L’avis de Noopinho : Spec Ops : The Line
Hello les amis !
Je reviens vers vous aujourd’hui avec un petit » rétro-test « d’un jeu sorti il y a quasiment 6 ans.
Le 29 juin 2012 sortait Spec Ops : The Line sur Xbox 360, Playstation 3 et PC (à noter qu’il est également rétrocompatible Xbox One). Ce jeu de tir à la troisième personne ne paie pas de mine au premier abord, mais au fur et à mesure que le jeu se déroule, on se rend compte qu’il ne s’agit pas d’un jeu comme les autres.
J’ai attisé votre curiosité ? Alors go ! 🙂
Le 29 juin 2012 sortait Spec Ops : The Line sur Xbox 360, Playstation 3 et PC (à noter qu’il est également rétrocompatible Xbox One). Ce jeu de tir à la troisième personne ne paie pas de mine au premier abord, mais au fur et à mesure que le jeu se déroule, on se rend compte qu’il ne s’agit pas d’un jeu comme les autres.
J’ai attisé votre curiosité ? Alors go ! 🙂
Bienvenue en enfer
Commençons tout d’abord par placer un peu le contexte de ce jeu. Comme dit plus haut, il s’agit d’un jeu de tir à la troisième personne, tout ce qu’il y a de plus classique. Vous incarnez ici le commandant Walker, soldat Américain qui sera accompagné de deux acolytes pour former l’unité spéciale Delta Force.
L’histoire se déroule à notre époque à Dubai, mais pas le luxuriant Dubai que nous connaissons : la ville est ravagée par des tempêtes de sable incessantes et d’une violence inouïe. Nous arrivons avec pour objectif de retrouver un commandant de l’armée Américaine, mais également de voir si nous pouvons trouver des survivants.
La synopsis de base peut paraître très simple, mais le jeu renferme une richesse incroyable, et plus vous allez avancer dans l’histoire, plus les séquences poignantes vont s’enchainer.
Je ne vous spoilerai pas sur le contenu de l’aventure car c’est ce qui fait l’essence même du jeu, mais sachez simplement que les développeurs réussissent à nous faire réfléchir sur les absurdités de la guerre, ainsi que sur la psychologie des soldats, et tout cela d’une belle manière.
L’histoire se déroule à notre époque à Dubai, mais pas le luxuriant Dubai que nous connaissons : la ville est ravagée par des tempêtes de sable incessantes et d’une violence inouïe. Nous arrivons avec pour objectif de retrouver un commandant de l’armée Américaine, mais également de voir si nous pouvons trouver des survivants.
La synopsis de base peut paraître très simple, mais le jeu renferme une richesse incroyable, et plus vous allez avancer dans l’histoire, plus les séquences poignantes vont s’enchainer.
Je ne vous spoilerai pas sur le contenu de l’aventure car c’est ce qui fait l’essence même du jeu, mais sachez simplement que les développeurs réussissent à nous faire réfléchir sur les absurdités de la guerre, ainsi que sur la psychologie des soldats, et tout cela d’une belle manière.
Soldat avant tout
Passons maintenant au gameplay, qui pour le coup est vraiment très classique. Il n’y a aucune prise de risque avec un système de couverture-shoot comme on le voit dans la plupart des TPS.
La seule petite chose assez intéressante réside dans le fait que l’on peut donner différents ordres à son commando, et l’IA de nos coéquipiers est plutôt bien réussi.
Cependant, malgré le classicisme de ses affrontements, le jeu est très agréable à jouer. La difficulté est bien dosée avec quelques affrontements qui seront compliqués à remporter. Il y a des armes pour tous les styles de jeu : du fusil à pompe au sniper, en passant par le bazooka.
Le manque de prise de risque dans le gameplay se fera sentir dans les dernières heures avec une certaine redondance dans les affrontements.
La durée de vie, quant à elle, est plutôt bien dosée. Comptez 6 à 8h pour en voir la fin, selon votre façon de jouer. La durée me semble parfaite pour ce que le jeu a à nous raconter, si il avait été plus long, le scénario aurait peut-être manqué un peu d’impact.
La seule petite chose assez intéressante réside dans le fait que l’on peut donner différents ordres à son commando, et l’IA de nos coéquipiers est plutôt bien réussi.
