L’avis de Noopinho : Déraciné
Hello les amis !
On se retrouve aujourd’hui pour un nouveau test d’un jeu sur Playstation VR. Celui-ci change un peu de mes précédents car il est un peu moins coloré et joyeux : il s’agit de Déraciné. Ce titre est le premier essai en réalité virtuelle du studio From Software (les créateurs de Dark Souls).
Le jeu est sorti le 6 novembre dernier en exclusivité sur le casque de Sony, et je remercie fortement Playstation France de m’avoir permis de le tester.
Allez c’est parti, je vous dis tout sur Déraciné ! 🙂
Le jeu est sorti le 6 novembre dernier en exclusivité sur le casque de Sony, et je remercie fortement Playstation France de m’avoir permis de le tester.
Allez c’est parti, je vous dis tout sur Déraciné ! 🙂
Esprit es-tu là ?
Dans Déraciné vous incarnez un esprit, une entité fantomatique qui ne peut être vue par les humains. Vous êtes invoqué par une jeune fille qui souhaite à tout prix rencontrer un esprit.
Une fois appelé par cette fille portant le nom de Yuliya, votre esprit arrive dans un pensionnat peuplé par quelques enfants, et par le directeur de l’établissement. Votre première mission sera de prouver votre existence aux pensionnaires. La première partie du titre paraît pour le coup assez molle, voir même peu intéressante, mais tout s’accélérera à la fin de l’aventure (que je ne vous spoilerais évidemment pas).
Mais le jeu est avare en explications, et si vous ne fouillez pas les moindres recoins du pensionnat, vous passerez sûrement à côté de pas mal d’informations importantes à la compréhension du scénario. Le titre en dit tellement peu que vous serez de toute façon obligé d’interpréter vous-même certaines choses.
Cela peut paraître assez déroutant qu’un jeu ne soit pas explicite à 100%, mais au final cela colle très bien avec l’univers intriguant de Déraciné. Toutefois, le côté mystérieux du titre ne permet pas de cacher totalement les quelques défauts du scénario qui réserve au final assez peu de surprises, bien qu’il arrive à nous tenir en haleine jusqu’à la fin.
Une fois appelé par cette fille portant le nom de Yuliya, votre esprit arrive dans un pensionnat peuplé par quelques enfants, et par le directeur de l’établissement. Votre première mission sera de prouver votre existence aux pensionnaires. La première partie du titre paraît pour le coup assez molle, voir même peu intéressante, mais tout s’accélérera à la fin de l’aventure (que je ne vous spoilerais évidemment pas).
Mais le jeu est avare en explications, et si vous ne fouillez pas les moindres recoins du pensionnat, vous passerez sûrement à côté de pas mal d’informations importantes à la compréhension du scénario. Le titre en dit tellement peu que vous serez de toute façon obligé d’interpréter vous-même certaines choses.
Cela peut paraître assez déroutant qu’un jeu ne soit pas explicite à 100%, mais au final cela colle très bien avec l’univers intriguant de Déraciné. Toutefois, le côté mystérieux du titre ne permet pas de cacher totalement les quelques défauts du scénario qui réserve au final assez peu de surprises, bien qu’il arrive à nous tenir en haleine jusqu’à la fin.
Attrape-moi si tu peux !
Après ce petit point sur l’histoire de Déraciné, parlons maintenant de son gameplay. Le titre est assez classique dans son approche de la réalité virtuelle : vous contrôlez vos déplacements en regardant dans une direction, puis en vous téléportant directement à des points précis du pensionnat. Une fois arrivé à ces points, plusieurs possibilités s’offrent à vous. Vous pouvez attraper des objets (le jeu est jouable uniquement avec les PS Move) pour les observer, les conserver pour les utiliser plus tard, ou bien encore intéragir avec les enfants.
La prise en main se fait assez facilement, et la majeure partie de votre aventure se résumera à résoudre des énigmes. Elles seront tout d’abord centrées sur le fait de démontrer votre présence aux enfants, puis ensuite de les aider. Malheureusement, ce classicisme dans les contrôles et dans les mécaniques de jeu se fait ressentir au bout de quelques heures, et vous aurez un peu l’impression de faire toujours la même chose. C’est d’ailleurs pour moi l’un des points négatifs du jeu qui, en plus d’une durée de vie assez faible (5 heures pour voir les crédits), n’arrive pas à renouveler notre expérience de jeu.
