L’avis de TripleFien : We. the Revolution
Bonjour à tous !
Aujourd’hui je vous présente le test de We. the Revolution. Ce jeu, proposé par Polyslash (un studio indépendant polonais), nous plonge au cœur de la Révolution française en incarnant un juge, aussi bien au tribunal que dans sa vie privée.
Ce développeur nous offre ici sa deuxième œuvre après Phantaruk, un survival horror sorti en 2016. Le contraste est prononcé avec ce nouveau jeu de gestion construit avec du point and click, mais découvrons un peu plus en détail l’expérience de jeu que nous propose We. the Revolution.
Ce développeur nous offre ici sa deuxième œuvre après Phantaruk, un survival horror sorti en 2016. Le contraste est prononcé avec ce nouveau jeu de gestion construit avec du point and click, mais découvrons un peu plus en détail l’expérience de jeu que nous propose We. the Revolution.
Un scénario au cœur de l’agitation de la Révolution
Comme je vous l’expliquais, ce jeu nous transporte au temps de la Révolution française. Il mélange habillement la réalité historique avec des éléments de fiction. On incarne donc un jeune juge, Alexis Fidèle, père de famille alcoolique et accro aux jeux. L’histoire commence tranquillement pour permettre au joueur de comprendre la mécanique de jeu par quelques affaires juridiques communes. Mais on se retrouve très vite engagé dans une mécanique impressionnante où l’objectif est d’améliorer notre influence et popularité. Pour cela, il faudra mener à bien des jugements très médiatiques, faire des discours devant la foule, et se servir de ses relations pour conquérir les hautes sphères du pouvoir.
En parallèle, il faudra également mener à bien sa vie privée en s’assurant du bien-être de ses relations avec sa femme, ses enfants, mais également avec ses amis proches.
L’univers est plutôt bien retranscrit et paraît très complet. L’agitation, les tensions et la violence de cette époque sont très bien suggérées. Les histoires fictives greffées sur la réalité sont très travaillées également, ce qui donne au final une toile de fond très convaincante. Cela nous fait oublier que c’est un studio polonais qui nous raconte l’histoire de France.
En parallèle, il faudra également mener à bien sa vie privée en s’assurant du bien-être de ses relations avec sa femme, ses enfants, mais également avec ses amis proches.
L’univers est plutôt bien retranscrit et paraît très complet. L’agitation, les tensions et la violence de cette époque sont très bien suggérées. Les histoires fictives greffées sur la réalité sont très travaillées également, ce qui donne au final une toile de fond très convaincante. Cela nous fait oublier que c’est un studio polonais qui nous raconte l’histoire de France.
Maintenir l’équilibre des jauges pour durer
Le jeu est construit comme un jeu de gestion avec une mécanique de point and click. Il faudra naviguer dans les différents menus du jeu et faire les bons choix.
La partie la plus importante du jeu est la tenue de procès. Il faudra lire le rapport et les pièces à conviction, puis découvrir les liens entre les indices. Cela débloquera des questions à poser à l’accusé, qui pourront influencer l’opinion du jury. Il faudra enfin prendre la décision de condamner ou non l’accusé. Ce choix aura principalement des conséquences sur des jauges de soutien de la part du peuple et des révolutionnaires, qu’il faudra maintenir dans le vert pour conserver sa place.
On retrouve cette logique dans la relation avec votre famille : les actions réalisées influencent la considération que vous portent votre femme, votre père et vos deux fils.
L’annonce de pouvoir réécrire l’histoire de France à partir de ses décisions est alléchante, mais on se retrouve rapidement prisonnier de l’opinion publique. On est souvent restreint à un seul choix pour que notre décision ne soit pas fatale, en créant une rupture fatale avec le peuple ou les révolutionnaires.
Globalement, le jeu est facilement pris en main : les menus sont plutôt bien pensés, et on s’accommode assez vite de la logique de fonctionnement du jeu.
La partie la plus importante du jeu est la tenue de procès. Il faudra lire le rapport et les pièces à conviction, puis découvrir les liens entre les indices. Cela débloquera des questions à poser à l’accusé, qui pourront influencer l’opinion du jury. Il faudra enfin prendre la décision de condamner ou non l’accusé. Ce choix aura principalement des conséquences sur des jauges de soutien de la part du peuple et des révolutionnaires, qu’il faudra maintenir dans le vert pour conserver sa place.
On retrouve cette logique dans la relation avec votre famille : les actions réalisées influencent la considération que vous portent votre femme, votre père et vos deux fils.
L’annonce de pouvoir réécrire l’histoire de France à partir de ses décisions est alléchante, mais on se retrouve rapidement prisonnier de l’opinion publique. On est souvent restreint à un seul choix pour que notre décision ne soit pas fatale, en créant une rupture fatale avec le peuple ou les révolutionnaires.
Globalement, le jeu est facilement pris en main : les menus sont plutôt bien pensés, et on s’accommode assez vite de la logique de fonctionnement du jeu.
Un jeu très beau et récompensé
Techniquement, le jeu se contente du moteur Unreal Engine mais offre un résultat graphique assez époustouflant pour un petit studio. Cela leur a permis d’obtenir à juste titre un Pixel Award en 2018.
Ils assument totalement un aspect graphique et s’appuient sur un style inspiré du cubisme pour donner du relief et de la matière à leurs visuels (et notamment aux cinématiques plutôt réussies qui ponctuent le jeu). Du tout bon en résumé.
On pourra tout de même regretter l’absence d’une bande-son à la hauteur de ces graphismes. Seules les cinématiques profitent d’effets sonores. On aurait apprécié des musiques de fond pour accompagner cette expérience.
Ils assument totalement un aspect graphique et s’appuient sur un style inspiré du cubisme pour donner du relief et de la matière à leurs visuels (et notamment aux cinématiques plutôt réussies qui ponctuent le jeu). Du tout bon en résumé.
On pourra tout de même regretter l’absence d’une bande-son à la hauteur de ces graphismes. Seules les cinématiques profitent d’effets sonores. On aurait apprécié des musiques de fond pour accompagner cette expérience.
Fiche d’identité du jeu
Edité par | Klabater | Public | +12 |
Développé par | Polyslash | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 21 mars 2019 | Testé sur | PC |
Plateformes | PC, PS4, Switch et Xbox One | Temps de jeu | 10h |
Les points positifs | Les points négatifs |
• Sublime | • Décisions un peu trop contraignantes |
• Gameplay bien pensé | • Bande-son inexistante |
• Univers plutôt réaliste | |
• Direction artistique réussie |
Note finale : 14/20
Durée de vie : 3/5 – Dir Artistique+graphisme+ambiance sonore : 4/5 – Gameplay : 4/5 – Scénario : 3/5
Au final, We. the Revolution est une très belle réalisation pour un studio indépendant comme Polyslash. L’ambiance recréée et les graphismes très soignés font de lui un jeu très agréable. Peu de défauts sont à recenser, et on ne peut que féliciter les développeurs et espérer d’autres créations aussi abouties de leur part.
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