Cependant, malgré le classicisme de ses affrontements, le jeu est très agréable à jouer. La difficulté est bien dosée avec quelques affrontements qui seront compliqués à remporter. Il y a des armes pour tous les styles de jeu : du fusil à pompe au sniper, en passant par le bazooka.
Le manque de prise de risque dans le gameplay se fera sentir dans les dernières heures avec une certaine redondance dans les affrontements.
La durée de vie, quant à elle, est plutôt bien dosée. Comptez 6 à 8h pour en voir la fin, selon votre façon de jouer. La durée me semble parfaite pour ce que le jeu a à nous raconter, si il avait été plus long, le scénario aurait peut-être manqué un peu d’impact.
Vous reprendrez bien une poignée de sable ?
Parlons maintenant de la direction artistique ainsi que des graphismes. Je ne vais pas vous le cacher, je trouve que graphiquement le jeu a plutôt mal vieilli. Les textures sont baveuses et l’aliasing omniprésent. Quand on zoome un peu sur certains éléments avec son sniper, clairement : ça pique les yeux. Je pense que même si il s’agit d’un jeu de la génération précédente, il y a vraiment une carence à ce niveau là.
Attention cependant, tout n’est pas à jeter. La direction artistique est très réussie. La ville de Dubai est parfaitement retranscrite, certains de ses gratte-ciels ont été reproduits à l’identique. Mais ce qui marque le plus, ce sont les paysages à couper le souffle avec des immeubles partiellement ensevelis pour le sable, ou encore des yachts qui se retrouvent à des endroits improbables. Bref, du très bon travail.
Pour finir, parlons un peu de la bande son qui est très maline. Tout d’abord, les doublages sont impeccables et sans aucune fausse note. Mais là où le jeu est intelligent, c’est que la musique sert le scénario. Je m’explique : un DJ (un peu fou) prend le contrôle d’une station radio et diffuse, pendant votre exploration et vos affrontements, des morceaux parfois très insolites avec, par exemple, de la musique classique, et tout cela est très bien orchestré.
Attention cependant, tout n’est pas à jeter. La direction artistique est très réussie. La ville de Dubai est parfaitement retranscrite, certains de ses gratte-ciels ont été reproduits à l’identique. Mais ce qui marque le plus, ce sont les paysages à couper le souffle avec des immeubles partiellement ensevelis pour le sable, ou encore des yachts qui se retrouvent à des endroits improbables. Bref, du très bon travail.
Pour finir, parlons un peu de la bande son qui est très maline. Tout d’abord, les doublages sont impeccables et sans aucune fausse note. Mais là où le jeu est intelligent, c’est que la musique sert le scénario. Je m’explique : un DJ (un peu fou) prend le contrôle d’une station radio et diffuse, pendant votre exploration et vos affrontements, des morceaux parfois très insolites avec, par exemple, de la musique classique, et tout cela est très bien orchestré.
Les points positifs
– Gameplay efficace…
– Bande son au top
– Scénario orginal et marquant
– Durée de vie optimale
– Direction artistique géniale
– Difficulté bien dosée
Les points négatifs
– … mais trop classique
– Graphisme qui accuse le poids des années
– Un peu redondant par moment
Note finale : 16,5/20
Durée de vie : 4,5/5 – Dir Artistique + graphisme + ambiance sonore : 3,5/5 – Gameplay : 3,5/5 – Scénario : 5/5
On m’a conseillé ce Spec Ops : The Line à maintes reprises. Il est venu le temps de vous le conseiller à mon tour. Les premières minutes de jeu risquent d’être plutôt décevantes, c’est fort possible, car vous aurez l’impression de vous retrouver devant un TPS de plus, qui ressemble à tous les autres. Grave erreur, l’histoire de ce jeu va vous marquer, c’est une certitude.
Pour moi, ce jeu n’a pas eu la reconnaissance qu’il mérite, même si avec une finition graphique un peu plus fine et des gunfights un peu plus inspirés, il aurait vraiment pu rentrer dans la catégorie des chefs d’oeuvre. Il restera cependant comme une merveille, et il serait vraiment dommage de passer à côté.
Pour moi, ce jeu n’a pas eu la reconnaissance qu’il mérite, même si avec une finition graphique un peu plus fine et des gunfights un peu plus inspirés, il aurait vraiment pu rentrer dans la catégorie des chefs d’oeuvre. Il restera cependant comme une merveille, et il serait vraiment dommage de passer à côté.
Laisser un commentaire