Avis Call Of Duty Black ops 7, la pire campagne de la série ?

Bonjour à tous et bienvenu dans cet avis Call of Duty Black Ops 7 !

Disponible sur PC, PlayStation et Xbox depuis le 14 Novembre 2025, ce nouvel opus prend le parti de proposer une campagne entièrement pensée pour la co-op. Une idée bienvenue pour une série aussi axée sur le multijoueur mais pas forcément bien exécutée comme nous allons le voir, afin de décrire en détail ce qui, selon mois, est peut-être la pire campagne de la saga… (et croyez moi je suis bon client!)

Disclaimer: cet article parlera uniquement de la campagne de Black Ops 7 vu par un joueur solo. Un point de vu qui peux paraître étrange pour une campagne co-op, mais que je pense tout de même pertinent.

les bidasses en vadrouille

2035. 10 ans se sont écoulés depuis la mort du leader de Cordis Die, Raul Menendez. Sa mort a fait de lui un martyr pour sa cause et le monde bascule à nouveau lorsqu’une vidéo d’un Menendez bien vivant est diffusée à la télévision. Sans plus attendre, David Mason réunit son équipe et part élucider le mystère qui le mettra sur le chemin du « Berceau », une sorte de techno-virus qui donnera bien du fil à retordre à nos héros….

Quelle déconfiture que le scénario de ce Black Ops 7…. Si l’histoire n’a jamais vraiment fait partie des points forts de la licence, on arrive ici dans les pires bas-fonds de ce dont Call of Duty est capable. Sans être brillante, les histoires racontées dans les campagnes étaient toujours efficaces et proposaient leurs lots de personnages forts (Price, Ghost, Mason, Reznov….) le tout soutenu par une mise en scène hollywoodienne qui savait offrir du grand spectacle !

Ici, les situations s’enchaînent sans grande saveur, les twists sont convenus et le tout est surtout très confus. David Mason et son équipe n’ont rien d’attachant et sont à peine caractérisés. La mise en scène d’une platitude extrême n’aide pas non plus à s’investir vu que les scripts ont quasiment disparu et qu’on traverse les niveaux de la façon la plus impersonnelle qui soit. Ce qui nous offre une transition toute trouvée pour parler un peu de gameplay.

avis Call of Duty Black Ops 7

the Division 3 ?

La base du gameplay reste classique. On court, on s’accroupit, on vise, on tire. Le titre bénéficie des améliorations de mobilités des précédents jeux ainsi que d’un système d’accessoires spéciaux qui se rechargent avec le temps. Les capacités mineures surtout liées à la mobilité (grappin, saut en hauteur, téléportation) et les capacités majeures qui sont clairement des ultis pensés pour le multijoueur.

Comme dit plus haut, les scripts ont disparu à cause de LA nouveauté de cet opus : la campagne co-op. Une idée bienvenue dans une série aussi axée sur le multijoueur, mais assez maladroitement exécutée. Pour commencer, la campagne se présente comme une co-op à 4, mais contrairement à des séries comme Gears of War ou Halo, le jeu ne s’adapte pas au nombre de joueurs en proposant par exemple des compagnons contrôlés par IA.

Du coup, en solo, les situations deviendront quelques fois assez ridicules comme quand vous devrez répéter 4 fois un objectif ou que vous parlerez à des coéquipiers fantômes qui réagiront en direct à ce que vous regardez mais sans être présents avant de poper le temps d’une cinématique puis de disparaître à nouveau.

Et cet aspect multijoueur est au centre du nouveau rythme de jeu et de l’approche presque « RPG » de la difficulté. Plus de recrues ou de vétérans ici, mais des ennemis qui augmentent petit à petit en résistances et qui s’équipent visiblement de bonnets en acier trempés capables d’encaisser un chargeur complet. Adieu donc les phases d’infiltration satisfaisantes et les combats nerveux, ici on se retrouve à courir partout en vidant des chargeurs de 100 balles sur trois ennemis qui se courent après.

Si on ajoute à ça l’arrivée d’une vue à la troisième personne, on a vraiment le sentiment de quitter Call of Duty pour arriver dans une espèce de The Division 3 qui se cacherait. Et le sentiment est encore plus renforcé quand à la fin de la campagne on débloque un mode inspiré des extraction-shooters qui demandera à votre équipe d’enchaîner les objectifs et de survivre jusqu’à ramener vos nouvelles armes chez vous.

