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L’avis de Noopinho : Killer Frequency, peur sur les ondes

L’avis de Noopinho : Killer Frequency, peur sur les ondes

Hello les amis !
 

On se retrouve aujourd’hui pour parler de Killer Frequency, un jeu d’aventure narratif, saupoudré d’une bonne dose de film d’horreur des années 80-90.

Le titre est développé par la Team 17, qui est notamment connu pour ses travaux sur les Worms, ou encore Overcooked. Killer Frequency est sorti le 1er juin 2023 sur PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One et Xbox Series.

Je suis un grand fan de jeux narratifs, est-ce que cette nouvelle tentative assez originale a réussi à me séduire ? C’est ce que nous allons découvrir.


189.16

Le personnage que nous incarnons dans Killer Frequency se nomme Forrest Nash. Il s’agit d’un animateur radio déchu qui animait précédemment dans une grande émission, et qui se retrouve désormais dans la radio locale de la petite ville de Gallows Creek. Chez KFAM, et plus précisément dans l’émission Les Ondes de la Nuit, sur la fréquence 189.16

Au début de l’aventure, Forrest va vite comprendre que l’émission de cette nuit ne sera pas comme les autres. En effet, un appel émanant du poste du shérif va venir bouleverser la soirée. Le shérif est mort, son adjoint dans les vapes, et les lignes téléphoniques vers les centres de secours les plus proches ont été coupé. Une seule solution « évidente », rediriger les appels locaux destiné au 911, directement à l’émission de radio.

Malheureusement, c’est aussi ce soir qu’un tueur fou qui répond au nom du « Siffleur » a décidé de mener un carnage en ville. Vous allez donc devoir guider les habitants de la ville pour leur éviter de finir en charpie.  

C’est un peu tiré par les cheveux, mais vous verrez que ce ne sera pas la seule fois. Le titre se veut être un vrai hommage aux films d’horreur de type slasher, comme Halloween, ou encore Vendredi 13. Ces films sont notamment connus pour les ficelles scénaristiques un peu grosse, comme la voiture qui ne démarre pas, le personnage qui trébuche et se foule la cheville quand il est poursuivi par le méchant, et j’en passe.

Vous allez donc devoir guider les habitants de la ville pour leur éviter de finir en charpie.

Killer Frequency va donc totalement dans cette direction, avec des situations totalement clichées et déjà vu parfois, mais qui sont assumées et rendent vraiment bien hommage au genre. En plus de ces situations, de nombreux clins d’œil au cinéma d’horreur se cacher dans le jeu. On notera par exemple la jeune adolescente harcelée par ses camarades et qui s’appelle Carrie, ou encore la rue Romero, etc.

Mais rassurez-vous, Killer Frequency n’est pas qu’une lettre d’amour aux slashers, il propose une histoire assez convenue, mais qui va quand même proposer son lot de rebondissements. De plus, le duo que Forrest va développer avec Peggy, la productrice de l’émission, est assez intéressant.

Enfin, je tire mon chapeau à certaines situations, où l’on va se retrouver à devoir faire un choix de dialogue, pensant que c’est forcément la bonne solution, et finalement le jeu va se jouer de nous, et notre décision va faire tout l’inverse de ce que l’on pensait. Ces moments sont assez rares, mais ils sont assez marquants pour être soulignés.


Un tueur au bout du fil

Forcément, on est sur un jeu à tendance narrative, je me suis donc assez fortement penché sur la partie histoire et univers du titre. Mais maintenant, parlons un peu de gameplay.

J’aime bien faire des comparatifs pour savoir de quoi on parle, et si je devais citer un jeu qui auquel Killer Frequency m’a fait penser, ce serait Firewatch. Et de façon positive, Firewatch étant l’un de mes jeux narratifs favoris. On a cette même science du mystère, des choix de dialogue à effectuer, mais également la relation qui se tisse avec Peggy.

Trêve de comparaisons, rentrons dans le vif du sujet. On est animateur radio dans le titre de la Team 17, et on a réellement de quoi animer une petite émission radiophonique. Le jeu se déroule en 1987, donc forcément on sera plutôt sur des vinyles et des cassettes, mais le tout est là. On a la boîte à effets sonores, le mélangeur de son, le micro, de quoi diffuser des publicités, etc.

Animer l’émission ne sera pas notre seule fonction cette soirée là, vous l’aurez bien compris. Il faudra dialoguer avec les personnes qui sont pourchassées par le Siffleur. Il faudra essayer de faire les meilleurs choix de réponses pour qu’elles parviennent à s’en tirer.

Il sera très satisfaisant de sauver notre interlocuteur d’une mort certaine.

Pour parvenir à les aider au mieux, on aura d’ailleurs plusieurs fois à s’aventurer en dehors de notre poste d’enregistrement, et on devra explorer la station de radio. Comme par exemple, une femme à besoin de démarrer sa voiture car elle a perdu ses clés, il faudra trouver le moyen de l’aider avec ce qu’on pourra trouver dans la station. Et non, internet n’était pas disponible dans les années 80.

