Ça vaut quoi aujourd’hui ? (avis) – GTA IV : The Lost and Damned, biker boyz

avis GTA IV : The Lost and Damned

Ça vaut quoi aujourd’hui ? (avis) – GTA IV : The Lost and Damned, biker boyz

Salut les bikers, et bienvenue dans cet avis C.V.Q.A sur GTA IV : The Lost and Damned.

Pour ceux dans le fond qui ne savent pas ce qu’est ce titre, il s’agit d’un DLC pour GTA IV, sorti initialement en 2009.

Dans cette aventure, on n’incarne pas Niko Bellic, le héros de l’aventure principale. Mais Johnny Klebitz, un biker membre du club des Lost MC.

Est-ce presque 15 ans plus tard, les aventures de Johnny sont toujours intéressantes à parcourir ? C’est ce que nous allons découvrir dans cet avis sur GTA IV : The Lost and Damned.

Biker en retard

Avant de rentrer dans le vif du sujet, vous en avez l’habitude, on va parler de ma relation et de mon historique avec le titre abordé. Il faut savoir que la franchise Grand Theft Auto est l’une des franchises les plus marquantes pour moi depuis mon enfance.

J’ai tout simplement été émerveillé par la liberté offerte à l’époque sur GTA III sur ma PS2. J’avais découvert un titre où tout était possible. Puis Vice City que j’avais fortement apprécié. Puis surtout San Andreas qui reste encore aujourd’hui comme mon opus favori de la franchise.

La découverte de GTA IV à sa sortie m’a totalement marqué.

On pourrait penser qu’en seconde position vient GTA V, mais non. Ce dernier est sur la dernière marche du podium. A la deuxième place vient GTA IV, et son histoire poignante avec Niko Bellic. La découverte d’un Liberty City en HD m’a totalement marqué à l’époque sur Playstation 3.

A l’époque, deux DLC solos été sorti quelques temps après pour ce GTA 4. Tout d’abord GTA IV : The Lost and Damned, nous mettant dans l’univers de bikers et dont nous allons parler aujourd’hui. Et GTA IV : The Ballad of Gay Tony, un contenu sorti quelques mois plus tard (et que vous retrouverez peut-être dans quelques semaines ici).

Je n’avais pas du tout eu l’occasion de faire ces DLC il y a 15 ans. Mais mieux vos tard que jamais et je me suis enfin penché sur ce TLAD, pour le meilleur et pour le pire (enfin pas trop).

avis The Lost and Damned

Road and death

Voilà pour l’historique, parlons désormais de ce que raconte de GTA IV : The Lost and Damned. Il nous place dans la peau de Johnny Klebitz, un biker membre du gang des Lost MC. Ce dernier est vice-président du club, et l’aventure débute avec la sortie de prison de Billy Grey.

Billy est un chef totalement anarchique, un peu fou sur les bords, et toujours dans la décadence la plus totale. Johnny ayant un tempérament un peu plus réfléchi, une bataille interne va faire rage au sein des Lost, mais également avec les gangs rivaux.

Globalement, le scénario de The Lost and Damned est dans le plus pur style des histoires de la franchise. On n’est pas sur quelque chose de super cérébral, mais ça fonctionne super bien, avec un casting haut en couleur et un certain cynisme. On le ressent notamment dans le fait que les Lost sont à la fois craint, mais aussi moqué par leur côté parfois un peu ringard.

L’histoire de The Lost and Damned est dans le plus pur style des histoires de la franchise.

Johnny est également un personnage intéressant. Il n’est pas forcément le plus malin, ou le plus charismatique des protagonistes de la franchise, mais il a un charme certain. On sent que c’est une personne en totale dissonance avec le monde dans lequel il vit. Il veut à la fois la paix, mais ne supporte pas non plus l’autorité.

Je comprends totalement l’attachement que certains joueurs ont pour lui. Ce n’est pas un good guy, mais l’enchainement de trahisons et mésaventures qu’il va vivre nous rende d’autant plus empathique.

Ce que je regrette un peu en revanche, c’est la rapidité dans le déroulement des évènements. Il ne faut pas perdre de vu qu’il ne s’agit initialement que d’un DLC. mais le tout est un peu trop vite jeté, et j’ai donc eu un peu de mal à m’attacher comme je l’aurais voulu à la bande des Lost MC.

Biker for life

Concernant le gameplay, je ne vous ferais évidemment pas l’affront de vous expliquer en quoi consiste un GTA, je pense que tout le monde connait.

