L’avis de Cathie : Darkestville Castle, le point & click démoniaque

Ça faisait un moment que je n’étais pas venue donner mon avis sur un jeu par ici, mes derniers tests étaient surtout en duo avec Noopinho.

Après mon article sur Trüberbrook, aujourd’hui on change de décor avec un autre point & click, j’ai nommé Darkestville Castle. Développé par le studio argentin Epic Llama et sorti initialement sur PC en 2017, le titre s’est vu offrir une adaptation sur consoles le 13 août dernier.

Vous le savez maintenant, il s’agit de l’un de mes genres de jeu préféré. Mais que vaut celui-ci ? C’est ce que nous allons découvrir !

Cid, enchanté

Le nom Darkestville Castle parlera peut-être à certains d’entre vous, puisque comme je vous le disais en introduction, le titre est déjà sorti il y a quelques années sur PC. Pour ma part, je ne le connaissais pas, ce fut donc une découverte pour moi.

Le jeu nous place dans la peau de Cid, le démon de Darkestville. Vivant dans son château avec son poisson de compagnie et son ours en peluche, Cid n’est pas un démon comme les autres. Il passe son temps à piéger les habitants de son village en leur faisant toutes sortes de blagues tordues.

Mais sa routine va soudainement être perturbée par son ennemi de toujours, Dan Teapot. Ce dernier a embauché un groupe de chasseurs de démons, les frères Romero, pour capturer Cid, et tout ne va pas se passer comme prévu…

Au programme : des casse-têtes tordus, des énigmes farfelues et des lieux tous plus étranges les uns que les autres.

Le titre est divisé en chapitres et se déroule dans plusieurs univers, eux-mêmes divisés en différentes zones à parcourir.

Fidèle aux jeux du genre, l’humour est bien présent et enchaîne entre jeux de mots, ironie et situations cocasses. Les lieux que nous découvrons au fur et à mesure sont remplis de détails plutôt drôles et originaux (bien qu’un peu étranges pour certains). Les personnages que nous rencontrons y sont également pour beaucoup, que ce soit dans leur physique atypique, mais aussi leur façon de s’exprimer.

Vous comprendrez vite que l’histoire et l’ambiance du titre sont (un peu) loufoques, et font de lui un titre original et rempli d’humour. Mais je vous laisse le soin de découvrir tout ça par vous-même…

Les démons de minuit

Mise à part son ambiance originale, Darkestville Castle reste un point & click assez classique. La prise en main se fait très facilement, reprenant les mécaniques des jeux traditionnels.

Les énigmes sont plutôt bien pensées mais certaines restent tout de même assez farfelues. Avis aux amateurs de défis tordus et prises de tête, il faudra vous creuser les méninges plus d’une fois pour comprendre ce que le jeu attend de vous pour pouvoir continuer votre aventure. Plusieurs passages sont d’ailleurs assez compliqués car sans réelle logique. Je vous avoue qu’il m’est arrivée de rester bloquée plusieurs fois.

Côté graphismes, il faut dire que le titre ne m’a pas tout de suite attirée au premier abord.

Les dessins sont assez simples et plats, malgré des couleurs vives. Certains éléments ne sont pas toujours très nets, ni harmonieux. Dans l’ensemble, la technique n’a rien d’exceptionnel mais elle reste honorable pour un jeu indépendant.

J’ai rencontré quelques bugs et lags pendant les cinématiques et dialogues entre les personnages. Certains étaient décalés ou en retard, d’autres ont mis du temps à se lancer. Dans l’ensemble, les chargements sont un peu longs mais on oublie vite ce détail une fois lancé dans l’histoire.

Je n’ai su qu’à la fin du jeu qu’il était possible de modifier la vitesse de déplacement du curseur. Réglé par défaut au minimum (pourquoi ?), ce dernier m’a fait perdre patience plus d’une fois. Alors ne faites pas la même erreur que moi et ouvrez les options avant de vous lancer dans l’aventure !

Concernant la durée de vie, j’ai mis environ 7h en prenant mon temps. C’est une durée de vie correcte pour un jeu du genre, mais qui reste au final assez faible.

*Rire démoniaque*

Côté son, les musiques et bruitages sont bien choisis et en accord avec le thème. Quelques musiques peuvent paraître répétitives à la longue, mais elles ont le don de nous mettre tout de suite dans l’ambiance.

Les doublages, bien qu’ils soient en anglais, sont toujours en accord avec les personnages et certains sont d’ailleurs assez… surprenants !

Le jeu est entièrement sous-titré en français et sans faute. Les jeux de mots sont adaptés et la traduction ne gâche en rien l’humour du titre, c’est un sans faute sur ce point. On regrettera seulement des phrases de dialogue pas toujours très lisibles lorsqu’elles se retrouvent sur le fond coloré et assez chargé du jeu.

Les différents livres et documents que vous trouverez sont également traduits et rédigés sans faute. Je vous conseille d’ailleurs de prendre le temps de les lire car, en plus de vous aider dans votre aventure, ils risquent de vous faire rire quelques minutes !

Darkestville Castle se démarque grâce à son univers démoniaque et farfelu qui fait de lui un titre original. L’humour et les références en tout genre ne manquent pas. Basé sur les mécaniques des point & click à l’ancienne, le jeu risque de vous occuper quelques heures avec ses énigmes pas toujours très logiques. Malgré quelques bugs et des temps de chargement un peu longs, ainsi que des graphismes qui ne plairont pas à tout le monde, le titre reste tout de même plaisant à parcourir.