L’avis de Noopinho : No Straight Roads, quand la musique est bonne
On se retrouve aujourd’hui pour un nouveau test avec un titre qui met en avant la musique, j’ai nommé No Straight Roads. J’ai eu l’occasion de parcourir les premières heures du jeu il y a quelques semaines, et j’avais écris une preview à son sujet.
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Mes impressions générales étaient plutôt bonnes, et j’étais très curieux à l’idée de parcourir l’intégralité du titre. Ce dernier est sorti le 25 août 2020 sur PC, PS4, Switch et Xbox One, et développé par un studio dont il s’agit de la première production, Metronomik.
No Straight Roads confirme-t-il tout le potentiel que j’avais pu voir en lui il y a quelques temps ? C’est ce que nous allons découvrir.
Vinyl City, le paradis de la musique
L’histoire et l’univers de No Straight Roads avaient réussi à totalement me séduire lors de ma preview. Parcourir le titre en intégralité a permis de finir de me convaincre.
L’histoire de No Straight Roads démarre par la présentation des deux protagonistes de l’aventure : Mayday et Zuke. Ils forment tous les deux un groupe qui se nomme Bunk Bed Junction. Mayday est la guitariste, et Zuke le batteur. Vous vous rendrez très vite compte qu’ils ont un caractère totalement opposé, mais qu’ils se complètent très bien.
Notre duo se présente à une audition pour rejoindre la NSR (No Straight Roads), une entreprise qui fabrique l’électricité de la ville de Vinyl City grâce au pouvoir de la musique. On comprend très vite que cette dernière a une place prépondérante dans la vie des habitants de la ville.
Malheureusement pour May et Zuke, l’audition va mal tourner car un seul genre de musique est en vogue à Vinyl City : l’électro. Notre duo qui joue du rock a donc bien du mal à se démarquer.
Mais ce n’est pas pour autant que cela va décourager nos deux héros, bien décidés à faire vibrer leur guitare et batterie dans toute la ville. De plus, ils vont vite s’apercevoir que la NSR est en fait une organisation pas très juste, qui s’approprie l’électricité et laisse les pauvres gens dans l’obscurité.
L’histoire de NSR est assez convenue, mais on s’attache beaucoup à notre duo de musiciens.
Le point fort de cette aventure, c’est clairement son univers et les différents personnages qui la peuplent. Mayday et Zuke sont un peu clichés, avec elle qui a un tempérament de feu et lui qui est très calme et posé, mais l’association fonctionne parfaitement.
De plus, chaque boss possède également une histoire, une motivation et un univers bien à lui que vous serez pressé de découvrir à chaque fois. On voit clairement que les développeurs ont apporté un soin tout particulier à l’identité de chacun de nos adversaires, pour rendre chaque rencontre mémorable.
Boum, Bam, Boss !
Maintenant que nous avons fait un point sur le contexte du jeu, parlons un peu de son gameplay. Ce dernier offre des mécaniques de beat-them-all en 3D, et nous pouvons incarner au choix Mayday ou Zuke. Il faut savoir que le jeu est jouable en coopération, mais je n’ai pas eu l’occasion de tester cette fonctionnalité.
Les deux personnages ont des caractéristiques bien différentes. Notre guitariste est plus forte que notre batteur, mais ce dernier est plus rapide et peut enchaîner différents combos.
Concernant la prise en main, elle est assez simple. Vous disposez d’une touche pour attaquer, une autre pour esquiver, une pour sauter, et enfin une pour attaquer à distance. Vous pourrez également activer des objets grâce à votre musique pour que ces derniers attaquent vos adversaires.
Nos personnages débloquent des capacités spéciales au fur et à mesure de l’aventure, comme le fait de pouvoir régénérer ses PV pour Zuke, ou encore d’envoyer sa guitare tel un boomerang pour Mayday.
Il faudra être attentif à la musique jouée durant les combats, car c’est elle qui donne le rythme des attaques de vos adversaires. C’est vraiment une belle idée qui nous force à toujours faire attention au tempo pour placer nos attaques au bon moment. Rassurez-vous, le jeu n’est pas compliqué pour autant, même s’il faudra prendre l’habitude de bien écouter la musique ambiante pour être efficace.
