L’avis de Noopinho : Monster Boy and The Cursed Kingdom
Hello les amis !
On se retrouve aujourd’hui pour le test de Monster Boy et Le Royaume Maudit, un jeu de plateformes à la sauce metroidvania, paru le 4 décembre 2018 sur PS4, Switch et Xbox One.
Le titre est développé par Game Atelier et se veut comme le successeur spirituel de Wonder Boy, un titre culte sorti sur Sega Master System à la fin des années 80.
Mais Monster Boy est-il à la hauteur de son glorieux aîné ? C’est ce que nous allons découvrir ! 🙂
Le titre est développé par Game Atelier et se veut comme le successeur spirituel de Wonder Boy, un titre culte sorti sur Sega Master System à la fin des années 80.
Mais Monster Boy est-il à la hauteur de son glorieux aîné ? C’est ce que nous allons découvrir ! 🙂
Un cochon bien courageux
Dans Monster Boy and The Cursed Kingdom, vous incarnez Jin, un jeune homme aux cheveux bleus. Jin pêche tranquillement, quand soudain il entend de l’agitation et se rend compte que tous les habitants de son royaume (Monster World) ont été transformés en animaux par son oncle.
Le scénario est donc assez basique de prime abord, et il faudra trouver un moyen de délivrer le royaume de ce sort jeté par son oncle, qui a totalement perdu la boule. Pour ce faire, Jin devra parcourir le monde à la recherche d’orbes détenant tous des pouvoirs.
L’histoire de Monster Boy est vraiment agréable à suivre, et même si parfois elle ne sert que de prétexte, on se retrouve devant des situations ou dialogues assez drôles, avec des personnages hauts en couleurs. Nous avons même le droit à notre lot de rebondissements, ce n’est pas le scénario le plus travaillé de l’histoire du jeu vidéo mais il est simple et efficace.
Le scénario est donc assez basique de prime abord, et il faudra trouver un moyen de délivrer le royaume de ce sort jeté par son oncle, qui a totalement perdu la boule. Pour ce faire, Jin devra parcourir le monde à la recherche d’orbes détenant tous des pouvoirs.
L’histoire de Monster Boy est vraiment agréable à suivre, et même si parfois elle ne sert que de prétexte, on se retrouve devant des situations ou dialogues assez drôles, avec des personnages hauts en couleurs. Nous avons même le droit à notre lot de rebondissements, ce n’est pas le scénario le plus travaillé de l’histoire du jeu vidéo mais il est simple et efficace.
L’arche de Noé, mais en mieux
Passons maintenant aux choses sérieuses. Un metroidvania est avant tout réputé pour son gameplay, mais celui de Monster Boy est-il réussi ?
Je ne vais pas faire durer le suspense, clairement : oui ! Comme je vous l’expliquais dans le paragraphe précédent, nous incarnons Jin qui est à la recherche de 5 orbes pour délivrer son royaume.
La prise en main de notre protagoniste est assez facile, et il possède des compétences classiques pour un jeu du genre : il peut sauter, se protéger avec son bouclier, ou encore attaquer avec une arme.
A savoir également qu’au fur et à mesure de l’aventure, Jin récolte de l’argent qui lui permet de s’acheter un meilleur équipement, ou du moins plus adapté à la situation.
Le point de gameplay le plus intelligent du titre reste sa mécanique de transformation. En effet, chaque fois que Jin découvre un orbe, il débloque une transformation en animal. Par exemple, en cochon (tout mignon) qui peut utiliser diverses compétences, comme envoyer des bombes ou cracher du feu. Mais aussi en serpent qui peut se faufiler à des endroits inaccessibles aux autres formes. Ou bien encore en grenouille qui peut se servir de sa langue comme d’un grappin.
Toutes ces formes, qui sont au nombre de 6 (en comptant Jin dans sa version « normale »), apportent énormément de fraîcheur au gameplay. Il vous faudra d’ailleurs très souvent alterner entre les différentes formes pour réussir à avancer dans les niveaux.
Le level design du titre est extrêmement bien pensé, et on comprend en général assez vite ce qu’il faut faire. Mais parfois ce ne sera pas une partie de plaisir, car le jeu n’oublie pas la difficulté, surtout dans le dernier tiers de l’aventure.
Pour vous illustrer un peu ça, sachez que je suis mort très exactement 398 fois en 16h30 de jeu. La courbe de difficulté est malgré tout bien dosée, même si les joueurs les moins aguerris pesteront sûrement sur la dureté des derniers niveaux proposés (qui comportent beaucoup d’obstacles et d’ennemis, mais peu de points de sauvegarde).
Cette difficulté et cette diversité dans le gameplay emmène une durée de vie très solide pour un titre du genre. J’ai mis 16h30 pour voir la fin du jeu, sans m’attarder sur les différentes petites choses annexes que nous pouvons faire, comme chercher les partitions de musique perdues d’un musicien, ou encore chercher les pièces d’une armure en or à faire forger.
Enfin, finissons ce paragraphe avec un petit point sur les affrontements de boss qui sont, pour la plupart, très bien pensés. Ces combats vous demanderont pas mal de skills, mais également de maîtriser parfaitement toutes les transformations de Jin.
Un petit bémol toutefois sur le dernier boss du titre qui n’était pas si coriace au final.
Je ne vais pas faire durer le suspense, clairement : oui ! Comme je vous l’expliquais dans le paragraphe précédent, nous incarnons Jin qui est à la recherche de 5 orbes pour délivrer son royaume.
