L’avis de Noopinho : OlliOlli World, comme sur des roulettes
Aujourd’hui on va parler du nouvel opus d’une licence que je ne connaissais que de nom avant de débuter. Il s’agit de la franchise OlliOlli, développé par le studio britannique Roll7. Le titre dont je vais parler est le dernier en date, OlliOlli World, qui est sorti sur PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One et Xbox Series le 8 février dernier.
Qu’est-ce qu’on fait dans OlliOlli World ? Et bien du skateboard, avec une petite pointe de plates-formes, une pincée de difficulté mais beaucoup de satisfaction.
Le titre de Roll7 est-il une découverte concluante pour moi ? Est-ce que j’ai pris du plaisir à parcourir ses différents niveaux ? C’est que nous allons découvrir dans ces prochaines lignes.
Le mage du skate
Je ne vais pas faire durer le suspense très longtemps car c’est toujours le point que j’aborde en premier dans mes tests, non l’histoire de OlliOlli World ne vous tiendra pas haleine.
Toutefois, ce n’est évidemment pas la qualité que l’on recherche en premier dans ce type de jeu. De plus, même si l’histoire tient sur un timbre-poste, l’univers est attachant et les personnages qui vont commenter nos prouesses au fur et à mesure également.
Il faudra 5 heures pour voir le générique final, mais bien plus pour remplir tous les objectifs.
Le but à atteindre dans le titre, c’est de devenir le mage du skate, une sorte de super skateur qui va pouvoir impressionner les divinités de la planche à roulettes. En effet, Mousseline la précédente mage aimerait bien prendre sa retraite, ce sera donc à vous de prouver que vous pouvez la remplacer.
Pour réussir votre mission, il faudra parcourir 5 mondes distincts, dans lesquels vous allez devoir réussir plusieurs niveaux. Le but principal de chaque niveau est évidemment d’en voir le bout, mais de nombreux défis seront de la partie, comme marquer un certain nombre de points, éviter un obstacle précis, ou encore faire un high-five à un amis.
J’ai mis environ 5 heures pour voir le générique final défiler, ce qui est assez peux il faut le dire, même pour un titre vendu seulement 30€. Mais il faut tout de même noter que ces 5 heures c’était sans s’attarder sur les objectifs secondaires, si vous voulez tout déverrouiller, il va vous en falloir BEAUCOUP plus des tours de skateboard.
Le plaisir de la maîtrise
Maintenant que nous avons fait le tour de ce que nous raconte OlliOlli World, ainsi que son contenu, parlons de son gameplay.
Au tout début, vous allez devoir créer votre personne, l’aspirant mage du skate. L’éditeur de personnage est vraiment très cool et permissif, il permet des combinaisons de vêtements, de caractéristiques physiques etc, vraiment variés. Vous pouvez à la volonté faire un skater assez « classique » ou bien partir sur quelques choses de beaucoup plus délirant.
D’ailleurs vous pourrez personnaliser votre héros tout au long de l’aventure, car en avançant dans les différents défis des niveaux, vous allez pouvoir déverrouiller tout un tas de cosmétiques à revêtir. Cela va de la casquette, au short, en passant par le masque, et j’en passe.
Maintenant que notre héros est habillé, parlons de sa principale activité : faire du skate. Dans OlliOlli World, on se retrouve sur des tableaux en 2,5D. Le but principal est d’arriver au bout du niveau en cours, sans tomber de son skateboard. Pour se faire, il faut savoir que vous ne pouvez pas gérer le freinage de votre personnage, seulement son accélération. Ce sera donc à vous d’étudier convenablement vos sauts, et itinéraires pour adopter la meilleure trajectoire possible.
Les nouveautés dans les mécaniques sont introduites de façon très progressive ce qui permet une prise en main intuitive.
Même pour quelqu’un qui n’est pas du tout un spécialiste de la discipline, la prise en main est immédiate. On se retrouve presque avec une sorte de jeu de plateformes, dans lequel le personnage principal est un skateur. Attention tout de même, malgré cette prise en main assez simple, le jeu ne sera pas une promenade de santé, je me suis cassé le dos plusieurs fois sur certains passages, et il m’a fallu les recommencer à plusieurs reprises pour les passer.
