L’avis de TripleFien : The Grand Tour Game
Bonjour à tous !
On se retrouve cette fois-ci pour découvrir le premier jeu produit par Amazon Games. Pour ceux qui ne le savaient pas, oui : le géant de la vente en ligne se lance dans les jeux vidéo, quelques années après s’être immiscé dans le multimédia avec son service de vidéo en streaming Amazon Prime Video.
Et c’est justement l’adaptation de l’une de leurs licences de séries qui lance leur aventure dans l’univers des jeux vidéo : The Grand Tour, présentée depuis 2016 par l’ancien trio d’animateurs de Top Gear : Jeremy Clarkson, James May et Richard Hammond.
Maintenant découvrons ensemble si cette réalisation répond aux grandes ambitions de la multinationale américaine…
Et c’est justement l’adaptation de l’une de leurs licences de séries qui lance leur aventure dans l’univers des jeux vidéo : The Grand Tour, présentée depuis 2016 par l’ancien trio d’animateurs de Top Gear : Jeremy Clarkson, James May et Richard Hammond.
Maintenant découvrons ensemble si cette réalisation répond aux grandes ambitions de la multinationale américaine…
Un concept intéressant
Comme je vous le disais, on a affaire à un jeu de voiture qui essaye de jouer la carte de l’originalité dans sa construction. Dans ce genre, on a connu les jeux où l’on enchaîne les courses avec comme seul but de gagner, ceux où l’on cherche à devenir le meilleur pilote d’une région ou d’une catégorie, et parfois des tentatives de scénario un peu plus poussé comme dans certains Need for Speed.
Ici, le déroulement du jeu est basé sur les épisodes de la série. On regarde tranquillement l’émission jusqu’à atteindre une phase de conduite où la conduite reprend ses droits. Ici, les développeurs nous proposent différents modes de jeu : des courses sprints ou sur circuit, mais également des défis variés eux aussi : du drift, réaliser un tour parfait, faire grimper une jauge de danger, etc.
Ce mélange rend le jeu plus varié, et les passages de vidéo créent un bon liant entre les phases de gameplay.
Ici, le déroulement du jeu est basé sur les épisodes de la série. On regarde tranquillement l’émission jusqu’à atteindre une phase de conduite où la conduite reprend ses droits. Ici, les développeurs nous proposent différents modes de jeu : des courses sprints ou sur circuit, mais également des défis variés eux aussi : du drift, réaliser un tour parfait, faire grimper une jauge de danger, etc.
Ce mélange rend le jeu plus varié, et les passages de vidéo créent un bon liant entre les phases de gameplay.
Des graphismes encourageants
Point de vue direction artistique, les investissements faits pour créer des moteurs performants portent leurs fruits, mais restent légers par rapport aux poids lourds du marché qui perfectionnent leurs outils depuis de nombreuses années.
Graphiquement, les véhicules sont modélisés avec soin et offrent un bon rendu visuel, mais les décors manquent cruellement de propreté. On est très loin des standards du marché, avec une profondeur de vue très réduite : on vire rapidement au flou. Rajoutons à cela une impression de vitesse quasi inexistante, et on obtient le sentiment d’avoir affaire à un jeu non fini. On retrouve cette émotion au niveau de la bande son également où les titres choisis accompagnent très bien l’action, mais les sons des moteurs manquent de finesse et de réalisme.
Graphiquement, les véhicules sont modélisés avec soin et offrent un bon rendu visuel, mais les décors manquent cruellement de propreté. On est très loin des standards du marché, avec une profondeur de vue très réduite : on vire rapidement au flou. Rajoutons à cela une impression de vitesse quasi inexistante, et on obtient le sentiment d’avoir affaire à un jeu non fini. On retrouve cette émotion au niveau de la bande son également où les titres choisis accompagnent très bien l’action, mais les sons des moteurs manquent de finesse et de réalisme.
Un gameplay à la ramasse
Comme le titre de ce paragraphe le laisse présager, ce jeu a des années de retard par rapport aux autres titres sortis récemment. Il procure trop peu de sensations, notamment au niveau du sentiment de vitesse.
