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L’avis de Noopinho : Gears 5

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L’avis de Noopinho : Gears 5

Hello les amis !
 

On se retrouve aujourd’hui pour le test du dernier épisode en date d’une série que j’apprécie particulièrement : Gears Of War.

Nous allons parler de Gears 5 (exit le ” Of War “). Dans cet épisode un peu particulier, nous incarnons pour la première fois de la série une femme : Kait, qui sera à la recherche de ses origines, tout en charcutant quelques locustes au passage, évidemment.

Gears 5 est-il une révolution dans la franchise ? Ou est-ce l’épisode de trop ? C’est ce que nous allons découvrir.

 
 

Une histoire de famille

 

Comme je le disais en introduction, l’un des premiers changements notables est le personnage principal que nous incarnons. Contrairement aux 4 autres épisodes principaux de la série, nous n’incarnons ni un Fénix, ni un homme, mais Kait Diaz.

Kait Diaz est une jeune femme que nous avons découvert durant le 4ème épisode de la franchise. L’histoire était d’ailleurs assez centrée sur elle, car nous devions retrouver sa mère, enlevée par les locustes. Il est donc assez logique d’en avoir fait la nouvelle héroïne de cet épisode.

Notre protagoniste a un certain charisme, qui tranche pas mal avec l’aspect brut de décoffrage de Marcus et JD Fenix. De plus, il est très intéressant d’en apprendre plus sur son histoire au fur et à mesure de l’aventure, car son passé et son futur sont intimement liés à ses ennemis.

Concernant les personnages secondaires, nous sommes en terrain connu avec bon nombre de trognes déjà vues, comme Baird, Cole, Del, ou encore Padduk, vu dans Gears Of War Judgment.

J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre l’histoire du début à la fin.

L’histoire et l’aspect scénaristique de Gears Of War n’a jamais été l’atout majeur de la franchise, mais The Coalition a décidé de faire l’effort sur ce nouvel opus, et je dois dire que c’est réussi. J’ai pris beaucoup de plaisir à suivre l’histoire du début à la fin, et certaines scènes m’ont un peu chamboulé je dois dire.

Les dialogues sont plutôt bien écrits, et on ne s’ennuie jamais vraiment durant la quinzaine d’heures que comporte la campagne. Celle-ci propose d’ailleurs quelque chose d’assez innovant dans la saga : des quêtes secondaires. Alors attention, on est loin de la qualité d’écriture d’un The Witcher 3, mais elles permettent tout de même d’approfondir un peu l’histoire, et de changer de rythme avec la trame principale.

En parlant d’approfondir un peu l’histoire, comme dans les précédents épisodes, vous trouverez quelques collectables vous permettant d’en apprendre plus sur le lore et l’univers du jeu, comme des revues de presse, ou encore des notes laissées par différents personnages.

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Pas une révolution, un perfectionnement

 

La saga Gears Of War est assez majeure dans l’histoire du jeu vidéo. A la sortie du premier jeu en 2006, c’est un peu lui qui a défini quelques-uns des standards des jeux de tir à la troisième personne que nous connaissons tous aujourd’hui. Le jeu s’appuyait sur un système de couverture qu’il utilise encore aujourd’hui, et Gears 5 ne change pas la recette, au contraire, il l’améliore.

Mais savoir jouer de la couverture ne sera pas votre seul prérequis dans Gears 5. Même s’il faudra parfaitement savoir se déplacer et se mettre à couvert quand il le faut, vous devrez également savoir gérer parfaitement l’arsenal de Kait. Ce dernier est très varié, allant du célèbre Lanzor et sa tronçonneuse intégrée, au fusil sniper.

De plus, les ennemis sont encore plus variés que dans les opus précédents, et vous devrez donc vous adapter aux forces adverses. Mention spéciale pour les vigies, des locustes énormes et ultra résistants qu’il ne faudra pas laisser s’approcher de vous, sinon vous risquez de passer un très mauvais quart d’heure…

Tout cela est très classique et fonctionne parfaitement. Mais vous devez vous demander, mais alors quelles sont les réelles nouveautés ? Tout d’abord, la principale : l’implantation d’un monde semi-ouvert. En effet, durant deux actes pour être très précis, vous pourrez parcourir librement une carte, afin de pouvoir vous adonner à quelques quêtes secondaires par exemple.

On pourrait penser que ces séquences coupent le rythme du jeu, mais pas vraiment. Pour vous déplacer, vous disposerez d’un skiff, une espèce de traineau tiré par des voiles. Les déplacements avec ce dernier sont assez aisés et plutôt agréables à prendre en main.