Mais comme souvent avec ce type de difficulté, une fois l’obstacle franchit, on ressent une telle satisfaction que l’on oublie vite nos précédents échecs. De plus, le titre a eu la bonne idée de placer des checkpoints dans les niveaux, ce qui permet une progression agréable. Que ceux qui aiment la difficulté se rassure, il y a toujours des objectifs bonus comme terminer le niveau sans tomber ou encore d’autres bien plus tordus qui devraient vous ravir.
Enfin, le jeu a la bonne idée d’introduire des nouveautés dans ses mécaniques de façon très progressive. Vous allez souvent avoir le droit à un niveau de type « tuto » qui va vous permettre de vous familiariser avec une compétence (comme le grind ou le wallride), puis les niveaux suivants mettront à profit cette nouveauté. Les couches de mécaniques s’empilent donc de façon fluide et pas tout d’un coup, ce qui est vraiment très agréable, et procure un sentiment de progression tout au long de l’aventure.
Pastel Simlish
Quand on parle de l’aspect technique de OlliOlli World, ce qui saute aux yeux immédiatement, c’est sa direction artistique. Personnellement j’ai adoré, ces couleurs très pastel, avec des designs très cartoon c’est totalement ce que j’aime, et je trouve que ça rend très bien avec l’univers représenté. Mais je pense que ça ne plaira pas à tout le monde, c’est évidemment une histoire de goûts.
Ce qui n’est pas une histoire de goûts mais bien un fait, c’est la variété des mondes présentés. Il y en a pour tous les goûts, entre les canyons, les usines, les forêts etc, le jeu présente beaucoup de variation dans ses environnements.
Les musiques avec leur ambiance très chill collent parfaitement avec la personnalité de OlliOlli World.
En ce qui concerne la technique, le titre tourne à merveille sur Xbox Series X, j’ai eu absolument aucun bug durant mes sessions de jeu. De plus, aucun temps de chargement à noter, tout est instantané ce qui est appréciable car les niveaux vous allez devoir les recommencer plusieurs fois.
Enfin un point sur la bande-son et le sound design. Il n’y a pas de doublage dans le jeu, mais les personnages s’expriment un peu à la manière des Sims ou des habitants d’Animal Crossing, c’est plutôt simple mais ça fonctionne. Ce qui est plutôt cool, c’est les musiques du titre, elles ont toutes une ambiance assez chill, qui collent particulièrement bien à la personnalité de OlliOlli World. En plus, si l’une d’elle vous agace, vous pouvez les changer directement à la volée durant votre aventure, en appuyant sur une touche de la manette.
Edité par | Private Division | Public | +3 |
Développé par | Roll7 | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 8 février 2022 | Testé sur | Xbox Series X |
Plateformes | PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One, Xbox Series | Temps de jeu | 5h |
Les points positifs | Les points négatifs |
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• Facile à prendre en main, mais pas simple à maîtriser | • Une difficulté qui pourra en rebuter certains |
• Beaucoup de contenus pour atteindre le 100% | • …mais un générique final qui arrive rapidement |
• Une courbe de progression maitrisée | |
• Une personnalité marquée dans la direction artistique et l’univers | |
• La personnalisation de son skateur réussie | |
• Un principe simple mais qui fonctionne parfaitement |
Je ne vais pas faire durer le suspense très longtemps pour cette conclusion, OlliOlli World est une superbe découverte. Si vous passez outre sa difficulté parfois bien présente, et ses missions principales vites expédiées, le jeu est d’une grande richesse, que ce soit en termes de contenus, mais aussi de gameplay. On prend rapidement du plaisir à maitriser notre skateur, et le jeu arrive à avoir une courbe de progression adapté, pour ne pas trop frustrer le joueur. Le tout est souligné avec une identité graphique et sonore marqué, que j’ai particulièrement apprécié. Il ne manque pas grand-chose au jeu de Roll7 pour devenir un chef d’œuvre, en l’état il n’en reste pas moins une superbe aventure que je peux que conseiller à tous, fans de skate ou non.
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