Si vous avez joué à GTA IV vous ne serez pas dépaysé, car évidemment le titre en reprend les mécaniques. J’ai remarqué que 15 ans plus tard les gunfights ont pris un petit coup de vieux et manquent peut-être un peu de punch désormais.

Concernant la conduite, celle de ce 4ème épisode a toujours été spéciale. Notamment avec des véhicules un peu plus lourds, demandant un réel apprentissage pour être pris en main. Mais évidemment ce qui intéresse ici c’est la conduite des motos. Il n’y a rien à redire de ce côté, Johnny a une grande aisance. On ressent d’ailleurs la différence avec Niko Bellic, le héros de l’aventure principale.

J’ai ressenti ce plaisir un peu régressif de jouer à un GTA durant mon aventure.

Evidemment, je ne m’attendais à rien de révolutionnaire en jouant à TLAD. Mais j’ai ressenti ce plaisir un peu régressif de jouer à un GTA. J’ai vraiment passé un bon moment manette en main.

Les missions principales sont dans le plus pur style de la franchise. Mais elles n’inventent pas grand-chose et ne sont peut-être pas dans les plus marquantes. Idem pour le contenu annexe qui est un peu chiche avec quelques courses de moto, et des affrontements de gangs. Rien de très novateur, ni d’engageant.

La physique c’est important

Avant de parler technique, je tenais à parler de la durée de vie dans cet avis sur GTA IV : The Lost and Damned. Il m’a fallu 8 heures pour voir défiler le générique final. On peut rajouter quelques heures si on veut parcourir tout le contenu annexe. Je trouve cela plus que correct pour un titre qui est à la base seulement une extension.

Pour information, j’ai parcouru le titre sur PC. Avec un réglage assurant une résolution en 4K et 60 image par seconde. Ce qui est évidemment largement supérieur à ce qu’on pourrait trouver sur PS3 ou Xbox 360. Cela a peut-être aidé, mais je n’ai pas du tout senti une technique à la ramasse. Certains points ont peut-être un peu veilli, mais on sent qu’on était sur le haut du panier de l’époque.

Même 15 ans plus tard, la physique des corps et des véhicules est toujours assez bluffante.

Malheureusement, il faut aussi souligner que le titre était réputé pour sa mauvaise optimisation technique sur PC à l’époque, et c’est toujours le cas. J’ai dû parcourir quelques forums et autres posts de blog de joueurs pour trouver le bon réglage graphique pour jouer sur mon PC de 2024. En effet, je vous invite à bien rester en 60 Hertz notamment, sinon vous allez avoir quelques bugs plutôt pénibles.

Une chose qui m’impressionnait quand j’ai découvert GTA IV, c’était son moteur physique. Que ce soit le mouvement des corps en cas de chutes ou d’impacts, ou encore des chocs sur les carrosseries, j’ai toujours été impressionné par le travail de folie de Rockstar Games. C’est encore une fois le cas sur ce TLAD.

Enfin, parlons un peu de la bande-son pour finir. Il n’y a absolument rien à redire, le doublage est d’une très grande qualité. Et les musiques mise en avant sont dans le plus pur thème rock/biker de l’aventure.

Fiche d’identité du jeu

  Edité parRockstar Games  Public+18
  Développé parRockstar Games  Fourni par l’éditeurNon
  Date de sortie17/02/2009  Testé surPC
  PlateformesPC, PS3 et Xbox 360  Temps de jeu8h

POINTS POSITIFS

POINTS NÉGATIFS

Johnny, un personnage très attachant Une histoire un peu trop expédiée
Un moteur physique toujours aussi impressionnant Des problèmes d’optimisations toujours présents
Des mécaniques efficaces et plaisantes Des missions et un contenu annexe peu marquants
Une ambiance bikers qui fonctionne bien
Un scénario plein de cynisme et dans le plus pur style GTA
Une bande-son au top

Note : 16/20

Quand j’ai attaqué cet avis sur GTA IV : The Lost and Damned, j’avais un peu peur de trouver un jeu qui accuse un peu trop le poids des années. C’était oublié que les jeux de Rockstar Games était un certain standard de l’excellence à l’époque, tout comme ils le sont encore aujorud’hui. J’ai finalement découvert une aventure peut-être un peu trop expedié, mais un personnage principale attachant malgré ses défauts, un gameplay toujours plaisant 15 ans plus tard, et une aventure à l’ambiance prenante et réussie. Si comme moi vous êtes un fan de la franchise de la première heure et que vous n’avez jamais fait ce DLC, je vous invite à le parcourir, vous devriez y trouver votre compte. En revanche si la série n’est pas trop votre tasse de thé, cette aventure ne devrait pas plus vous convaincre.

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