L’avis de Noopinho : Stray, une chatbuleuse aventure

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L’avis de Noopinho : Stray, une chatbuleuse aventure

Hello les amis !

On se retrouve aujourd’hui pour parler de Stray, une exclusivité console Playstation qui est sorti à la fois sur PS4 et PS5 le 19 juillet dernier. Une version PC est également sortie le même jour.

Le jeu est développé par le studio français BlueTwelve Studio, et nous y incarnons un chat qui se retrouve dans un monde peuplé de robots et dénué d’humains.

Est-ce que le seul fait d’incarner un chat est un argument suffisant pour faire un bon titre, ou bien la proposition de Stray est bien plus solide que cela ? C’est ce que nous allons découvrir.


Une vie de chat

Je le disais en introduction, la particularité de Stray c’est que nous incarnons un personnage peu banal dans le jeu vidéo : un chat.

Il s’agit d’un petit chat roux très mignon, qui va se retrouver mêlé à une affaire qui le dépasse à la suite d’une malencontreuse chute. En effet, notre petite boule de poils se promenait, mais fini par tomber dans les profondeurs d’une ville.

Cette dernière est un peu particulière, c’est du moins ce que l’on va constater rapidement. En effet, elle est tout d’abord totalement fermé sur le monde extérieur, aucune lumière extérieure pénétrant à l’intérieur. De plus, aucun humain ne réside à l’intérieur, même si on voit bien que ce fut le cas. En revanche, de nombreux robots habitent cette ville, et reproduisent le comportement humain.

L’histoire est passionnante à suivre du début à la fin, on a vraiment envie de découvrir tous les secrets de cette ville mystérieuse.

Au cours de son exploration, notre protagoniste va rencontrer un petit robot singulier du nom de B-12. Il va bien nous aider durant notre exploration, nous permettant notamment de numériser des objets pour avoir un inventaire, pouvant éclairer les lieux, ou encore et surtout traduire le dialecte des robots et les différentes indications de la ville.

Il est vraiment passionnant d’en apprendre plus sur l’histoire au fur et à mesure de notre progression. Le jeu ne comporte pas énormément de dialogues, mais tout est suffisamment bien écrit pour que l’on s’intéresse au sort de cette ville et de ses habitants disparus. De nombreux rebondissements s’offriront à nous durant l’aventure, et je vous avoue que plusieurs fois, j’ai ressenti une vraie émotion par rapport à certaines situations, chose qui n’est pas toujours évidente pour moi dans le jeu vidéo.

Pour faire le tour du titre, il m’a fallu environ 5 heures. Ce n’est effectivement pas énorme, surtout que le titre est vendu tout de même 30euros. Malgré le fait que je n’aurais pas dit non à 1 ou 2 heures supplémentaires, je trouve que cela donne une aventure condensée et surtout rythmée, l’équilibre entre durée de vie et ennui (un équilibre qui m’est si cher) est donc plutôt bien dosé.

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Jouer à chat

Dans Stray, la caméra se place à la troisième personne. L’une de vos principales activités sera d’explorer le monde qui nous entoure. Il y a toujours quelque chose à aller chercher, à débloquer ou à trouver. En plus, il n’y a pas de carte dans le jeu, et je trouve que c’est une très bonne chose. Il faudra se repérer par soi-même, ce qui force grandement à s’approprier encore plus son environnement, et savourer le très bon travail réalisé sur le level-design du titre.

Outre cela, on aura le droit à des petites phases de réflexions, comme devoir prendre un seau et le jeter dans un ventilateur pour le coincer. Ou bien encore faire rouler un tonneau pour s’en servir comme d’une plateforme.

D’autres moments seront un peu moins contemplatifs, car des créatures étranges grouillent dans la ville : les zurks (ce ne sera pas les seules ennemis). Durant ces phases, il sera plus souvent question de course-poursuite où il faudra réfléchir vite pour éviter de se faire dévorer par ces horreurs.

Les développeurs ont parfaitement adapté le gameplay aux caractéristiques du félin.

