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L’avis de Noopinho : Resident Evil 7, la peur sous toutes ses formes

avis Noopinho Resident Evil VII

L’avis de Noopinho : Resident Evil 7, la peur sous toutes ses formes

Hello les amis !
 

J’avais une place disponible dans mon planning pour un test, alors je me suis dit, quoi de mieux que de parler de Resident Evil VII, à quelques semaines seulement de la sortie de sa suite : Resident Evil Village.

Resident Evil VII est sorti le 24 janvier 2017 sur PC, PS4 et Xbox One. Après un 6ème opus assez critiqué, Capcom a décidé de prendre des risques et de proposer un jeu jouable uniquement en vue à la première personne, avec une ambiance bien différente des précédentes productions.

Je parcours ce titre 4 ans après sa sortie, histoire d’être à jour dans cette franchise que j’aime beaucoup. La prise de risque de Capcom est-elle une réussite ? Resident Evil VII est-il un très bon titre comme la plupart des opus de la saga ? C’est ce que nous allons découvrir.


La Louisiane ça vous gagne (ou pas)

L’histoire de Resident Evil 7 nous emmène en Louisiane, à Dulvey plus exactement. Nous incarnons un personnage jamais vu dans la franchise : Ethan Winters. Ce dernier est sans nouvelle de sa compagne, Mia, depuis 3 ans maintenant. La dernière vidéo qu’il a reçu d’elle était assez intrigante puisqu’elle lui demandait de rester à l’écart et de ne pas essayer de venir la sauver.

Toutefois, étrangement il a reçu un message signé de la part de sa chère et tendre qui, cette fois-ci, lui demandait de venir la sauver à Dulvey, dans la demeure des Baker. Ethan, voulant tirer cette affaire au clair, se rend donc là-bas avec la ferme intention de retrouver Mia.

C’est lorsque Ethan rencontre les Baker que l’enfer débute réellement.

Une fois arrivé sur place, il va vite se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond. Il va retrouver assez rapidement sa femme, mais cette dernière va l’agresser sauvagement, comme si elle était possédée par une force étrange. Après cet évènement, notre héros va faire la rencontre de la famille Baker, et c’est là que l’enfer va réellement débuter.

Comme d’habitude je n’irais pas plus loin sur le scénario, bien que le jeu ait déjà 4 ans, je ne veux pas prendre le risque de spoiler. Je me souviens qu’à la sortie du jeu, il avait reçu beaucoup de critiques du fait qu’il ne ressemblait absolument pas aux autres opus de la franchise.

Je ne peux que vous le confirmer, le titre est découpé en 3 grandes parties, la première fait beaucoup référence aux films Massacre à la Tronçonneuse, mais également à un jeu comme Outlast. Ensuite nous viendrons sur quelques références à la saga Saw, et à ses pièges diaboliques, puis enfin la dernière mettra l’accent sur l’action et le lien avec des éléments historiques de la franchise sera bien plus présent.

Personnellement j’ai pris plaisir à parcourir le titre et découvrir la folie des différents protagonistes. Il y a de nombreuses références à des films d’horreurs classiques, et je ne compte plus le nombre de fois où j’ai sursauté de peur dans la demeure des Baker.

Je regrette seulement ce découpage de l’histoire un peu hasardeux à mon sens, j’ai un peu l’impression que la dernière partie était là pour justifier le nom « Resident Evil » dans le titre. Tout est un peu expédié dans les deux dernières heures pour rattacher tout ça à la franchise. Concernant la durée de vie du titre d’ailleurs, vous pouvez compter approximativement 8 heures pour en voir le bout, ce qui est correct pour le genre.

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A la première personne, mais Resident Evil pure souche

Comme je le disais en introduction, Capcom a décidé d’innover un peu dans la franchise en choisissant non pas la caméra à l’épaule qui a révolutionné le genre dans Resident Evil 4, mais plutôt une caméra à la première personne comme on a pu le voir dans Outlast.

La première chose qui ressort de ce changement, c’est la sensation de peur qui est accrue. Avec une caméra à la troisième personne, on peut voir ce qui nous entoure, cela rend l’effet de surprise moins évident. Par contre à la première personne, nous sommes totalement immergés dans l’action, et chaque coin de mur, ou 360 de notre personnage peut nous confronter à quelque chose de terrifiant.

Je trouve d’ailleurs que ce choix est vraiment très judicieux dans la première partie. Dans cette dernière on se retrouve dans une espèce de jeu du chat et de la souris avec Jack Baker le père de famille, puis avec sa femme Marguerite. Au départ nous n’avons pas d’armes, puis ensuite soit elles sont assez faibles ou nous avons peu de munitions. Cela engendre un stress permanent et nous fait préférer la fuite dans la plupart des situations.

Le jeu du chat et de la souris avec Jach et Marguerite Baker est particulièrement réussi et stressant.