La seule chose un peu innovante du titre en termes de gameplay n’est, à mon sens, pas assez exploitée. L’esprit que vous incarnez a le pouvoir de prendre le temps qu’il reste (à vivre) à un être vivant, afin de retourner dans le passé. Il est vraiment dommage que cette mécanique ne soit utile que dans les derniers chapitres du titre.
La prise en main se fait assez facilement, et la majeure partie de votre aventure se résumera à résoudre des énigmes. Elles seront tout d’abord centrées sur le fait de démontrer votre présence aux enfants, puis ensuite de les aider. Malheureusement, ce classicisme dans les contrôles et dans les mécaniques de jeu se fait ressentir au bout de quelques heures, et vous aurez un peu l’impression de faire toujours la même chose. C’est d’ailleurs pour moi l’un des points négatifs du jeu qui, en plus d’une durée de vie assez faible (5 heures pour voir les crédits), n’arrive pas à renouveler notre expérience de jeu.
La seule chose un peu innovante du titre en termes de gameplay n’est, à mon sens, pas assez exploitée. L’esprit que vous incarnez a le pouvoir de prendre le temps qu’il reste (à vivre) à un être vivant, afin de retourner dans le passé. Il est vraiment dommage que cette mécanique ne soit utile que dans les derniers chapitres du titre.
Mystérieux et envoûtant
S’il y a bien un point sur lequel Déraciné ne déçoit pas, c’est sa partie technique. Le titre est vraiment très joli pour un jeu en réalité virtuelle, avec des textures détaillées et des environnements très bien modélisés.
L’atmosphère générale du jeu, qui se veut intrigante et mystérieuse, est vraiment bien retranscrite. Arpenter ce pensionnat, qui est au final très grand pour si peu d’habitants, emmène une sensation étrange, presque dérangeante.
La bande son n’est pas en reste, avec des mélodies qui collent parfaitement à l’ambiance du titre. Je mettrais toutefois un petit bémol sur le doublage. Certaines voix sont assez agaçantes, voire un peu surjouées à mon goût. Je souhaite quand même souligner l’effort de l’éditeur qui sort ici un jeu entièrement doublé en français.
Malheureusement les décors manquent un peu de variété au bout de quelques heures de jeu, même si cela n’enlève en rien le soin apporté aux graphismes du titre. Les personnages sont tous très bien modélisés, avec des identités graphiques et un caractère qui leur sont propres. Cela crée un certain attachement du joueur pour ces enfants.
L’atmosphère générale du jeu, qui se veut intrigante et mystérieuse, est vraiment bien retranscrite. Arpenter ce pensionnat, qui est au final très grand pour si peu d’habitants, emmène une sensation étrange, presque dérangeante.
La bande son n’est pas en reste, avec des mélodies qui collent parfaitement à l’ambiance du titre. Je mettrais toutefois un petit bémol sur le doublage. Certaines voix sont assez agaçantes, voire un peu surjouées à mon goût. Je souhaite quand même souligner l’effort de l’éditeur qui sort ici un jeu entièrement doublé en français.
Malheureusement les décors manquent un peu de variété au bout de quelques heures de jeu, même si cela n’enlève en rien le soin apporté aux graphismes du titre. Les personnages sont tous très bien modélisés, avec des identités graphiques et un caractère qui leur sont propres. Cela crée un certain attachement du joueur pour ces enfants.
LES POINTS POSITIFS
– Atmosphère du titre intrigante
– Techniquement réussi pour de la VR
– Capacités de la VR bien exploitées
– Décors somptueux
LES POINTS NÉGATIFS
– Durée de vie assez faible
– Scénario trop flou
– Un peu trop répétitif
Note finale : 12,5/20
Durée de vie : 2,5/5 – Dir Artistique+graphisme+ambiance sonore : 4/5 – Gameplay : 3/5 – Histoire : 3/5
Déraciné est une expérience assez unique en son genre sur Playstation VR. Son atmosphère mystérieuse et son histoire vous pousseront à le finir pour découvrir tous ses secrets. Mais le premier essai des créateurs de Dark Souls n’est toutefois pas une pleine réussite, à cause d’une prise de risques trop faible en termes de gameplay : on se retrouve trop souvent à faire la même chose. Heureusement, la fin du titre s’accélère et redonne un peu d’intérêt au jeu. Je noterais également une partie technique quasiment sans fausse note, malgré un doublage en français assez moyen. Déraciné est une expérience intéressante, mais au final pas si révolutionnaire que cela. Et je pense qu’à force de rester trop vagues et dans le flou, les développeurs ont pris le risque de perdre un peu le joueur dans ce qu’ils voulaient lui raconter au départ…
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