis qui se déclenchent au passage, sont du plus bel effet et rappellent, toute proportion gardée, ce que peuvent parfois proposer les derniers Forza.

Un très gros contenu et beaucoup de courses

Un autre point sur lequel on attend un jeu de course, c’est sur son contenu, et là encore Dirt 5 réussit à répondre présent. Par rapport à ses prédécesseurs, ce nouvel opus perd les catégories de Rallye et de Rallycross, mais propose différents modes de jeu. On retrouve les classiques courses sur circuit et sprint, mais également d’autres modes originaux comme du gymkhana, ou encore des courses contre-la-montre où l’objectif est de grimper une montée jonchée de pièges à franchir. Il y a également un mode de jeu sur circuits ovales au volant de véhicules surpuissants.

La plupart des courses sont accessibles via une carrière, qui s’articule autour d’un arbre proposant, à chaque étape, le choix entre plusieurs courses avec des modes de jeu, des circuits, et des catégories de véhicules différents. Au total, ce ne sont pas moins de 125 épreuves qu’il faudra remporter pour compléter totalement le jeu. Ajoutons à cela quelques épreuves spéciales, et la durée de vie atteint environ 10 heures de jeu en solo, ce qui est plutôt correct. Malgré les différents types de course, catégories de véhicules et circuits proposés, j’ai personnellement eu rapidement une sensation de répétition de courses semblables.

Dirt 5 répond présent sur la question du contenu.

L’un des grands points forts de Dirt 5 est son catalogue de véhicules. Il y a de nombreuses catégories proposées : des véhicules de rallye et rallycross récents ou historiques de différentes époques, des véhicules de Rallye-Raid, différentes catégories de Buggies plus ou moins puissants et imposants, des véhicules tout-terrain de série, ou encore des véhicules exotiques préparés pour le cross. Dans chacune de ces catégories, on retrouve en moyenne entre 5 et 10 véhicules de différentes marques. Un point notable est qu’un véhicule de chaque catégorie est disponible dans votre garage : c’est pratique pour éviter d’être bloqué par un manque de liquidités.

Les décorations des véhicules sont personnalisables avec des livrées d’origine, mais également un module de création mais qui s’avère rapidement limité : il est impossible de réaliser des créations totalement personnalisées, ni même de les partager avec la communauté. C’est dommage en comparaison avec d’autres jeux qui proposent ces fonctionnalités.

Des graphismes qui rendent très bien et une bande son au top

Comme souvent dans les productions de gros studios, la technique est au niveau. Même si je n’ai malheureusement pas pu tester la version next-gen, il n’y a pas de défauts à remonter sur les plateformes actuelles. Un point intéressant est le choix laissé au joueur de privilégier soit la qualité d’image, soit la fluidité. En termes de chiffres, on a le choix sur les nouvelles consoles de jouer en 1440p/120 fps ou en 4K/60 fps.

Le soin du détail est poussé dans Dirt 5.

Au niveau des véhicules, tous sont très finement réalisés, avec notamment une modélisation du compartiment moteur et du cockpit qui ne sont souvent pas aussi travaillés. La présence de beaucoup de véhicules dans d’autres opus de la saga a sûrement permis de passer plus de temps sur les détails.

Les circuits sont également bien réalisés, avec la plupart du temps une grande profondeur de champ, et des effets de lumière et de reflet sur l’eau du plus bel effet. La météo dynamique, qui aide à l’impression de vitesse, et les cycles jour/nuit ont également dû donner du travail aux développeurs.

Enfin, point de vue bande son, c’est très bon également : les musiques sont choisies avec soin et perpétuent le style Dirt. Les sons des véhicules sont quant à eux, comme souvent, très soignés.

Au final, Codemasters nous propose un Dirt 5 très convaincant, comme il en a l’habitude. Son gameplay arcade séduira par sa rapidité de prise en main, ses courses prenantes et effrénées, sa direction artistique convaincante, mais aussi son contenu au niveau. On regrettera simplement certaines fonctionnalités comme le réglage du véhicule, ou encore une personnalisation plus poussée des décorations. Mais ces petits défauts ne vous empêcheront pas de prendre du plaisir au volant des différents bolides tout-terrain mis à votre disposition.