La prise en main de notre protagoniste est assez facile, et il possède des compétences classiques pour un jeu du genre : il peut sauter, se protéger avec son bouclier, ou encore attaquer avec une arme.
A savoir également qu’au fur et à mesure de l’aventure, Jin récolte de l’argent qui lui permet de s’acheter un meilleur équipement, ou du moins plus adapté à la situation.
Le point de gameplay le plus intelligent du titre reste sa mécanique de transformation. En effet, chaque fois que Jin découvre un orbe, il débloque une transformation en animal. Par exemple, en cochon (tout mignon) qui peut utiliser diverses compétences, comme envoyer des bombes ou cracher du feu. Mais aussi en serpent qui peut se faufiler à des endroits inaccessibles aux autres formes. Ou bien encore en grenouille qui peut se servir de sa langue comme d’un grappin.
Toutes ces formes, qui sont au nombre de 6 (en comptant Jin dans sa version « normale »), apportent énormément de fraîcheur au gameplay. Il vous faudra d’ailleurs très souvent alterner entre les différentes formes pour réussir à avancer dans les niveaux.
Le level design du titre est extrêmement bien pensé, et on comprend en général assez vite ce qu’il faut faire. Mais parfois ce ne sera pas une partie de plaisir, car le jeu n’oublie pas la difficulté, surtout dans le dernier tiers de l’aventure.
Pour vous illustrer un peu ça, sachez que je suis mort très exactement 398 fois en 16h30 de jeu. La courbe de difficulté est malgré tout bien dosée, même si les joueurs les moins aguerris pesteront sûrement sur la dureté des derniers niveaux proposés (qui comportent beaucoup d’obstacles et d’ennemis, mais peu de points de sauvegarde).
Cette difficulté et cette diversité dans le gameplay emmène une durée de vie très solide pour un titre du genre. J’ai mis 16h30 pour voir la fin du jeu, sans m’attarder sur les différentes petites choses annexes que nous pouvons faire, comme chercher les partitions de musique perdues d’un musicien, ou encore chercher les pièces d’une armure en or à faire forger.
Enfin, finissons ce paragraphe avec un petit point sur les affrontements de boss qui sont, pour la plupart, très bien pensés. Ces combats vous demanderont pas mal de skills, mais également de maîtriser parfaitement toutes les transformations de Jin.
Un petit bémol toutefois sur le dernier boss du titre qui n’était pas si coriace au final.
Que ce Lion a le poil soyeux !
Pour finir ce test, nous allons parler de la partie technique du titre. Tout d’abord, ce qui saute aux yeux quand on lance le jeu, c’est sa direction artistique. Elle est vraiment très réussie, avec un look cartoon coloré du plus bel effet.
Chaque transformation de Jin est très soignée, et les personnages que nous rencontrons ont également un design bien à eux, qui leur donne une certaine personnalité.
En ce qui concerne la partie audio du jeu, les mélodies sont pour la plupart parfaitement en accord avec les thèmes des différents lieux à parcourir. Mais je regrette toutefois une certaine répétitivité qui, lorsque vous venez de mourir pour la 20ème fois au même endroit, a le don de vous agacer.
Niveau stabilité je n’ai rien à redire, puisque je n’ai subi aucune chute de framerate durant toute mon aventure : un modèle du genre.
Chaque transformation de Jin est très soignée, et les personnages que nous rencontrons ont également un design bien à eux, qui leur donne une certaine personnalité.
En ce qui concerne la partie audio du jeu, les mélodies sont pour la plupart parfaitement en accord avec les thèmes des différents lieux à parcourir. Mais je regrette toutefois une certaine répétitivité qui, lorsque vous venez de mourir pour la 20ème fois au même endroit, a le don de vous agacer.
Niveau stabilité je n’ai rien à redire, puisque je n’ai subi aucune chute de framerate durant toute mon aventure : un modèle du genre.
Fiche d’identité du jeu
Edité par | FDG Entertainment | Public | +12 |
Développé par | Game Atelier | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 4 décembre 2018 | Testé sur | Xbox One X |
Plateformes | PS4, Switch, Xbox One | Temps de jeu | 17h |
Les points positifs | Les points négatifs |
• Courbe de difficulté bien dosée | • … mais parfois trop punitive sur la fin |
• Mélodies entrainantes | • … mais trop répétitives |
• Direction artistique sublime | |
• Level design ingénieux | |
• Mécanique de transformation très réussie | |
• Durée de vie solide | |
• Prise en main facile | |
• Scénario drôle et agréable |
Note finale : 17/20
Durée de vie : 4,5/5 – Dir Artistique+graphisme+ambiance sonore : 4/5 – Gameplay : 4,5/5 – Scénario : 4/5
Monster Boy and The Cursed Kingdom est totalement à l’opposé de la plupart des productions AAA d’aujourd’hui. Il se veut être comme un digne successeur d’un genre un peu moins représenté aujourd’hui : le metroidvania. C’est bien simple, la plupart des idées proposées dans Monster Boy sont une réussite. Le gameplay est parfait, avec des mécaniques qui se renouvellent au fur et à mesure de l’aventure. La partie technique quant à elle est parfaitement soignée, et l’histoire très agréable à suivre. Game Atelier nous prouve ici qu’en mettant d’abord le gameplay au centre du titre, on peut réussir à côtoyer les sommets. Et je ne peux que vous conseiller de vous plonger dans l’aventure Monster Boy and The Cursed Kingdom.
Laisser un commentaire