L’avis de TripleFien : Feudal Alloy
Bonjour à tous !
Aujourd’hui je vais vous parler d’un jeu indépendant qui a retenu toute mon attention en ce début d’année : Feudal Alloy. Il est sorti le 17 janvier 2019 sur PC et Nintendo Switch.
Ce métroidvania fantasque est développé par Attu Games, un petit studio Tchèque composé de seulement deux associés. Malgré leur manque de moyens, ils nous offrent ici un jeu plutôt bien fini, à l’image de leur première réalisation, Toby : The Secret Mine, inspiré de Limbo et sorti en 2015.
Découvrons un peu plus en détails le fruit de trois ans de leur travail ! 🙂
Ce métroidvania fantasque est développé par Attu Games, un petit studio Tchèque composé de seulement deux associés. Malgré leur manque de moyens, ils nous offrent ici un jeu plutôt bien fini, à l’image de leur première réalisation, Toby : The Secret Mine, inspiré de Limbo et sorti en 2015.
Découvrons un peu plus en détails le fruit de trois ans de leur travail ! 🙂
Un scénario atypique
Dans un monde médiéval peuplé de robots contrôlés par des poissons, nous incarnons Attu, un robot paysan qui passe ses journées à s’occuper des robots âgés d’une maison de retraite, et à cultiver des tournesols pour fabriquer de l’huile qu’il offre aux résidents.
Malheureusement, des bandits viennent troubler la vie de notre petit robot, et dérobent les réserves d’huiles. Il décide donc de partir à l’aventure pour retrouver les coupables. Armé d’une épée, il va essayer d’échapper aux ennemis et aux pièges.
Avec un tel scénario, les développeurs sortent des terrains battus et essayent de nous transporter dans un univers très éloigné des standards. Cependant, cela passe au second rang car on n’est plus absorbé par le gameplay. La seule cinématique du départ ne parvient pas à nous plonger dans ce monde. De la même manière, le héros manque de charisme.
Malheureusement, des bandits viennent troubler la vie de notre petit robot, et dérobent les réserves d’huiles. Il décide donc de partir à l’aventure pour retrouver les coupables. Armé d’une épée, il va essayer d’échapper aux ennemis et aux pièges.
Avec un tel scénario, les développeurs sortent des terrains battus et essayent de nous transporter dans un univers très éloigné des standards. Cependant, cela passe au second rang car on n’est plus absorbé par le gameplay. La seule cinématique du départ ne parvient pas à nous plonger dans ce monde. De la même manière, le héros manque de charisme.
Un gameplay bien équilibré
Comme je le disais, le gameplay prend le pas sur le scénario et cela s’explique par le fait qu’il est de très bonne facture. On a affaire à un jeu de plates-formes qui intègre des énigmes et des éléments de RPG, en un mot : un métroidvania.
Au niveau plates-formes, on prend rapidement le jeu en main. La difficulté est bien dosée, avec des passages faciles et d’autres plus techniques. Des plates-formes minuscules, mobiles ou disparaissant après utilisation apportent de la variété à l’aventure. Ce n’est pas une révolution du genre, mais ça reste néanmoins très efficace.
Le monde est un vrai labyrinthe, et il y a de nombreux passages fermés qui nécessitent une clé ou une nouvelle capacité pour être passés. Lorsque l’on est dans une impasse, il faut trouver un autre chemin, mais on se retrouve parfois totalement perdu sans savoir où aller.
Un autre point important est la mécanique des combats. Il y a de nombreux ennemis plus ou moins coriaces et agressifs qui s’améliorent au fur et à mesure de votre avancement, et qui demandent pour certains une très bonne maîtrise de votre personnage pour en venir à bout. Ajoutons à cela des boss ou des pièces dans lesquelles on doit affronter des vagues fournies d’ennemis, et on obtient un cocktail très efficace. En termes de défauts, on pourra évoquer le fait que les ennemis manquent parfois d’intelligence, et ne peuvent pas sortir de leur plate-forme initiale.