Cette faiblesse n’est pas rattrapée par le moteur physique. Le comportement des véhicules semble irréaliste : les suspensions ne semblent pas exister, les voitures virent toujours à plat, et on ne perd jamais d’adhérence. Dans ces conditions, pas étonnant qu’il n’y ait pas de réglages des véhicules possibles. Un autre point symbolique est la mécanique de drift : un appui sur une touche et la voiture se met automatiquement en travers.
Finalement, le gameplay dans son ensemble paraît mal fini, comme la prise en main des véhicules trop aisée : on peut prendre tous les virages sans lâcher l’accélérateur. Ajoutons à cela une IA aux performances qui s’adaptent au niveau du joueur – quitte à freiner en ligne droite – et nous obtenons un jeu qui n’offre que trop peu de challenge.
Cette faiblesse n’est pas rattrapée par le moteur physique. Le comportement des véhicules semble irréaliste : les suspensions ne semblent pas exister, les voitures virent toujours à plat, et on ne perd jamais d’adhérence. Dans ces conditions, pas étonnant qu’il n’y ait pas de réglages des véhicules possibles. Un autre point symbolique est la mécanique de drift : un appui sur une touche et la voiture se met automatiquement en travers.
Finalement, le gameplay dans son ensemble paraît mal fini, comme la prise en main des véhicules trop aisée : on peut prendre tous les virages sans lâcher l’accélérateur. Ajoutons à cela une IA aux performances qui s’adaptent au niveau du joueur – quitte à freiner en ligne droite – et nous obtenons un jeu qui n’offre que trop peu de challenge.
Un contenu décevant
Point de vue contenu, le jeu est à nouveau faible. Les circuits proposés peuvent se compter sur les doigts d’une main, et le catalogue des véhicules se limite à une vingtaine de voitures mais plutôt attirantes.
Le jour de son lancement, le jeu ne propose que 3 épisodes de la série : le premier de chacune des saisons. Cela correspond à moins de 5 heures de jeu. Malgré son prix abordable de 15€, cela reste insuffisant.
Heureusement, les épisodes de la saison 3 feront leur apparition au cours du déroulement de cette dernière, apportant avec elle un contenu supplémentaire.
Le jour de son lancement, le jeu ne propose que 3 épisodes de la série : le premier de chacune des saisons. Cela correspond à moins de 5 heures de jeu. Malgré son prix abordable de 15€, cela reste insuffisant.
Heureusement, les épisodes de la saison 3 feront leur apparition au cours du déroulement de cette dernière, apportant avec elle un contenu supplémentaire.
Fiche d’identité du jeu
Edité par | Amazon Game Studio | Public | +7 |
Développé par | Amazon Game Studio | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 15 janvier 2019 | Testé sur | Xbox One X |
Plateformes | PS4, Xbox One | Temps de jeu | 15h |
Les points positifs | Les points négatifs |
• Concept intéressant d’intégrer le gameplay à une émission | • Gameplay vieux de 10 ans (ou plus) |
• Catalogue de véhicules qualitatifs | • Moteur physique quasi inexistant |
• Peu de challenge | |
• Durée de vie insuffisante pour le moment |
Note finale : 08/20
Durée de vie : 2/5 – Dir Artistique+graphisme+ambiance sonore : 2/5 – Gameplay : 1,5/5 – Contenu : 2,5/5
Au final, bien qu’attirant avec sa mécanique de jeu visant à intégrer les phases de pilotage à la narration d’un épisode d’émission télé, The Grand Tour n’a pas les épaules en termes de gameplay, de graphismes et de contenu pour rivaliser avec les géants du marché des jeux de course automobile. Cependant, le résultat est tout de même encourageant pour le premier jeu d’Amazon Games qui s’est investi dans le projet, en achetant notamment des licences pour proposer un catalogue de véhicules attirant.
Personnellement, je suivrai avec attention les prochaines sorties du studio qui devront montrer une belle amélioration s’ils veulent devenir un acteur majeur du marché.
Personnellement, je suivrai avec attention les prochaines sorties du studio qui devront montrer une belle amélioration s’ils veulent devenir un acteur majeur du marché.
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