Avis – Suicide Squad : Kill The Justice League, l’escouade pas si catastrophique

Salut les méta-humains, et bienvenue sur cet avis sur Suicide Squad : Kill The Justice League !

Il s’agit du dernier titre en date du très réputé studio Rocksteady. Qui sont notamment connu pour leur travail sur les excellent Batman Arkham.

Ça tombe bien, ce Suicide Squad : Kill The Justice League se déroule dans le même univers que le Arkhamverse justement. Cette nouvelle aventure est sortie le 2 février dernier sur PC, PS5 et Xbox Series.

Avant même sa sortie, le titre a essuyé un certain badbuzz. J’étais d’ailleurs moi-même assez septique le concernant. Est-ce que Suicide Squad : Kill The Justice League a réussi à me faire changer d’avis ? La réponse dans ces prochaines lignes.

Les nuls au pouvoir

Je pense que déjà avec son titre, le jeu en dit beaucoup sur son histoire. Dans ce dernier bébé de Rocksteady, on va donc incarner la Suicide Squad, composée de King Shark, Boomerang, Harley Queen et Deadshot.

Cette team va être composé par Amanda Waller, membre de l’ARGUS, dans le but d’affronter une menace qui rôde sur Metropolis, et plus généralement sur le monde : Brainiac.

Ce dernier est littéralement en train de semer le chaos sur la ville, et il a même réussi à embrigader avec lui les célèbres membres de la Justice League. En son sein on compte Flash, Batman, Green Lantern, Super Man et Wonder Woman.

La capacité de la Suicide Squad à désamorcer des situations tendues par des vannes bien lourdingues m’a bien fait rire.

La mission de nos quatre joyeux lurons sera donc simple. Il faut arrêter Brainiac, et pour cela il va falloir venir à bout de la Justice League qui est désormais devenu une vraie menace pour la planète.

Le speech de base du titre est vraiment intéressant, et tout au long de l’aventure on retrouve le savoir faire narratif de Rocksteady. La Suicide Squad est particulièrement drôle, avec des personnages totalement loufoques qui vont avoir tendance à désamorcer des situations graves par des vannes bien lourdingues. Il faut être client, mais sur moi ça fonctionne. Je me suis vraiment attaché à ces 4 « méchants ».

Il faut également noter que Rocksteady a conscience de l’attente des joueurs sur l’héritage des jeux Arkham. De nombreuses références à ces derniers sont disséminés dans le jeu, mais je ne vous en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise.

Crackdown 3 baby !

Jusqu’ici, vous devez vous demander pourquoi ce titre a suscité un tel badbuzz à son annonce et à sa sortie ? Et bien c’est plutôt pour son gameplay. Il faut avouer qu’on est assez loin de ce que le studio a proposé dans ses jeux Arkham.

Pour illustrer à quoi le titre m’a fait penser, je dirais que les dernières sensations similaires je les ai ressentis sur Crackdown 3. On est en fait sur un jeu de tir à la troisième personne, mais le tout étant très nerveux, et jouant à la fois sur l’agilité des personnages, et la verticalité des environnements.

Le jeu n’invente pas grand-chose mais il est un grand défouloir, à la fois dynamique et très efficace.

Le jeu a d’ailleurs la bonne idée d’ajouter quelques mécaniques qui apporteront un peu de profondeur au gameplay que juste sauter partout et tirer. Par exemple, pour récupérer de la vie, il faudra affaiblir un ennemi et l’achever au corps à corps. On pourra aussi utiliser des tirs de contre qu’il faudra déclencher au bon moment pour faire vaciller nos adversaires.

Honnêtement, j’ai plutôt pris du plaisir durant mes joutes sur le titre. Il n’invente pas grand-chose c’est un fait, mais il est un assez grand défouloir, à la fois dynamique et très efficace.

Si je devais parler de quelques défauts, je dirais que la structure même des missions se répètent un peu trop à mon goût, ça manque clairement de variété. Et parfois, quand on a pas mal d’ennemis à l’écran, le tout peu devenir un peu trop fouillis et chaotique.

Metropolis tour

Concernant sa construction, on est évidemment sur un open world, qui, vous l’aurez compris, se déroule à Metropolis. Dans cet univers, on aura les missions principales bien évidemment, mais également quelques missions de soutiens pour améliorer ses personnages.

Car oui, je ne l’ai pas encore précisé, mais le jeu propose un arbre de compétences pour chacun de ses protagonistes. On pourra d’ailleurs passer de l’un à l’autre assez simplement et comme on le souhaite. Personnellement j’ai vraiment apprécié King Shark et Deadshot. Chaque personnage possède ses propres capacités et facultés pour se déplacer notamment. Vous devriez y trouver votre compte.