Malheureusement cela ne va durer, une fois que l’on trouve des armes un peu plus puissantes, le gameplay va basculer un peu plus dans son côté action. Il fonctionne sans trop de problèmes, mais la peur disparaît peu à peu, maintenu seulement par le fait d’être à court de munitions. De plus, les affrontements ne sont pas très palpitants, et les combats de boss encore moins. Le seul qui m’a paru assez réussi et angoissant, c’est celui avec Marguerite Baker, mais je vous laisserai découvrir cela.

Concernant les ennemis « standards », ne vous attendez pas aux traditionnelles zombies, ils ne sont pas de la partie. Cela ne me dérange pas vraiment, ce qui m’embête un peu plus, c’est que le bestiaire qui les remplace est un peu limité. Les créatures ne font pas très peur et se ressemblent toutes. Il y a seulement 3 ou 4 catégories différentes d’ennemis (sans compter les boss), ce qui est vraiment peu, d’autant plus qu’elles sont peu inspirées.

Outre ce changement de caméra, pour le reste des mécaniques du jeu on se retrouve bien dans un Resident Evil. Comme je le disais plus haut, il faut gérer habillement ses munitions pour ne pas être à court, vous pouvez trouver des herbes pour vous soigner, et les safe room ou vous pouvez sauvegarder et gérer votre inventaire sont également de la partie. D’ailleurs en parlant de l’inventaire, on retrouve ce qui fait sa force, c’est-à-dire une gestion méticuleuse où il faut bien réfléchir à quoi emporter avec soi.

Enfin, qui dit Resident Evil dit énigme, ou du moins puzzle. RE VII propose donc bien son lot de problèmes à résoudre, mais il n’y a vraiment rien de compliqué. Je n’ai pas souvenir d’être resté bloqué sur une seule, mais au moins cela permet d’avoir une progression fluide. Les plus friands d’entre vous sur ce point pourrait par contre être un peu déçu.

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L’ambiance au service de la peur

Dernière partie de ce test, et comme d’habitude on va parler de la technique du titre. Le titre utilise un moteur maison, le RE Engine. J’ai fait Resident 2 et 3 Remake avant celui-ci, mais j’avais déjà constaté que les titres étaient très beaux, avec notamment des jeux de lumière impeccable. Ce RE7 est peut-être un peu moins fin techniquement (il est sorti avant), mais les différents éclairages, et ombres sont vraiment impressionnants.

La maison des Baker possède une ambiance à glacer le sang.

Un peu plus haut dans ce test, je disais que le titre faisait penser à diverses productions horrifiques du cinéma, et c’est également vrai dans sa direction artistique. La maison des Baker m’a fait replonger dans l’atmosphère dérangeante et oppressante de Massacre à la Tronçonneuse. Entre la viande suspecte un peu partout, les traces de sangs et j’en passe, le titre a une ambiance à glacer le sang.

L’autre point qui est important dans les jeux d’horreur, c’est bien évidemment la partie sonore. Je ne vais pas faire durer le suspense, c’est une grosse réussite. Je vous conseille de jouer au casque (si vous l’osez). Entre les différents bruitages, les portes qui claquent, le plancher qui craque, etc., tout est propice à vous effrayer.

Le jeu se paye même le luxe d’un doublage en français tout à fait correct et dans le ton. Enfin, je trouve tout de même notre protagoniste, Ethan, un peu décalé parfois, je ne sais pas si c’est volontaire ou non, mais il paraît peu tendu malgré les évènements qui se déroulent autour de lui.


Fiche d’identité du jeu
  Edité parCapcom  Public+18
  Développé parCapcom  Fourni par l’éditeurNon
  Date de sortie24 janvier 2017  Testé surXbox Series X
  PlateformesPC, PS4, Xbox One  Durée de vie8h
Les points positifs
Les points négatifs
• Caméra à la première personne qui fonctionne bien• Des scènes d’action et un bestiaire décevants
• Effets d’ombres et de lumières au top• Dernière partie du titre un peu expédiée
• Ambiance sonore aux petits oignons
• Sentiment de peur et de tension omniprésent
• Les mécaniques de la franchise sont bien là
 
Note finale : 16/20
Gameplay : 3,5/5 | Durée de vie : 4/5 | Histoire/Univers : 4/5 | Direction artistique/Graphismes/Ambiance sonore : 4,5/5

Resident Evil VII est une vraie prise de risque de Capcom pour donner un peu de fraîcheur à sa licence phare. Après 8 heures en sa compagnie, il est indiscutable de dire que cette prise de risque est réussie. RE VII propose une aventure réellement effrayante et arrive à innover tout en gardant les mécaniques qui ont fait le succès de la franchise. On regrettera seulement des phases d’action un peu limitées et une fin expédiée. Il n’en reste pas moins une superbe expérience que je ne peux que conseiller à tous, fans ou non de la licence.

Signature Noopinho
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