L’aspect RPG se retrouve avec un arbre de compétences que l’on pourra gravir en augmentant de niveau, ainsi qu’avec les améliorations d’armes et armures que l’on trouvera chez les marchands ou dans des coffres. Les développeurs ont également intégré une jauge de vie à remplir avec de l’huile, ainsi qu’un semblant de jauge d’action : le héros ne pouvant pas attaquer s’il est en surchauffe, interdiction de spammer les boutons.
Au niveau plates-formes, on prend rapidement le jeu en main. La difficulté est bien dosée, avec des passages faciles et d’autres plus techniques. Des plates-formes minuscules, mobiles ou disparaissant après utilisation apportent de la variété à l’aventure. Ce n’est pas une révolution du genre, mais ça reste néanmoins très efficace.
Le monde est un vrai labyrinthe, et il y a de nombreux passages fermés qui nécessitent une clé ou une nouvelle capacité pour être passés. Lorsque l’on est dans une impasse, il faut trouver un autre chemin, mais on se retrouve parfois totalement perdu sans savoir où aller.
Un autre point important est la mécanique des combats. Il y a de nombreux ennemis plus ou moins coriaces et agressifs qui s’améliorent au fur et à mesure de votre avancement, et qui demandent pour certains une très bonne maîtrise de votre personnage pour en venir à bout. Ajoutons à cela des boss ou des pièces dans lesquelles on doit affronter des vagues fournies d’ennemis, et on obtient un cocktail très efficace. En termes de défauts, on pourra évoquer le fait que les ennemis manquent parfois d’intelligence, et ne peuvent pas sortir de leur plate-forme initiale.
L’aspect RPG se retrouve avec un arbre de compétences que l’on pourra gravir en augmentant de niveau, ainsi qu’avec les améliorations d’armes et armures que l’on trouvera chez les marchands ou dans des coffres. Les développeurs ont également intégré une jauge de vie à remplir avec de l’huile, ainsi qu’un semblant de jauge d’action : le héros ne pouvant pas attaquer s’il est en surchauffe, interdiction de spammer les boutons.
Des graphismes efficaces
Point de vue direction artistique, sans avoir la prétention de devenir une référence, Feudal Alloy peut se vanter d’être aussi bien fini que certains jeux provenant de studios ayant beaucoup plus de moyens. Le choix d’utiliser des graphismes inspirés de dessins animés permet d’obtenir un jeu très propre, avec des contours nets, des couleurs vives et un rendu des textures plus que convenable.
On remarquera également la qualité des détails. Chaque visuel est très bien travaillé : les fissures dans les rochers, les usures de certains objets, des arrière-plans riches, des pièces mécaniques qui volent lorsque l’on bat un ennemi… Autant d’éléments qui montrent une recherche minutieuse pour améliorer l’aspect du jeu.
La bande son propose une musique de fond légère au style médiéval qui crée une ambiance plaisante. Au niveau des effets sonores, c’est un peu plus mitigé : ils ont le mérite d’exister, mais leur déclenchement est très mécanique et peuvent paraître répétitifs.
On remarquera également la qualité des détails. Chaque visuel est très bien travaillé : les fissures dans les rochers, les usures de certains objets, des arrière-plans riches, des pièces mécaniques qui volent lorsque l’on bat un ennemi… Autant d’éléments qui montrent une recherche minutieuse pour améliorer l’aspect du jeu.
La bande son propose une musique de fond légère au style médiéval qui crée une ambiance plaisante. Au niveau des effets sonores, c’est un peu plus mitigé : ils ont le mérite d’exister, mais leur déclenchement est très mécanique et peuvent paraître répétitifs.
