L’avis de Noopinho : Goat Simulator 3, le retour de la reine ?

On se retrouve aujourd’hui pour parler d’un jeu, un petit peu particulier avec Goat Simulator 3. Ne cherchez pas un second en plus les développeurs sont passés directement au troisième épisode.

Cette nouvelle version est sortie le 17 novembre dernier sur PC, PS5 et Xbox Series.

Le premier jeu avait marqué par son absurdité et ses blagues plutôt réussies, est-ce que cette suite réussit à faire franchir un cap à la licence ? Ou bien est-ce qu’on reste sur quelque chose de finalement drôle quelques instants puis oubliable ? C’est ce que nous allons découvrir.

Le royaume des chèvres

Qu’on se le dise clairement. Il va m’etre difficile de parler d’histoire dans ce Goat Simulator 3. Évidemment ne vous attendez pas à de la narration ou à une aventure avec un quelconque sens.

Mais tout de même il y a eu un petit effort de fait, en effet, dans le premier titre on devait seulement parcourir la carte, faire le plus de bêtises possible et ainsi découvrir toutes les petites surprises que les développeurs nous avaient concocté.

Contrairement au premier opus, on a un but (absurde certes) à atteindre, et ça change l’approche que l’on a de l’aventure.

Ici nous devons remplir des quêtes qui sont bien évidemment des prétextes à des situations rocambolesques. Mais en complétant ces quêtes, on gagnera des points qui vont nous permettre d’améliorer le repère des chèvres. Améliorer ce dernier permettra notamment de débloquer certaines choses mais aussi d’agrandir et d’embellir le château qui leur sert de lieu de villégiature.

Bien évidemment le jeu est toujours aussi drôle et on a tout un tas de références à la pop culture. Que ça soit par exemple, Skyrim ou encore Jack et le Haricot magique même le titre Fallout, bref, tout y passe.

Je vous invite vraiment à découvrir tout ce que les développeurs ont pensé à mettre comme bêtise dans le titre et je vous invite vraiment notamment à découvrir la fin qui est juste génial mais je n’en dirai pas plus pour ne pas vous gâcher la surprise.

Vous avez déjà vu une chèvre sur des échasses ?

Concernant le gameplay, on n’a pas énormément de changement par rapport à ce qu’on a pu connaître sur le premier opus. On incarne ici toujours forcément une chèvre, mais on peut également incarner d’autres types de personnages que je vous laisserai découvrir. Ces derniers auront quelques petites particularités plutôt bien vu.

Pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, le titre a une sorte de physique un peu cassée mais c’est plutôt volontaire. Cela va vous permettre de réaliser beaucoup de folie. Par exemple, vous pourrez donner des coups de tête à peu près tout ce qui est possible et imaginable, vous pourrez également utiliser la langue de la chèvre pour attraper de nombreux objets et en fait, la plupart des choses les plus folles sont possibles dans Goat Simulator 3.

De nombreux objets sont déblocables et vont vous permettre de donner des compétences encore plus loufoques à votre personnage. Par exemple, on pourra débloquer un jetpack nous permettant de parcourir la carte très, très rapidement, ou encore un chapeau de pirate qui nous permettra d’invoquer le kraken.

Le jeu invitant toujours le joueur à expérimenter des choses, il est malin d’être vague sur les objectifs à remplir.

Pour compléter les différentes quêtes que met à notre disposition le jeu, il faudra parfois réfléchir un petit peu mais rien de très compliqué. En effet, chaque quête possède une simple description et ce sera à nous de comprendre ce qu’il faut faire pour la compléter. Le jeu nous invitant toujours à essayer des choses totalement folles, c’est une bonne idée que de nous laisser un peu de mystère sur les objectifs à accomplir.

Je survole un peu seulement toutes les possibilités qu’offre Goat Simulator mais vous pourrez notamment conduire un véhicule ou encore aider un suédois à monter des meubles (je ne vois indique pas la ref), et j’en passe. Goat Simulator 3 c’est un peu ce jeu dont je rêvais enfant, dans un monde ouvert, ou ont aurait pu faire un peu tout et n’importe quoi. Forcément c’est aujourd’hui un peu moins drôle que ce à quoi je pouvais m’attendre quand j’étais enfant mais ça fait toujours son petit effet et l’aventure Goat Simulator est vraiment à vivre, soit on aime soit on déteste.

Oh ! Un easter egg

Concernant la durée de vie, il m’a fallu 5h30 pour voir défiler le générique final. Il faudra compter bien plus si on veut compléter l’intégralité des défis, et parcourir toutes les petites choses que les développeurs nous ont mis à disposition. Le jeu est en vendu 30 € seulement je trouve que le rapport durée de vie quantité est plutôt bien dosé.

D’un point de vue technique, il est assez difficile de juger le titre. Les textures il faut le dire sont assez moyenne. Ça manque un peu de détails parfois, mais on peut aussi noter un nombre d’explosions et d’événements qui s’enchaînent assez énorme parfois et tout cela sans aucun bug.

Depuis les derniers patchs, le jeu souffre de beaucoup moins de bugs qu’à son lancement.

Il y en avait un peu plus au moment de la sortie mais désormais avec les derniers patchs j’ai eu un seul bug vraiment bloquant qui m’a obligé à relancer ma partie. Ce qui est vraiment honorable pour un jeu tirant partie d’une physique totalement folle.

Ce qui fait la force du titre. En terme de technique, ce n’est pas vraiment ces graphismes à proprement parler, mais plutôt la variété de ces décors, mais également l’intelligence de tous les petits easter egg disséminés à travers la carte.

Et ce sera exactement la même chose d’un point de vue sonore forcément il y a quelques doublages mais vraiment anecdotique. Mais par contre en termes de musique on a parfois des références à certains éléments bien connus, mais qu’une fois encore je vous laisserais découvrir.

Il est difficile pour moi d’être catégorique et de conseiller à tous de jouer à Goat Simulator 3. En effet, ce troisième opus qui est en fait, le second, va encore plus loin dans son délire et propose des choses à effectuer totalement folle. Personnellement je suis client de ce que nous ont proposé les développeurs durant toute l’aventure. En plus de cela, ils ont ajouté des quêtes permettant de se fixer des objectifs, et notre chèvre n’a jamais eu autant d’accessoires lui permettant de réaliser toutes les choses les plus déjantées possible. Malgré tout on notera une technique pure encore un peu à la traîne, et une formule qui forcément ne se renouvelle pas trop. Il me sera donc difficile de conseiller le titre à ceux qui n’ont pas aimé sa première itération, pour les autres, je vous invite à foncer vous risquez de passer encore une dizaine d’heures à rire en compagnie de cette légendaire chèvre.