Gears 5 ne change pas la recette, il l’améliore.

Le monde semi-ouvert apporte surtout de la matière à l’univers, et permet de couper un peu l’aspect couloir, vu et revu dans les précédents épisodes. Il ne révolutionne toutefois pas le titre à mon goût.

L’autre point qui a pris de l’importance concerne l’un de nos acolytes, le petit robot, Jack. Votre aventure sera rythmée par sa progression, car beaucoup de vos quêtes secondaires consisteront à trouver des améliorations uniques pour ses équipements. De plus, il vous sera très utile durant vos combats, car il possède des compétences vraiment redoutables une fois améliorées et maîtrisées. Il pourra par exemple prendre le contrôle de certains ennemis, vous rendre invisible, ou encore créer une barrière protectrice devant vous.

Gears 5 ne révolutionne pas vraiment le gameplay de la saga Gears Of War, comme on aurait pu le penser. Il fait tout aussi bien que les précédents épisodes, mais l’améliore par petites touches bien pensées.

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Une claque technique, de A à Z

 

Pour finir ce test, parlons un peu de la partie technique. Autant vous dire que je risque de manquer de superlatifs pour vous dire ce que je pense de Gears 5 sur ce point.

Très franchement, le titre est tout simplement l’un des plus beaux auxquels j’ai pu jouer sur cette génération de consoles. La dernière baffe que j’ai pris de ce niveau-là, c’était sur Red Dead Redemption II.

Sur Xbox One X, le titre est tout bonnement incroyable. Les textures sont très fines, l’aliasing totalement absent, et le frame rate n’a jamais bougé d’un poil sur toute la durée de mon aventure. Le rendu des différents effets de lumière est splendide, que l’on soit en milieu sombre ou lumineux. Même l’animation des visages a été travaillée superbement, et retranscrit parfaitement l’émotion de nos protagonistes.

Il m’est arrivé plusieurs fois de prendre le temps d’admirer les panoramas environnants.

En plus de cela, la direction artistique (dont je n’ai pas toujours été fan dans la saga) a bénéficié d’un travail considérable dans cet épisode. Deux actes m’ont particulièrement marqué, l’acte II et l’acte III. Ces derniers sont totalement opposés, avec des paysages enneigés pour l’un, et désertiques pour l’autre. Mais quel régal pour les yeux de les parcourir ! Il m’est arrivé plusieurs fois de prendre le temps d’admirer les panoramas environnants, et croyez-moi, c’est un bon indicateur de qualité.

Enfin, concernant la partie sonore, le jeu est encore une fois irréprochable. Nous retrouvons les thèmes connus de la saga, mais également de nouveaux, superbement orchestrés. Les bruitages durant les affrontements sont parfaitement calibrés, et jouer avec un casque renforcera d’autant plus votre immersion. Pour finir, les doublages sont intégralement en français et de très bonne facture, tout comme dans les précédents épisodes de la franchise.

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Fiche d’identité du jeu
Edité par Xbox Game Studios Public +18
Développé par The Coalition Fourni par l’éditeur Non
Date de sortie 10 septembre 2019 Testé sur Xbox One X
Plateformes PC, Xbox One Temps de jeu 15h
Les points positifs Les points négatifs
• Gunfights toujours aussi efficaces • Manque d’audace dans ses mécaniques
• Scénario intéressant • Monde semi-ouvert au final pas super utile
• Sublime du début à la fin
• Héroïne attachante
• Rythme bien géré
• Un vrai effort dans la direction artistique
• Jack, un vrai atout en combat
• Ambiance sonore au top
Note finale : 17,5/20
Durée de vie : 4/5 – D.A./Graphisme/Ambiance sonore : 5/5 – Gameplay : 4,5/5 – Univers/Histoire : 4/5
 

Gears 5 n’est pas la révolution que certains attendaient. Mais ce n’est pas pour autant que c’est un mauvais jeu, loin de là. Je dirais même que c’est pour moi le jeu de la licence le plus abouti de tous. Le gameplay est toujours aussi efficace et agréable, et l’apport (bien qu’anecdotique) du semi open-world est agréable, sans parler de son scénario plutôt bien écrit, avec un acte final intense et poignant. Et puis, comment ne pas parler de la technique de Gears 5 ? C’est tout simplement l’un des plus beaux titres auxquels j’ai pu jouer de toute ma vie. Que vous soyez fan ou non de la licence, et que vous aimez les jeux d’action, je vous invite fortement à embarquer avec Kait pour cette aventure, vous ne le regretterez pas.

 

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