Chaque combat de boss est unique et plaisant.
Comme vous l’aurez compris, ce qui nous occupera le plus dans No Straight Roads ce sont les combats contre les boss. Les développeurs ont eu une attention toute particulière pour chacun d’entre eux, que ce soit dans les mécaniques ou dans la mise en scène. Mention spéciale pour l’affrontement contre DK West et son battle de rap qui est tout simplement mémorable.
Je regrette toutefois quelques petits points en terme de gameplay, et notamment la structure du titre. La durée de vie est assez faible, comptez seulement 5 à 6h pour en faire le tour en prenant votre temps. C’est trop peu pour un jeu vendu plus de 40€. Le soucis, c’est que je ne suis pas sûr que plus d’heures de jeu auraient été utiles, puisqu’en fait le procédé est toujours le même.
Tout d’abord on se rend à notre QG et on planifie notre attaque, puis on va jusqu’au boss, on passe la sécurité qui consiste en quelques affrontements et phases de plates-formes, et enfin vient la partie agréable : le combat contre le boss. Au final cette boucle est la même sur toute la durée de l’aventure et c’est un peu dommage. Il est à noter d’ailleurs que les phases de plates-formes sont tout bonnement horribles, faute de sauts trop peu précis.
Plus d’une corde à sa guitare
D’un point de vue technique, No Straight Roads est vraiment très joli. Le titre me fait penser aux dessins animés de mon enfance dans son histoire, mais également dans sa direction artistique.
Même si nous ne sommes pas devant un étalon graphique, le jeu est vraiment beau. J’ai adoré la ville de Vinyl City, et on sent bien les efforts effectués par les développeurs sur le design de chaque personnage du jeu.
J’ai pu tester le titre sur deux supports. Tout d’abord sur PC, sur lequel je n’ai constaté aucun bug, puis sur Xbox One. Sur cette dernière j’ai noté quelques ralentissements, et surtout quelques crashs du jeu, ce qui est vraiment dommage.
La synchronisation labiale est totalement aux fraises.
Plus d’attention aurait pu être apporté sur la synchronisation labiale qui est totalement aux fraises. C’était déjà le cas lors de la preview, et ce n’est malheureusement pas réglé dans cette version finale.
Enfin, le studio Metronomik a évidemment fait de gros efforts sur toute la partie sonore. La musique est en accord avec le thème animé et coloré, et comme dit précédemment, elle a une grosse utilité dans le gameplay. On notera également le soin tout particulier apporté aux doublages, avec des voix françaises très connues comme celle de Donald Reignoux pour Zuke (Titeuf, Spider-Man PS4, etc.) et Kelly Marot pour Mayday (Game Of Thrones, Hunger Games, etc.).
Edité par | Sold Out Sales & Marketing | Public | +12 |
Développé par | Metronomik | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 24 août 2020 | Testé sur | PC et Xbox One X |
Plateformes | PC, PS4, Switch, Xbox One | Temps de jeu | 6h |
Les points positifs | Les points négatifs |
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• Univers et histoire intéressants | • Durée de vie faible |
• Des affrontements de boss bien travaillés | • Des phases de plates-formes hasardeuses |
• Technique bien maîtrisée | • Un peu répétitif dans la préparation des combats |
• Doublage en VF de grande qualité |
No Straight Roads avait réussi à me convaincre de son potentiel lors de ma preview il y a quelques semaines. J’étais donc impatient de parcourir le titre dans son intégralité, et je n’en ressors pas déçu. L’aventure est plaisante à suivre de bout en bout, et on s’attache très vite à notre duo Zuke et Mayday. De plus, chaque affrontement contre un boss est unique et met bien en valeur le travail fait sur la musicalité du titre. Le jeu n’est pas parfait, on regrettera une durée de vie un peu faiblarde, des phases de plates-formes hasardeuses et une certaine répétitivité, mais NSR possède tellement d’autres qualités qu’il serait bête de passer à côté. Je suis convaincu, et comme dirait May : « Vive le Rock ! ».
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