Avis – Spider-Man 2, pris dans la toile
Salut mes petites araignées !
Il y a 5 ans de là, je vous parlais de Spider-Man premier du nom sur le site. Une exclusivité géniale de la Playstation 4. Aujourd’hui j’ai la chance de pouvoir écrire mon avis sur Spider-Man 2.
Ce dernier est sorti le 20 octobre 2023 en exclusivité sur Playstation 5.
Après un premier opus génial et un spin-off sur Miles Morales plus condensé mais agréable. Est-ce que ce second volet frappe arrive à nous garder dans sa toile ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet avis sur Spider-Man 2.
Spider-Life
Plusieurs mois se sont écoulés après les aventures de Peter Parker et Miles Morales. C’est à ce moment que va débuter Spider-Man 2. Contrairement aux premiers opus, on ne suivra pas Peter ou Miles, mais bien les deux simultanément.
Nos deux héros sont à des périodes assez différentes de leurs vies. Chacun a des problèmes, et le développement de chaque personnage, bien que convenue, apportera un peu de variété, car les deux sont tout de même assez distinct.
Le fait d’avoir deux personnages apporte un peu de variété dans le développement de chacun.
Mais l’histoire, elle raconte quoi ? Et bien je ne vais essayer de ne pas trop vous spoiler. Un personnage bien connu des fans de la franchise va vouloir venir à New-York pour en découdre avec les araignées humaines, mais également les supers vilains de la ville. Ce méchant, c’est Kraven Le Chasseur. Une véritable machine de guerre, qui est prêt à tout pour chasser des proies hors-normes.
Vous l’aurez compris, Peter et Miles vont devoir arrêter cette menace, même si une autre, bien plus grande, plane sur la ville. Vous l’avez sûrement vu dans les trailers, mais Venom sera également de la partie. Pour ne pas trop vous gâcher le plaisir, je ne vous dirais pas comment, mais le célèbre symbiote arrivera surtout dans le dernier tiers de l’aventure.
L’araignée sympa du quartier
Concernant le rythme de la narration, Insomniac Games a réussi à me surprendre avec des moments de vie qu’on n’avait pas trop l’habitude de voir dans leurs précédents jeux Spider-Man. Il est assez plaisant de rentrer un peu plus dans l’intimité de Miles et Peter, et voir les problèmes qu’ils peuvent rencontrer derrière leurs masques.
Pour les quêtes annexes, ces dernières sont un peu plus agréables, sans pour autant être mémorables. Mais je vous conseille tout de même de les faires, car la plupart réservent des petites révélations ou easter-egg scénaristique vraiment intéressant. D’ailleurs, vous pouvez compter à peu près 20h pour voir défiler le générique final, et 10 de plus pour le 100%.
Insomniac Games a réussi à me surprendre avec des moments de vie qu’on n’avait pas trop l’habitude de voir dans leurs précédents jeux Spider-Man.
Enfin, rien de bien neuf en termes de thématiques abordés. On est sur un jeu voulant surtout du spectacle, avec Peter et Miles toujours au maximum de la bienveillance. L’histoire ne s’empêchera pas de véhiculer des choses vu et revu pour les connaisseurs de l’araignée. L’histoire se suit bien, et on a envie de découvrir le fin mot de tout ça. Mais l’aventure n’est peut-être pas aussi marquante que la première.
Ca balance
Continuons cet avis sur Spider-Man 2, et parlons un peu du gameplay. 5 années se sont écoulées depuis la sortie du premier Spider-Man, mais Insomniac a décidé de ne pas trop bousculer sa recette. Cela paraît compréhensible, tellement le premier opus fonctionnait bien.
On a toujours le droit à un open-world, représentant New-York. La ville est d’ailleurs encore plus grande que dans Miles Morales, qui avait déjà agrandi la carte. Et dans cet open-world, on va avoir tout un tas de choses à faire, obligatoire, ou totalement facultatif.
Première chose à aborder déjà : les déplacements. Ici aucune surprise, c’était un régal absolu de se déplacer dans les deux premiers opus, et c’est encore mieux maintenant. Le contrôle des balancements de Pete et Miles est au top, et ils peuvent même désormais planer grâce à leur delta-toile. J’ai rarement pris autant de plaisir à me déplacer dans un open-world que dans ce Spider-Man 2.
C’était un régal absolu de se déplacer dans Spider-Man 1 et Miles Morales, c’est encore mieux maintenant.
Une fois les déplacements terminés, on finira souvent avec des affrontements. Là encore, au final pas énormément de nouveautés. On est sur un système de flow comme l’a intronisé la série des Batman Arkham. Tout est toujours super agréable à effectuer, et au fur et à mesure de nos affrontements, on voit défiler des sortes de véritables balais dansants de la castagne. A force que l’on esquive, qu’on enchaine des coups, des compétences spéciales, et j’en passe. Seule ombre au tableau, la caméra qui était déjà perfectible, a encore parfois tendance à se caler où il ne faut pas.