Ce que j’ai aimé dans toutes les situations qui se présentent à nous, c’est que chacune est vraiment différente. Il y a une certaine monotonie dans le fait qu’on doit aider des gens, mais pas dans les cas qui se présentent à nous. Dans un cas il faudra faire preuve de logique via la lecture d’une carte, une autre il faudra trouver les bons éléments pour qu’un groupe de jeune arrive à s’enfuir, etc. Il n’y a jamais rien de très compliqué, mais c’est toujours une énorme satisfaction quand on arrive à sauver notre interlocuteur d’une mort certaine.

Malheureusement un défaut est venu ternir un peu le gameplay du jeu, son ergonomie. Plusieurs fois on va devoir manipuler des objets, et honnêtement ce n’est pas une réussite. Forrest peut tenir un objet dans chaque main, mais il peut se servir uniquement de celui dans sa main droite. De plus, il a la fâcheuse tendance à peiner à actionner un bouton quand celui-ci est petit. Comme le bouton eject du lecteur cassette. Ce n’est pas un défaut qui gâche totalement l’aventure, mais c’est assez frustrant, voir rageant par moment. J’ai parcouru le jeu sur Xbox Series, donc à la manette, peut-être que le défaut est moins palpable sur PC avec la précision d’une souris, mais je ne pourrais pas vous dire.


80’s Vibes

Pour voir le bout de l’aventure, il vous faudra entre 5 et 6 heures en fonction de votre habilité à résoudre les petites énigmes qui vont se présenter à vous. Je trouve cela plus que correct pour un jeu vendu seulement 25€. De plus, il propose une certaine rejouabilité, ne serait-ce que pour essayer de réussir à sauver toutes les personnes que vous allez avoir en ligne. Car oui, ce ne sera pas simple de réussir à sauver tout le monde.

Parlons maintenant de la technique et de l’ambiance générale du jeu. Il faut savoir qu’il n’adopte pas vraiment un côté réaliste, mais on ressent vraiment la vibes années 80, jusque dans le choix de la direction artistique. C’est vraiment très plaisant de se mouvoir dans cet univers qui peut notamment nous rappeler l’hommage à cette même période qu’on a pu avoir dans la série Stranger Things.

En plus de ça, Killer Frequency essaye de nous garder sous tension avec quelques moments qui peuvent en effrayer certains. Personnellement je ne suis pas très courageux dans les jeux vidéo, et plusieurs fois j’ai sursauté en me baladant dans les locaux de la radio.

On ressent vraiment la vibes années 80 jusque dans le choix de la direction artistique.

Un autre point qui est vraiment un point fort du jeu, sa partie sonore. Les doublages sont uniquement en anglais, mais d’une très grande qualité. La voix de Forrest Nash est parfaitement radiophonique et vraiment charismatique je trouve. Mais ce sont surtout les musiques qui sont au top, elles sont parfaitement dans cette ambiance un peu groovy des années 80, totalement ce que j’adore.

Si je peux faire un reproche, ce serait qu’il n’est pas contre pas facile de réussir à suivre les dialogues, car il faut lire les sous-titres, et répondre rapidement parfois, car certaines réponses sont chronométrées. Donc une VF aurait été un peu plus confortable pour nous autres joueurs français.

avis Killer Frequency

Fiche d’identité du jeu
  Edité parTeam 17  Public+12
  Développé parTeam 17  Fourni par l’éditeurOui
  Date de sortie1er juin 2023  Testé surXbox Series X
  PlateformesPC, PS4, PS5, Switch, Xbox One et Xbox Series  Temps de jeu6h
Les points positifs
Les points négatifs
• Une ambiance qui fonctionne super bien• La maniabilité du personnage est vraiment frustrante
• Une histoire qui s’amuse avec les codes du genre• .. mais qui peut parfois être un peu trop tirée par les cheveux
• Un vrai hommage aux slashers• L’absence d’une VF est parfois handicapante quand on doit répondre rapidement
• Une bande-son vraiment géniale !
• Des situations variées et malines pour sauver nos auditeurs
• Le duo Forrest-Peggy
Note finale : 16/20
Gameplay : 3,5/5 | Durée de vie/Contenu : 4,5/5 | Histoire/Univers : 4/5 | Direction artistique/Graphismes/Ambiance sonore : 4/5

J’ai adoré Killer Frequency. Je pourrais arrêter ma conclusion sur cette simple phrase. Le jeu avait tout pour me plaire dès que j’ai su dans quoi je m’embarquais, et il a réussi à me faire passer un très bon moment. Alors certes l’ergonomie générale m’a fait pester, et l’histoire peut parfois être un peu trop tirée par les cheveux. Mais le jeu reste un régal dans son ambiance des années 80, et son hommage constant aux slasher. J’adore à la fois cette période, et ce genre horrifique, le tout est en plus mélangé avec une histoire qui réussit à être intrigante, et surtout des situations assez variées pour ne pas lasser. Je n’ai qu’un conseil si comme moi vous aimez les jeux narratifs, et que la vibes 80’s vous fait vibrer : foncer prendre les commandes de 189.16, dans Killer Frequency.

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