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un pied dans le Berceau

Le Berceau, c’est ce fameux virus qui va donner à votre équipe des hallucinations collectives. Votre escouade étant reliée mentalement par un C-Link, un implant destiné à améliorer leur efficacité, vous assisterez à des visions plus ou moins étranges. Un concept en or, qui est la porte ouverte à toute une nouvelle galerie de situations originales, mais qui est encore une fois très maladroit.

Les quelques bonnes idées trouvées qui offrent un semblant de mise en scène sympathique sont systématiquement gâchées par des combats de boss trop longs et vraiment mal pensés.

Qui aurait cru que dans un Call of Duty on allait balancer des machettes de 10 mètres de haut ou combattre un Michael Rooker géant en sautant par-dessus des vagues d’énergies. Encore une fois le concept n’est pas mauvais en soi, mais il aurait été largement plus efficace dans un contexte plus maîtrisé et avec une vraie portée scénaristique.

Au lieu de ça, on sent que le concept est venu uniquement pour justifier des combats de boss et offrir quelques clins d’œil aux fans. Encore une fois, rien de mal dans le principe, utiliser une justification scénaristique de ce genre pour amener une certaine variété dans les niveaux c’est même plutôt bien. Le problème c’est que ce choix se fait au détriment du rythme, de la mise en scène et de l’intensité qui étaient clairement les points sur lesquels la série excellait jusqu’ici.

En soi l’idée de ramener la folie du mode zombie dans la campagne n’est pas foncièrement mauvaise, mais ici la rupture de ton est peut-être trop abrupte et n’est ni assez terre à terre pour du solo, ni suffisamment folle pour du zombie. Le jeu ne sait pas sur quel pied danser et gâche tout le potentiel du Berceau.

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solo dans Le bendo

Maintenant il faut parler du point qui fâche vraiment avec cette campagne. La mauvaise gestion de son aspect co-op. En plus de tous les points cités plus haut par rapport aux compagnons et aux situations absurdes, il faut aussi aborder la question des instances. Même en solo, sans payer le PS+, chaque partie est considérée comme une instance multijoueur.

Donc impossible de mettre le jeu en pause. La gestion des checkpoints est également spéciale, vu qu’au choix vous pourrez mourir en boucle sans vraiment perdre votre progression, ou alors ne pas profiter du tout des checkpoints vu que ceux-ci n’ont littéralement aucune valeur.

Dans Black Ops 7, un niveau est un niveau : si vous le quittez avant la fin, que votre connexion lâche en cours de route ou qu’une urgence vous fait arrêter de jouer prématurément, pas de chance, il faudra recommencer le niveau en entier peu importe votre progression.

Et en co-op, il faudra obligatoirement créer un lobby pour jouer. Si on ajoute à ça le fait que, sans PS+, vous ne pourrez même pas jouer au mode zombie en solo, rendant le jeu plus ou moins périmé dès l’instant où votre abonnement s’arrête (ce qui peut arriver pour un petit paquet de raisons il faut le dire).

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Avis Call of Duty Black Ops 7 : Fiche d’identité du jeu

🏢 Édité parActivision👥 Public+18
🛠️ Développé parTreyarch🤝 Fourni par l’éditeurOui
📅 Date de sortie14 novembre 2025💻 Testé surPS5
🎮 PlateformesPC, PS4, PS5, Xbox One et Xbox Series⏱️ Temps de jeu4h

✅ POINTS POSITIFS

❌ POINTS NÉGATIFS

➕une certaine variété dans les situations ➖la co-op mal gérée
➕certains designs intéressants pour les armes ➖pas possible de faire pause ?
➕les capacités mineures qui dynamisent les déplacements ➖mise en scène sans ambition
➖personnages sans personnalité, à peine des skins
➖pas de checkpoint ?
➖quelques scènes vraiment trop absurdes
➖des ennemis sacs à PV
➖tout ça pour débloquer un mode extraction-shooter ennuyeux…
➖une campagne qui dure 4h, pas grave quand c’est intense, mais là c’est juste honteux

Note : 7/20

LeVibromaster
LeVibromaster

Mentalement hyperactif, socialement inadapté.

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