L’araignée qui monte
Un point qui méritait une attention particulière, et qui est resté en l’état, c’est le volet infiltration. Autant vous dire tout de suite, je l’ai vite délaissé. A part l’ajout d’un filament de toile qu’on peut projeter entre deux points, et qui rend finalement cette phase encore plus simple, j’ai trouvé vraiment très peu d’intérêt à l’infiltration. Heureusement, elles ne sont pas obligatoires, et je vous conseille de plutôt foncer dans le tas.
En fur et à mesure des heures de jeu, la montée en puissance de Peter et Miles est réellement palpable.
J’en parlais un peu plus haut, mais on ressent vraiment que Insomniac Games a voulu apporter plus de variété à son titre. On a des moments assez étonnants durant l’aventure, des passages en vélo, le spider-bots, et même un moment où on s’improvise DJ. En parlant de passages différents, les moments avec MJ sont toujours là également, et bien que pas toujours passionnants, ils sont bien plus agréables qu’auparavant.
Enfin, je tenais à souligner la montée en puissance des personnages. Au fur et à mesure de l’aventure, vous allez pouvoir améliorer les compétences, mais aussi les tenues et gadgets de nos héros. Il en résulte un vrai sentiment de progression. Entre les premières, et dernières heures de jeu, le fossé est réellement palpable.
Spider 1.5
Le premier Spider-Man avait mis tout le monde d’accord grâce à sa technique exceptionnelle. Donc forcément, Insomniac Games signe ici encore un sans-faute. Mais malheureusement, je n’ai pas eu le même effet « Waouh » que en 2018, quand j’ai découvert New-York pour la première fois sur ma PS4.
Pourtant tout est encore là, les textures sont détaillées, les différents effets lumineux sont splendides, en particulier au levé ou couché du soleil sur les buildings de New-York. Mais la Grosse Pomme reste la Grosse Pomme, forcément l’effet de surprise est moins présent.
Rassurez-vous, les passages quasi Hollywoodien, capables de vous décrocher la machoire, sont toujours là.
En revanche, si vous souhaitez retrouver la production quasi hollywoodienne du jeu, avec des séquences d’actions explosives de certains passages, capables de vous décrocher la mâchoire, rassurez-vous Spider-Man a bien sa en stock.
En plus de cela, le casting de personnage bien connu des fans est assez dense. Il y a plein de surprises que je ne vous révèlerais pas. Dans les costumes aussi se cachent des tas de références, je vous laisserais découvrir tout ça, mais Insomniac Games a mis le paquet.
Spider-Beau
Terminons cet avis sur Spider-Man 2 avec de la technique pure et dure, je voulais tirer mon chapeau aux développeurs. Déjà, le jeu souffre de très peu de bugs, ce qui est assez rare en 2023 pour être souligné. De plus, on a un mode fidélité avec ajout du VRR qui permet d’avoir à la fois un jeu splendide, ET fluide. Une vraie leçon que les autres studios de l’industrie devraient essayer d’appliquer.
La VF est portée par l’excellent Donald Reignoux qui double magnifiquement bien Peter Parker.
Et c’est sans parler des temps de chargement, qui sont totalement inexistants. Par exemple, si vous voulez vous déplacer rapidement d’un point à un autre de la carte, vous pouvez choisir l’endroit que vous souhaitez, et cela sans aucun temps de chargement, assez impressionnant !
Enfin, un petit mot sur la partie sonore. J’ai globalement trouvé la bande-son moins marquante que le premier épisode. Mais par contre, j’ai bien retrouvé la qualité exceptionnelle du doublage en français. Vous pouvez jouer en VF les yeux fermées, on est sur du très bon boulot. Le tout porté notamment par l’excellent Donald Reignoux qui double magnifiquement bien Peter Parker.
Fiche d’identité du jeu
Edité par | Sony Interactive Entertainment | Public | +16 |
Développé par | Insomniac Games | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 20 octobre 2023 | Testé sur | PS5 |
Plateformes | PS5 | Temps de jeu | 27h |
POINTS POSITIFS | POINTS NÉGATIFS |
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Une technique irréprochable | un volet infiltration toujours à la ramasse |
Une histoire intéressante | …mais moins marquante que celle du premier opus |
Des combats plaisants | le syndrome de la version 1.5 se fait sentir |
Une vraie montée en puissance des personnages | |
Des déplacements encore plus jouissifs | |
Des phases de jeu plus variées | |
Un casting et des easters-eggs réussis | |
Une pléthore de costumes | |
Une VF au top |
NOTE : 17/20
Vous l’aurez compris après la lecture de cet avis sur Spider-Man 2, oui je le conseille grandement. Notamment à ceux qui ont adoré Spider-Man 1 et Miles Morales, mais aussi aux fans de jeux action-aventure, qui veulent vivre une aventure passionnante et haletante. Malgré tout, ce Spider-Man 2 va moins me marquer que son ainé. La faute au symptome de la version 1.5 qui est trop présent à mon goût. Oui le jeu apporte de nouvelles choses, mais c’est trop peu, et il est surtout un peu trop convenu dans sa narration pour réussir à me redonner le même effet « whaou » qu’en 2018. Pour autant, vous pouvez foncer sur le titre de Insomniac Games, qui bien que moins marquant, reste tout de même un titre de haute volée, sur lequel je n’ai pas vu défiler les heures.
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