Avis – Wild Bastards, rogue western

avis Wild Bastards

Avis – Wild Bastards, rogue western

Salut les pistoleros, et bienvenue dans cet avis sur Wild Bastards !

Aujourd’hui, je vais vous parler de Wild Bastards, un titre sorti le 12 septembre 2024 sur PC, PS5, Switch et Xbox Series.

Il est développé par le studio Blue Manchu, notamment connu pour Void Bastards, un titre que j’avais apprécié à sa sortie à l’époque en 2019.

Est-ce que ce nouveau jeu, qui reprend les mécaniques de rogue-lite mais à la sauce western de l’espace et avec différents personnages jouables, est une réussite ? La réponse dans ces prochaines lignes.

Réveiller les Wild Bastards

On va crever l’abcès tout de suite, à mon avis, non, vous ne jouerez pas à Wild Bastards pour son histoire, ni son scénario. Enfin, le studio Blue Manchu a fourni un effort par rapport à son précédent titre tout de même.

Ici, on incarnera à tour de rôle les Wild Bastards, un groupe de brigand. À tour de rôle, car au début, vous en aurez uniquement deux, et il faudra libérer les 13 au total pour avancer dans l’aventure.

Le style spatio-western spaghetti fonctionne bien !

Une aventure qui se déroule dans un univers spatial à la sauce Void Bastards (peut-être le même d’ailleurs), mais le tout est saupoudrée d’une espère de surcouche western spaghetti. Le mélange peut paraître détonnant, mais fonctionne plutôt bien.

Comme je le disais, l’histoire ne vous changera surement pas la vie. Mais on sent un effort notamment sur l’écriture des personnages, qui ont tous des caractères tous très différents. Ils pourront d’ailleurs se disputer, ou au contraire former des « duos » particulièrement efficaces en combat. Mais ça, on va en parler dans le prochain paragraphe.

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Des haricots ?

Dans son premier jeu, Blue Manchu misait sur la génération procédurale, et ce sera encore le cas ici. On se retrouve donc avec des mécaniques de jeu de tir à la première personne assez classique, mais c’est bien dans sa construction que le jeu se veut original.

Le titre est découpé en plusieurs « galaxies », composées elles-mêmes de plusieurs planètes ou évènements, qui sont générées de façon aléatoire. Pour avancer dans l’histoire, il faudra aller au bout d’une galaxie, et secourir un des membres des Wild Bastards.

Sur chaque niveau que composent les galaxies, on pourra sélectionner de 1 à 4 Bastards. On sera sur une carte avec différents éléments, des ennemis, du loot à récolter, des atouts pour améliorer nos personnages etc. Le but sera de réussir à se téléporter au Drifter, le vaisseau de nos bandits.

Les Bastards pourront devenir des partenaires efficaces en duo, ou bien se détester et refuser de « travailler » ensemble.

Mais évidemment tout ne sera pas de tout repos. Le jeu se veut assez simple dans ses mécaniques, mais exigeants. En effet, la mort de tous vos personnages, et il faudra recommencer la galaxie depuis le début. Une mécanique assez importante sur les cartes aussi, c’est qu’il ne faudra pas trop trainer, car Chaste, le méchant du titre, enverra ses sbires pour vous pourchasser, et croyez-moi il vaudra mieux les éviter.

Bien que je vous conseille de parcourir le jeu en mode « normal » pour une expérience équilibré. Si la difficulté vous fait peur, les développeurs, on eut la bonne idée d’ajouter plusieurs modes de difficulté. Une bonne nouvelle en matière d’accessibilité.

Enfin, venons-en à la feature principale de Wild Bastards, les Bastards justement. Ces derniers ont tous des caractéristiques différentes, et en combat, vous pouvez utiliser qu’un duo au maximum. Il faudra donc choisir des duos complémentaires pour venir à bout de vos ennemis. Attention d’ailleurs, certains de vos acolytes pourront renforcer leur lien et devenir plus efficace, ou au contraire se fâcher et ne même plus vouloir « travailler » ensemble. Pour remédier à ça ? Une bonne boîte de haricots à partager ! (littéralement).

Wild Graphics ?

Commençons cette dernière partie concernant mon avis sur Wild Bastards. Même si les mécaniques sont solides, j’ai malheureusement trouvé que la formule de Wild Bastards s’essouffle un peu trop vite à mon goût. Il y a bien l’excitation à chaque fois que l’on débloque un nouveau personnage, afin de découvrir ses nouvelles capacités. Mais les dernières heures du titre m’ont paru un peu longue à force de toujours répéter la même boucle. Et pourtant, l’aventure vous prendra une petite dizaine d’heures seulement.

Concernant la technique, le jeu tourne parfaitement sur PC et je n’ai eu absolument aucun bug ou désagrément durant mes sessions de jeu. Il est vrai qu’il est aidé par sa direction artistique qui lorgne un peu du côté des comics, je trouve, et qui reprend celle déjà essayée dans Void Bastards, et qui avait su me séduire.

Le très bon doublage en anglais vient souligner les caractères bien différents de nos Bastards.

En revanche, j’ai trouvé les décors et différents lieux d’affrontements pas toujours inspirés esthétiquement, ni en termes de level design. On a parfois un peu de mal à se repérer, et les lieux ne sont pas particulièrement marquants visuellement.

Enfin, parlons un peu bande-son. Si la musique a su être discrète, mais efficace. Il faut noter le doublage en anglais des différentes protagonistes, qui est parfaitement dans le thème. En effet, il vient notamment souligner le très bon travail effectué sur le character design, avec des personnages hauts en couleurs et avec des tempéraments bien différents.

Fiche d’identité du jeu

  Edité parMaximum Entertainment  Public+16
  Développé parBlue Manchu  Fourni par l’éditeurOui
  Date de sortie12/09/2024  Testé surPC
  PlateformesPC, PS5, Switch et Xbox Series  Temps de jeu10h

POINTS POSITIFS

POINTS NÉGATIFS

Un univers original et travaillé …mais un scénario finalement assez creux
Des personnages avec des capacités variés Une formule qui s’essouffle un peu vite
La gestion des relations Des décors pas mémorables
Une direction artistique séduisante
13 personnages aux tempéraments bien différents

Note : 13,5/20

Wild Bastards part d’une très bonne idée à mon avis. Aligner la génération procédurale, dans un monde original et avec 13 personnages jouables aux caractéristiques différentes, fonctionne vraiment bien. Malheusement, je ne peux pas m’empêcher d’avoir un petit goût amer le concernant. Il manque un petit je ne sais quoi pour le faire passer au cran supérieur. Le titre est extrêmement solide, et je vous le conseille si vous aimez le genre. Mais j’ai fini par m’ennuyer un peu dans les dernières heures, à cause d’une formule s’essoufflant un peu vite. Ou bien peut-être que c’est simplement moi qui fais une petite indigestion de rogue-lite…

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