J’ai parcouru le jeu entièrement en solo sans aucun problème.

En plus des arbres de compétences, le jeu lorgne sur des mécaniques de looter shooter. Chaque mission ou objectif optionnel complété sera une occasion pour trouver de l’équipement. Mais il ne m’a jamais été obligé de grinder pour venir à bout de l’histoire principale, ce qui est vraiment un point positif pour moi.

D’ailleurs, même si le titre peut se parcourir entièrement à 4 joueurs en coop. Je l’ai fait entièrement en solo, et ça s’est très bien passé pour moi. J’ai eu suffisamment de challenge pour ne pas m’ennuyer, et je n’ai pas non plus rencontré de mur de difficulté.

La coop pour les nuls

Comme je le disais, je craignais un peu Suicide Squad : Kill The Justice League notamment de part son gameplay. Mais ce qui me faisait peur également, c’est aussi le volet micro-transactions, season pass etc.

A aucun moment je ne me suis senti forcé ou obligé de passer à la caisse.

Je tenais à rassurer ceux qui comme moi veulent parcourir l’aventure tranquillement, et uniquement pour l’histoire principale. C’est tout à fait possible. A aucun moment je ne me suis senti forcé ou obligé de passer à la caisse. Peut-être que ce sera le cas pour ceux qui veulent s’investir dans le end-game notamment. Mais si vous voulez arriver au générique final seulement, aucun problème.

J’ai d’ailleurs mis 15 heures pour le voir défiler. Tout en ayant fait la plupart des quêtes secondaires de soutien. Je trouve que c’est plutôt raisonnable, surtout qu’une fois terminé, j’ai bien compris que le titre s’ouvrait, et en avait encore sous la pédale.

Chargement de Metropolis

Pour terminer cet avis sur Suicide Squad : Kill The Justice League, parlons de la technique. Le titre de Rocksteady est vraiment agréable à l’œil. Les textures sont fines, et les modèles de personnages plutôt réussis à mon goût.

Concernant la direction artistique, il faut aimer les couleurs criardes, et notamment le violet, mais également les effets lumineux et explosions dans tous les sens. Car oui, le titre est un véritable festival de pyrotechnie et d’effets en tout genre par moment.

Les cinématiques sont aussi à un niveau plus que correctes, et qui représente bien le savoir-faire du studio. Que ce soit en termes de mise en scène, ou de rythme, on est sur du tout bon.

Depuis le dernier patch, le jeu a grandement gagné en stabilité. Espérons que cela durera !

Mais maintenant, on va parler d’un point qui fâche. Malgré le fait que j’ai pu parcourir le jeu tout seul, la connexion en ligne est obligatoire. Et durant quasiment 7 jours, je n’ai pas pu progresser comme je le voulais. Le titre indiquait une fois sur deux « chargement de Metropolis » en boucle à la fin d’une mission. J’étais donc obligé de quitter de force, et de recharger ma partie. Le tout en devant recommencer la mission précédente évidemment.

Autant vous dire que durant ces 7 jours j’ai même failli abandonner et vous sortir un test BEAUCOUP plus salé. Heureusement un patch et arrivé. Depuis ce dernier, j’ai eu absolument aucun problème, et je trouve le titre beaucoup plus stable. Espérons que cela durera.

Enfin, du côté de la bande-son on est sur du très bon. La musique est un peu discrète, mais les bruitages et l’ambiance sonore notamment durant les affrontements est efficace. De plus, il faut noter la très bonne VF, avec notamment la voix de Donald Reignoux en Lex Luthor, ou encore Adrien Antoine qui incarne parfaitement Batman.

Fiche d’identité du jeu

Note : 15,5/20

Je vais être honnête avec vous, quand j’ai pu mettre la main sur le jeu, je craignais vraiment d’être devant un titre vraiment mauvais et sans intérêt. Je pense que vous l’aurez compris à la lecture de cet avis sur Suicide Squad : Kill The Justice League, j’ai passé plutôt un bon moment sur le titre. Evidemment, on est assez loin du niveau des Batman Arkham. Mais le titre est loin d’être une catastrophe. Si vous aimez les jeux de tir à la troisième personne, bien nerveux, et que vous êtes fan de l’univers de DC Comics, vous pourriez y trouver votre compte. En revanche attention notamment à la structure des missions qui tourne assez vite en rond et pourrait venir à bout de votre patience.