Je craignais que ces phases d’action soient brouillonnes à cause du partie pris par les développeurs de ne pas rendre les sauts libres. Ce que je veux dire par là, c’est que contrairement à un Mario, vous ne pourrez pas sauter de façon « manuel », il faudra vous rapprocher d’un bord et appui sur X pour que le chat réalise l’action automatiquement. Je me trompais donc sur cela, car ça fonctionne très bien, tout se fait de façon fluide et sans accrocs.

Evidemment, qui dit être un chat, dit se comporter comme tel. Les développeurs ont bien pensé à ajouter des petites animations et interactions à effectuer avec notre matou, comme se frotter sur les jambes des robots, griffer un canapé, faire tomber des objets, et j’en passe. Une autre caractéristique du chat, le miaulement, sera carrément intégré dans certaines phases et sera nécessaire pour passer certains passages.

Là où je trouve que le gameplay de Stray est très fort, c’est que le jeu ne se contente pas d’utiliser le chat pour la mignonnerie que cela peut engendrer sur l’utilisateur (même si ça fonctionne quand même), il utilise avec malice et intelligence les caractéristiques de l’animal pour adapter le gameplay.


Avoir le poil soyeux

Ni allons pas par quatre chemins, oui Stray est très beau. Alors en termes de technique pure, si on y regarde de plus près, les textures ne sont pas toujours super nettes, mais ce serait vraiment pour chipoter.

La direction artistique est tout simplement magnifique, j’ai pris un plaisir immense à parcourir l’univers du jeu, tout est cohérent et à la fois envoutant. Incarner ce petit chat rend la ville encore plus grande et les décors encore plus beaux et énigmatiques.

Et que dire sur le travail des lumières et des reflets, la ville étant plongée dans le noir, ce sera le festival aux néons et lumières diverses et variées, et autant dire que c’est du super boulot.

La direction artistique du jeu est une de ses grandes forces, cette ville a un côté mystique avec ses robots qui se prennent pour des humains et ses lumières hypnotiques.

Enfin, l’ambiance générale est également au top, je le disais mais visuellement c’est un sans-faute, et du côté sonore c’est la même chose. Tous les différents bruitages, comme le bruit du métal, ou encore l’eau qui ruisselle car il y a des fuites ici et là, le bruit des petites pattes de notre personnage, tout est parfait.

De plus, les différentes musiques viennent parfaitement souligner les différents moments du jeu, que ce soit l’exploration, la peur parfois, la tristesse, ou bien la joie.

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Fiche d’identité du jeu
  Edité parAnnapurna Interactive  Public+12
  Développé parBlueTwelve Studio  Fourni par l’éditeurNon
  Date de sortie19 juillet 2022  Testé surPS5
  PlateformesPC, PS4, PS5  Temps de jeu5h
Les points positifs
Les points négatifs
• Une histoire passionnante• On aurait pas dit non à quelques heures de jeu en plus
• Des mécaniques simples mais adaptés aux caractéristiques du félin
• Une direction artistique splendide
• Des sauts qui fonctionnent bien malgré mes craintes
• Pas de carte, un vrai plaisir de s’approprier la ville
• Une partie sonore au top
• Une histoire qui sait être émouvante
 
Note finale : 17,5/20
Gameplay : 4,5/5 | Durée de vie : 3,5/5 | Histoire/Univers : 4,5/5 | Direction artistique/Graphismes/Ambiance sonore : 5/5

Comment cela pouvez être autrement ? Un jeu où on incarne un chat ne peut qu’être un bon titre, c’était écrit. Mais la où BlueTwelve Studio fait fort, ce que ce n’est pas tant le fait de diriger cette boule de poil qui fait que le titre est excellent, c’est plutôt le fait que le gameplay a parfaitement était adapté aux caractéristiques du félin. Le tout est en plus souligné par une histoire passionnante, qui n’en fait pas des caisses, et une technique vraiment au top, avec notamment une direction artistique splendide. Mon seul regret, c’est d’avoir vu cette aventure se terminer une ou deux heures trop tôt, j’avais une seule envie à la fin : me replonger dans cette ville.

Signature Noopinho
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