L’avis de Noopinho : Street Fighter 6 (mode World Tour), bagarre autour du monde

On se retrouve aujourd’hui pour parler du sixième opus d’une licence légendaire avec Street Fighter 6.

Ce nouveau volet de la mythique franchise de Capcom est sorti le 2 juin dernier sur PC, PS4, PS5 et Xbox Series.

Après des précédents opus qui n’ont pas réussi à me garder de nombreuses heures, est-ce que ce 6^ème épisode est une révélation pour moi qui ne joue quasiment plus aux jeux de combats ? C’est ce que nous allons découvrir.

Le tour du monde

Comme je le disais juste au-dessus, je ne suis plus du tout un client de jeux de combat. J’ai toutefois un affect particulier avec Street Fighter, et l’annonce du mode World Tour (c’est de lui qu’on va parler dans ce test) m’a convaincu pour accepter de tester le jeu.

Le mode World Tour c’est quoi ? C’est un mode solo, qui suit une histoire, mais qui va également servir de tutoriel. Pour commencer, on va devoir créer notre avatar, et autant vous le dire tout de suite, toutes les fantaisies seront permises. Vous allez forcément réussir à y trouver votre compte.

Au départ, nous sommes un simple combattant qui est l’apprenti de Luke, un personnage de la franchise. Notre but est simple, devenir un combattant légendaire en castagnant à peu près tout ce qui veut bien se battre avec nous.

On sera bien emmené à avoir quelques brides de narration et de rebondissements, mais clairement l’écriture du jeu ne sera pas sa force mais ce n’est pas vraiment un défaut rédhibitoire.

Notre but est simple, devenir un combattant légendaire en castagnant à peu près tout ce qui veut bien se battre avec nous.

L’aventure va principalement se dérouler à Metro City, dans laquelle vous allez pouvoir vous balader librement. D’autres lieux que je ne vois dévoilerai pas seront aussi visitables, mais bien moins grand.

Un point que j’ai adoré, c’est la présence d’un second degré omniprésent. Les développeurs avaient sûrement conscience que leur histoire sert plus de prétexte qu’autre chose et donc ça ne se prend pas trop au sérieux.

Durant votre parcours vous allez voir de nombreux personnages et situations rocambolesques, ce qui devrait réussir à vous tirer quelques sourires.

La bagarre !

Je le disais, la particularité du mode World Tour, c’est qu’on n’est pas seulement sur un enchaînement de combats, on est presque sur un action rpg par moment. Toutes les mécaniques connues du genre sont présentes comme le leveling, un arbre de compétences, des équipements à utiliser et améliorer, et j’en passe.

Une des particularités de ce mode de jeu, c’est que quand on se balade, on peut se battre avec quasiment tout le monde dans la rue. Que ce soit la vieille dame qui traverse la rue, le policier ou même encore le vendeur de pizza, on peut affronter la plupart des passants.

On a même le droit à des mini-jeux comme casser des planches, faire des pizzas, du karaté, etc. On sent une réelle envie de proposer une expérience assez variée.

Le mode World Tour prend le temps pour qu’on puisse assimiler toutes les subtilités de Street Fighter 6.

Ce qui est génial avec World Tour, c’est qu’il va servir d’un parfait tutoriel pour un joueur comme moi. En effet, il est très progressif dans sa façon de nous expliquer les mécaniques de combats du jeu. Il va prendre son temps pour qu’on puisse assimiler toutes les subtilités de Street Fighter 6.

Vous l’aurez compris, même un débutant comme moi a pris du plaisir sur ce mode. Mais c’est également grâce à la possibilité d’activer le mode « moderne ». Ce dernier permet de faciliter les combinaisons à réaliser pour effectuer des attaques spéciales notamment. Il est assez jouissif de pouvoir sortir des mouvements spectaculaires sans pour autant avoir à passer 40 heures sur le jeu.

En plus de cela, une autre très bonne idée du mode World Tour, c’est le fait qu’on va pouvoir personnaliser le style de notre personnage. Envie de vous battre comme Chun-Li, ou plutôt comme Ryu, et bien vous le pourrez. Cela va même plus loin et il sera possible de panacher les différents coups des combattants pour vous donner un style unique et en adéquation avec votre façon de jouer.

Hadoken !

La durée de vie de World Tour est plus que correcte, ce qui m’a agréablement surpris. Il faudra compter 15h pour en voir le bout, et évidemment vous pourrez rajouter de nombreuses autres heures pour les autres modes de jeu.

On va parler de technique désormais. Il faut dire que le jeu souffle un peu le chaud et le froid. Tout d’abord je vous invite vraiment à privilégier le mode performance, car le mode résolution est bien moins confortable pour profiter des affrontements et n’ajoute pas forcément un gain visuel qui justifierait de s’assoir sur la fluidité.

La technique n’est pas parfaite, mais elle est sauvée par une direction artistique réussie.

Le titre propose aussi parfois des textures un peu baveuses, pas très nettes. Mais le tout est rattrapé par une direction artistique qui fonctionne très bien, avec notamment des personnages aux designs bien travaillés. De plus, les différents environnements et décors qu’on l’on va parcourir sont à la fois variés et réussis.

Enfin, la bande-son est au top, que ce soient les musiques, les différents bruitages ou encore les célèbres noms d’attaques comme Hadoken, tout est parfait. De plus, le doublage en anglais fait parfaitement le travail sur l’intégralité du casting.

Je pense que vous l’aurez compris, je ne regrette pas une seule seconde d’avoir renoué avec le versus fighting, et ce Street Fighter 6. Comme j’en ai l’habitude, j’ai parlé ici uniquement du mode World Tour. Un mode parfait pour un débutant et un joueur solo comme moi, à la fois géniale pour apprendre les mécaniques de gameplay tranquillement, mais également intéressant dans son idée d’apporter des mécaniques de RPG, dans son histoire simple mais pas dénuée d’humour. J’ai définitivement passé un bon moment sur le titre, et je pense que si même comme moi vous n’êtes pas habitué au genre, vous pourriez trouver gants à vos poings.