L’avis de Noopinho : Moving Out 2, déménageurs de l’extrême
On se retrouve aujourd’hui pour parler de Moving Out 2, un jeu nous mettant dans la peau de déménageurs qui vont devoir faire face à des situations toujours plus loufoques et absurdes.
Le titre est sorti le 15 août dernier sur PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One et Xbox Series. Il est toujours développé par SMG Studios et Devm Games, et il est édité par Team 17.
Avec Cathie, nous avions adoré le premier jeu de la franchise. Je vous invite d’ailleurs à retrouver notre test sur ce dernier juste ICI. Mais en lançant Moving Out 2, j’avais un peu peur d’un certain manque de nouveautés. Est-ce que mes craintes étaient légitimes ? Réponse dans ces prochaines lignes.
Ça F.A.R.T
Forcément, avec ce second épisode, Moving Out 2 ne réinvente pas la formule du jeu de base, on va encore devoir réaliser des déménagements. Ils demanderont d’ailleurs beaucoup de cohésion entre les joueurs.
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, abordons l’histoire, enfin ne vous attendez pas un univers riche et profond, mais le jeu a un petit semblant de narration. Notre patron a été aspiré par un portail dimensionnel, et cela a eu pour effet de créer d’autres portails emmenant sur des mondes parallèles. Comme le monde bonbons, le futur, ou encore celui ressemblant à de l’héroïque fantasy.
Les bulles de dialogues sont à la fois drôles et remplis de références à la pop-culture.
Notre seule solution pour réparer tout ce bazar, trouver les 12 nainsformaticien qui vont pouvoir réparer tout ça, et ainsi nous aider à sauver notre patron.
Le titre propose quelques petites bulles de dialogues entre chaque niveau. On sent clairement que le jeu ne se prend pas au sérieux et de nombreux dialogues m’ont fait sourire, car ils sont à la fois drôles et remplis de références à la pop-culture.
Déménageur simulator
On va tout de suite parler d’une des nouveautés du jeu mais que je n’ai pas essayé, la possibilité de jouer en ligne. En effet, le premier titre ne proposait que de la coopération en local (c’est évidemment toujours possible), mais on peut maintenant aussi se joindre à des déménageurs du monde entier. De plus, il est possible de le faire en cross play, et donc de s’affranchir de la barrière des plateformes.
Pour ceux qui ne savent pas trop en quoi consiste Moving Out. Le principe est simple, on est sur un niveau où il va falloir charger des objets dans un camion de déménagement, le tout dans un temps imparti. En fonction, on pourra déverrouiller une ou deux étoiles. Ces étoiles vont permettre des déverrouiller des niveaux F.A.R.T, permettant d’accéder à de nouveau déménagement. Une fois un niveau réussi une première fois, on peut voir les étoiles bonus à gagner sur ce dernier, comme par exemple, ne casser aucune fenêtre, ou encore mettre tel objet dans le camion en premier.
Dis comme ça, on pourrait croire que le titre doit être un peu répétitif, mais c’est en fait tout l’inverse, il va constamment varier les situations, et c’est d’ailleurs encore plus vrai avec ce second opus. On aura notamment des animaux à mettre dans des enclos, il y a aussi un lancer d’objet dans un panier de basket, le trie d’objets, ou encore un emménagement. Et oui, il faudra cette fois décharger le camion et placer les objets aux endroits indiqués. Cette grande variété dans les niveaux permet de ne jamais s’ennuyer, on ne tombe jamais dans une routine et on se demande toujours quelles surprises nous on réservé les développeurs pour la suite.
Outre tout ça, il y a des objets bonus à trouver dans les différents niveaux. Tout d’abord des coffres de vêtements, ou carrément de personnage, nous permettant de déverrouiller des tenues et de nouveaux déménageurs. Mais aussi des cartouches d’arcades, qui déverrouillent des niveaux spéciaux et particulièrement cool et audacieux.
La grande variété dans les niveaux permet de ne jamais s’ennuyer, on ne tombe jamais dans une routine.