Quelques défauts évidemment
Un jeu indépendant ne peut pas être exempt de tout défaut, et Feudal Alloy ne déroge pas à cette règle. Personnellement, je retiens d’abord les menus dont l’utilisation n’est pas optimale. Par exemple, lorsque l’on trouve une nouvelle arme, la comparaison avec l’actuelle n’est pas disponible : il faut le faire soi-même. La carte du monde est un peu trop minimaliste, surtout pour un jeu dont la map est un quasi labyrinthe.
Il manque également un didacticiel complet pour connaître toutes les commandes utiles dans le jeu. Il m’a fallu plusieurs heures de jeu, et le visionnage d’un Let’s Play, pour comprendre que l’on pouvait descendre à travers une plate-forme…
Ces petits défauts n’empêchent pas d’apprécier le jeu pour autant, et chacun aura une sensibilité différente face aux détails du titre.
Il manque également un didacticiel complet pour connaître toutes les commandes utiles dans le jeu. Il m’a fallu plusieurs heures de jeu, et le visionnage d’un Let’s Play, pour comprendre que l’on pouvait descendre à travers une plate-forme…
Ces petits défauts n’empêchent pas d’apprécier le jeu pour autant, et chacun aura une sensibilité différente face aux détails du titre.
Une durée de vie convenable
Feudal Alloy propose une durée de vie très intéressante pour un jeu indépendant vendu au prix raisonnable de 15€. Prévoyez environ 15 heures pour venir à bout de ce jeu.
Cette durée pourra varier en fonction de votre maîtrise, car la difficulté est au rendez-vous avec des parties de platformer techniques, et des adversaires valeureux qui vous obligeront à vous y reprendre en plusieurs fois. D’autant que le personnage respawn au niveau de checkpoints peu nombreux, ce qui vous obligera à parcourir à chaque fois une longue distance.
Cette durée pourra varier en fonction de votre maîtrise, car la difficulté est au rendez-vous avec des parties de platformer techniques, et des adversaires valeureux qui vous obligeront à vous y reprendre en plusieurs fois. D’autant que le personnage respawn au niveau de checkpoints peu nombreux, ce qui vous obligera à parcourir à chaque fois une longue distance.
Fiche d’identité du jeu
Edité par | Attu Games | Public | +7 |
Développé par | Attu Games | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 17 janvier 2019 | Testé sur | PC |
Plateformes | PC, Switch et PS4/Xbox One prochainement | Temps de jeu | 20h |
Les points positifs | Les points négatifs |
• Très réussi visuellement | • Monde trop labyrinthique |
• Gameplay plaisant | • Carte pas assez précise |
• Durée de vie convenable | • Absence d’un didacticiel complet |
• Variété des ennemis |
Note finale : 14/20
Durée de vie : 3/5 – Dir Artistique+graphisme+ambiance sonore : 4/5 – Gameplay : 4/5 – Scénario : 3/5
Finalement, Feudal Alloy est une très bonne surprise : il offre une expérience de jeu agréable, en s’appuyant sur de beaux visuels et un gameplay très efficace. S’il ne contenait pas autant de petits défauts, on pourrait presque oublier qu’il s’agit de la production d’un tout petit studio indépendant.
Il conviendra à un public varié, mais ayant tout de même une bonne maîtrise technique, car il ne sera pas facile d’en venir à bout.
Personnellement, je suis tombé sous le charme de Feudal Alloy, et ça m’a donné envie d’essayer également le précédent jeu d’Attu Games, Toby : The Secret Mine, dans l’attente d’une nouvelle création qui, je l’espère, sera aussi bien réussie.
Il conviendra à un public varié, mais ayant tout de même une bonne maîtrise technique, car il ne sera pas facile d’en venir à bout.
Personnellement, je suis tombé sous le charme de Feudal Alloy, et ça m’a donné envie d’essayer également le précédent jeu d’Attu Games, Toby : The Secret Mine, dans l’attente d’une nouvelle création qui, je l’espère, sera aussi bien réussie.
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