On ne va pas tourner autour du pot : nous sommes encore nombreux à ne pas être redescendus de notre nuage depuis Baldur’s Gate 3. Ce jeu a redéfini le standard du RPG occidental, prouvant qu’on pouvait allier complexité, écriture mature et succès commercial. Alors forcément, quand Larian Studios débarque aux Game Awards 2025 pour dévoiler son nouveau bébé, la pression est immense. Le résultat ? Une annonce choc pour un jeu sobrement intitulé Divinity.
Divinity : Un trailer provocant comme on n’en fait plus
Ce qui frappe d’emblée avec cette annonce de Divinity, c’est la tonalité de la bande-annonce. Oubliez les teasers timides ou les cinématiques édulcorées que l’industrie nous sert en boucle. Larian nous a balancé un trailer viscéral, sombre et incroyablement provoquant. C’est une véritable bouffée d’air frais qui rappelle que le studio belge ne fait rien comme les autres. Cela faisait une éternité que je n’avais pas ressenti un tel frisson devant une annonce « AAA », cette impression d’être face à une œuvre qui ne fera aucune concession.
Le projet d’une vie pour Swen Vincke
Ce nouveau Divinity marque un retour aux sources, dans le monde de Rivellon, mais avec une ambition démesurée. Swen Vincke, le patron du studio, est formel : c’est la première fois qu’ils se sentent prêts à appeler un jeu simplement « Divinity ». C’est l’aboutissement de tout ce qu’ils ont appris, le jeu « ultime » qu’ils rêvaient de créer depuis leurs débuts.
Le pitch donne le ton : les Dieux ne répondent plus, le monde saigne et de nouvelles puissances s’éveillent. Même si vous n’avez jamais touché aux précédents Original Sin, ce titre est conçu comme un nouveau départ. Préparez-vous, car si Divinity garde la même qualité d’écriture et de liberté que BG3, nous sommes face au futur monstre du jeu vidéo.

