L’avis rétro de Pix : Streets Of Rage
Dans les années 90, on décompte un très grand nombre de Beat them all sur le marché. Il n’était donc pas évident d’avoir sa place parmi la multitude de jeux du genre. Mais s’il y a bien une licence qui aura marqué les esprits, c’est la série des Streets of Rage.
Cette dernière est l’une des licences phares de la Team Shinobi sur SEGA Megadrive, qui aura marqué des générations de joueurs.
Le quatrième épisode de la licence étant sorti le 30 avril 2020 sur PC, Switch, PS4 et Xbox One, j’ai décidé de vous parler de l’épisode à partir duquel tout a commencé : Streets of Rage premier du nom bien sûr.
Alors c’est parti pour un test en mode 90’s !
Quand on arrive en ville
Le jeu se déroule dans une ville où règne le chaos et la terreur, à cause d’un gros syndicat du crime dirigé par Mr X, dont personne ne connaît l’identité.
Nous incarnons, au choix, 3 jeunes officiers de police qui vont décider de combattre ce syndicat afin de rétablir la paix dans la ville. Mais ces derniers vont vite se rendre compte que la police, par peur ou par corruption, refuse de les suivre dans cette aventure.
Nos 3 héros décident alors d’arrêter leur carrière et partent démanteler l’organisation qui a perverti cette ville autrefois si paisible. C’est donc parti pour aller casser du criminel avec l’un des protagonistes jouables.
Vous aurez le choix entre Adam Hunter, Axel Stone, et Blaze Fielding, et pourrez parcourir les 8 stages du jeu en solo ou en multijoueur à 2.
Le scénario est très classique mais reste efficace.
Propre aux jeux du genre, Streets of Rage propose un scénario qui, au final, même s’il est classique, reste efficace. Le jeu se veut plutôt court mais propose deux fins différentes, de quoi apporter un replay value, d’autant plus que l’on ne se lassera jamais de parcourir le titre avec ses proches.
Ça va castagner !
Le secret d’un bon Beat them all réside en partie dans son gameplay que l’on attend simple, nerveux et efficace. Ici, nous retrouvons l’un des modèles du genre qui nous propose une jouabilité classique en scrolling horizontal, avec des déplacements verticaux et horizontaux.
Le titre est à la fois facile d’accès et particulièrement jouissif.
Côté prise en main, Streets of Rage se veut très accessible avec son gameplay simple sur 3 touches : sauter, frapper et utiliser une attaque spéciale. Manette en main, on se rend compte que le titre est à la fois facile d’accès et particulièrement jouissif. Il se permet même de varier le style de combat et les caractéristiques du personnage en fonction de celui choisi.
Lors de vos phases de jeu, vous aurez également la possibilité de ramasser des objets répartis dans les différents niveaux, vous apportant des bonus d’attaque, ou de quoi restaurer votre énergie. Cette dernière vous sera d’ailleurs bien utile pour tenir jusqu’au boss de fin de niveau, qui risque de vous donner du fil à retordre. On peut donc dire que côté gameplay, c’est du tout bon.
L’art de la rue
Dans Streets of Rage, nous nous retrouvons plongé dans des paysages urbains à l’ambiance assez oppressante, mais magnifiquement retranscrits par la Team Shinobi.
Les développeurs nous proposent une direction artistique des plus réussie, que ce soit les rues malfamées de la ville, les entrepôts, ou encore les quais remplis de malfrats, nous ressentons bien l’esprit corrompu de la ville.
Le chara design « So 90’s » est également réussi, tant au niveau des protagonistes que des différents ennemis que comporte le jeu.
Streets Of Rage fourmille de détails et effets, tous plus réussis les uns que les autres.
On peut tout de même lui reprocher le manque de variété dans les différents lieux proposés, mais ce manque est compensé par la beauté du jeu fourmillant de détails et effets, tous plus réussis les uns que les autres, sans parler des différentes animations apportant beaucoup de dynamisme au titre.
Et quoi de mieux pour accompagner cette ambiance urbaine qu’une bande originale de qualité ? Ici, c’est Yūzō Koshiro qui s’est occupé des compositions. Il nous propose des thèmes encore jamais vus dans un jeu vidéo, puisque c’est la première fois qu’un compositeur décide de travailler des thèmes orientés techno/club moderne. Ces derniers apportent une véritable identité au titre, et font de la BO de Streets of Rage, encore aujourd’hui, l’une des plus appréciées du jeu vidéo.
Edité par | Sega | Public | +12 |
Développé par | Sega AM7 | Fourni par l’éditeur | Non |
Date de sortie | 2 août 1991 | Testé sur | Megadrive |
Plateformes | Arcade, Game Gear, Mega-CD, Megadrive, Master System, Mobile | Temps de jeu | 3h |
Les points positifs | Les points négatifs |
• Deux fins différentes | • Durée de vie un peu faible |
• Une vraie réussite artistique | • Les décors manquent de variété |
• Gameplay simple et efficace | |
• Encore plus fun à deux joueurs | |
• OST exceptionnelle |
Streets of Rage ne révolutionne absolument pas le genre, mais il le sublime et pose les bases d’une série qui, fort de sa popularité, se voit accueillir un quatrième épisode cette année. C’est toujours un plaisir de casser du criminel à travers les rues de la ville, que se soit en solo ou en multi. A la fois simple d’accès et nerveux, le titre est une vraie réussite, malgré certains défauts. Il se rattrape notamment avec sa technique et son OST faisant de ce jeu un incontournable de la Megadrive, un jeu que je ne peux que vous conseiller, que vous soyez novice ou adepte du genre.
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