Avis – The Precinct, servir et protéjouer

Avis – The Precinct, servir et protéjouer

Salut à tous les policiers en herbe, et bienvenue dans cet avis sur The Precinct.

Le jeu sort ce mardi 13 mai 2025 sur PC, PS5 et Xbox Series. Développé par les Britanniques de Fallen Tree Games et édité par les français de Microids, le titre s’inspire des premiers épisodes de la mythique série Grand Theft Auto, mais avec un twist intéressant : comme dans un True Crime oublié des mémoires, on incarne un flic, pas un voyou.

Alors, The Precinct arrive-t-il à sortir de l’ombre du bébé de Rockstar ? Ou n’est-il qu’un clone sans saveur ? Réponse dans les prochaines lignes.

Bienvenue à Averno

Dans The Precinct, on joue Nick Cordell, jeune policier fraîchement débarqué dans la ville fictive d’Averno. Le jeu adopte une vue 3D isométrique, un choix qui rappelle les premiers GTA sans être totalement figé : la caméra est ajustable, ce qui est bien pratique en voiture.

Un véritable simulateur de police.

À pied, Nick devra faire respecter la loi. Et plus qu’un simple GTA-like, on est ici dans un véritable simulateur de police. Il faudra verbaliser, interpeller, maîtriser des suspects, bref, faire votre job de gardien de la paix. Et surtout, c’est vous qui choisissez la raison de l’interpellation, grâce à un système de contrôle contextuel des PNJ. Exemple : vous arrêtez quelqu’un pour excès de vitesse, vous le faites souffler dans l’éthylotest… et bim, conduite en état d’ivresse en bonus.

Un système riche, immersif, et très satisfaisant.

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Au boulot

Tout le cœur du jeu repose sur les patrouilles. Pas de structure “mission – cinématique – mission” comme dans GTA. Ici, vous choisissez votre type de patrouille : à pied, en voiture, en hélicoptère (évitez celles-là, franchement pas terrible). Et ensuite, vous répondez aux appels et gérez ce qui vous tombe dessus.

Les événements sont générés aléatoirement : vol à la tire, bagarre, cambriolage, car-jacking… Le tout vous rapporte de l’expérience, qui permet d’améliorer les compétences de Nick (endurance, résistance, etc.), et de débloquer nouvelles armes et véhicules.

Tout le cœur du jeu repose sur les patrouilles.

La gestion de l’escalade dans les interventions est bien fichue : on peut tenter l’approche “propre” avec matraque ou taser, mais face à un gang armé, la riposte proportionnée est autorisée. Les gunfights, quant à eux, sont classiques, mais efficaces, avec un système de couverture et de visée linéaire façon Weird West.

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22 vlà les flics

Parmi les bonnes surprises de The Precinct, il y a la conduite, franchement agréable. C’est arcade, ça répond bien, les dérapages sont funs, et on prend vite plaisir à se balader ou à foncer sirène hurlante dans les rues de Averno City.

En plus, le jeu ne se contente pas de la conduite pour les trajets : il propose aussi deux activités annexes centrées dessus. D’un côté, des courses de rue illégales à infiltrer et remporter, et de l’autre, des défis chronométrés où il faut foncer d’un point A à un point B dans le temps imparti. Rien de bien compliqué, mais comme la conduite est vraiment plaisante, c’est toujours un bon moment.

On prend vite plaisir à foncer sirène hurlante dans les rues de Averno City.

Mais malheureusement pas de mécanique de roleplay sur la conduite. Vous pouvez foncer dans le décor, écraser une poubelle, griller un feu rouge sans gyrophare… et il ne se passe rien. Aucune conséquence. C’est un choix assumé, mais j’aurais aimé une option de gameplay plus “réaliste”, au moins activable dans les options.

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Un polar vu et revu

Étonnamment, je n’ai pas parlé de l’histoire plus tôt. Et ce n’est pas un hasard.

La narration est assez secondaire dans The Precinct. On a bien quelques dialogues en mode visual novel, doublés en anglais de manière convaincante, mais le scénario sent un peu le réchauffé.

Le scénario sent un peu le réchauffé.

Nick est le fils d’un ancien policier mort en service dans des circonstances troubles. Il commence en bas de l’échelle, avec pour mentor un vieux flic sur le départ, Kelly, qui fut le coéquipier de son père. Votre mission ? Éradiquer les deux gangs d’Averno, et pourquoi pas, élucider le mystère familial. Pas mauvais, mais déjà vu mille fois.

Et pire encore, votre progression dans l’enquête dépend entièrement du hasard : il faut patrouiller et espérer tomber sur les bonnes preuves pour faire avancer l’histoire. Un système un peu frustrant, qui casse le rythme.

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Nuisance sonore

Graphiquement, The Precinct s’en sort avec les honneurs. Pas besoin de photoréalisme : la DA fonctionne, avec de jolis effets de lumière et de réflexion. L’ambiance nocturne et pluvieuse est particulièrement réussie.

Mention spéciale à la ville ultra-destructible : barrières, plots en béton, mobilier urbain, tout vole en éclats sous vos roues. C’est jouissif, et ça renforce le plaisir de conduite.

Mention spéciale à la ville ultra-destructible.

Côté sons, les doublages sont réussis, notamment lors des échanges radio. En revanche, la bande-son est trop discrète, voire absente. Pas de musique pendant les patrouilles ? Dommage. Un peu plus d’ambiance sonore aurait donné plus de vie à l’ensemble.

FICHE D’IDENTITÉ DU JEU

  Edité parMicroids  Public+18
  Développé parFallen Three Games  Fourni par l’éditeurOui
  Date de sortie13/05/2025  Testé surPC
  PlateformesPC, PS5 et Xbox Series  Temps de jeu12h

POINTS POSITIFS

POINTS NÉGATIFS

Système de patrouille et de contraventions L’avancée dans le scenario qui est trop aléatoire
Des évènements aléatoires qui fonctionnent Une histoire trop convenue
Une conduite arcade et ultra-fun Pas de conséquences pour nos propres infractions
L’ambiance de la ville est réussie Ambiance sonore trop discrète
Tout (ou presque) est destructible Des phases en hélicoptère inintéressantes
Une progression bien gérée

Note : 15/20

The Precinct ne révolutionne pas le genre, mais il propose une alternative originale à GTA, il s’en éloigne d’ailleurs grandement dans sa structure. Moins spectaculaire, plus simulation de police dans l’âme, il séduira surtout les amateurs de jeux à ambiance et de routine policière. Si vous cherchez un défouloir nerveux ou une narration mémorable, passez votre chemin. Mais si l’idée de faire respecter la loi dans une ville sombre et vivante vous parle, alors The Precinct a de quoi vous occuper une bonne dizaine d’heures.

Je vous invite également à consulter le test chez le copain de Start & Play à l’adresse suivante : [ Test ] The Precinct – Le GTA Like à la sauce Die Hard!

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