Comme je le disais un peu plus haut, le titre est totalement pensé pour la coopération, et il aura peu d’intérêt en solo. Alors qu’en multijoueur en local sur un canapé, à se coordonner, ou se crier dessus pour essayer de faire le déménagement le moins chaotique possible, c’est particulièrement jouissif.
D’ailleurs, le jeu est volontairement chaotique dans ses niveaux pour nous proposer une expérience à la fois loufoque et drôle. Mais j’ai trouvé que parfois certains niveaux manquaient un peu trop de lisibilité. Surtout ceux se déroulant sur plusieurs étages, la gestion de la perspective n’était vraiment pas optimale.
Le titre n’est d’ailleurs pas spécialement « facile », mais les développeurs ont eu la bonne idée de penser à l’accessibilité. Vous pourrez activer si vous le souhaitez, tout un tas d’aide pour vous faciliter la vie, comme des chronomètres plus longs, ou encore le camion qui se vide automatiquement au fur et à mesure. Avec ma femme, nous n’avons pas utilisé ces options et nous sommes parvenus au terme de l’aventure. Mais je trouve que c’est toujours bien de laisser ces possibilités pour les personnes qui pourraient rencontrer des difficultés.
ça cartonne
Concernant sa durée de vie, le jeu aussi a réussi à s’améliorer. Il fallait à peu près 5-6 heures pour voir le bout de l’aventure dans le premier opus. Il nous a fallu un peu plus de 8 heures pour voir défiler le générique final de ce second épisode. De plus, il nous reste pas mal d’étoiles et de personnages à récupérer, donc la durée de vie pour le compléter dépassera aisément les 10 heures.
L’esthétique du jeu a peu changé, elle est toujours dans le même esprit que le premier épisode. On est sur des graphismes très coloré, et avec un univers loufoque et assez enfantin. Toutefois, on sent une envie de variété grâce notamment aux différents mondes à parcourir. Ces derniers permettent d’apporter un peu de fraicheur à la direction artistique, qui sera différente en fonction de l’univers parcouru.
Ce second opus reprend les graphismes très colorés et l’univers loufoque et enfantin du premier épisode.
Concernant la technique pure, il n’y a rien à redire. Le jeu est parfaitement fluide, on a rencontré aucun bug durant l’aventure, et les temps de chargement entre les niveaux sont quasiment instantanés.
Enfin, la bande-son reprend les thèmes musicaux de la première itération avec peu de changement, rien de bien marquant. On sourira par contre avec les différents bruits que font les déménagements, entre les bruits des objets qu’on casse, ou encore les pets de nos déménageurs quand ils forcent trop, une fois encore les développeurs jouent la carte de l’humour.
Edité par | Team 17 | Public | +3 |
Développé par | SMG Studio / DEVM Games | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 15 août 2023 | Testé sur | Xbox Series X |
Plateformes | PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One et Xbox Series | Temps de jeu | 8h |
Les points positifs | Les points négatifs |
---|---|
• Un régal en coopération | • … mais peu d’intérêt en solo |
• Des options d’accessibilités géniales | • Un manque de lisibilité sur la profondeur dans certains niveaux |
• On peut désormais jouer en ligne | |
• Des niveaux qui se renouvellent sans cesse | |
• L’humour toujours aussi omniprésent | |
• Une durée de vie un peu plus généreuse |
Quand j’ai lancé Moving Out 2, je craignais un peu le syndrome de la version 1.5. Vous savez, ces suites qui ressemblent plus à des DLC qu’à une vraie suite. Et bien mes craintes se sont envolées. Le jeu est plus dense que son prédécesseur, et va encore plus loin dans le loufoque et les idées de déménagement totalement barrés. Même si la formule a finalement peu changé, les quelques options ajoutées augmente encore un peu plus le plaisir ressenti à parcourir ce titre. On pourra regretter que jouer en solo est toujours aussi peu intéressant, et que certains niveaux manquent vraiment de lisibilité. Mais Moving Out 2 est un jeu que je ne peux que vous conseiller pour des soirées consoles en local du tonnerre en famille ou entres amis. Il n’est pas au niveau d’un Overcooked, mais il reste une valeur sûre.
Laisser un commentaire