Avis – Super Kiwi 64, Good short time

Souvenez-vous… Un matin de Noël, à déballer une Nintendo 64 avec Mario 64, des souvenirs impérissables pour vous, probablement d’une grande nostalgie.

C’est peut-être ce qui est arrivé aux développeurs de Super Kiwi 64. Sorti le 2 décembre 2022, ce dernier nous propose de revivre les grandes heures de certains plateformers 3D de la console. Enfin, “heures” est un bien grand mot, puisque dans mon cas, il m’a fallu 1h04 pour le faire tranquillement, mais la majorité l’a fini en 47 minutes (Source : How long to beat).

Ça aurait pu être un défaut, mais ça serai oublier le tout petit prix du jeu : la modique somme de 2€99. Vous ne risquerez donc pas trop de votre temps ni de votre argent à l’essayer par curiosité.

Mais concrètement, ça vaut quoi ? Eh bien y faut admettre que c’est plutôt sympathique, c’est le genre jeu qui réussit partout sans être vraiment excellent sur un point. Sauf concernant la maniabilité du personnage et sa caméra. Pas une seule fois, je n’ai été dérangé par un souci quelconque, sur ce point-là, on est sur une réussite totale. Les plus observateurs me diront que ce n’est pas le premier essai du studio, et ça se ressent.

Les patounes, beaucoup de patounes

Pour ce qui est de l’objectif du jeu, ce dernier reprend les classiques de certains jeux de cette ère. Nous sommes face à huit niveaux où le seul objectif sera de ramasser des trucs et des machins pour finir le dit niveau et repartir de là où on est venu. Je vous vois déjà fuir à la lecture de ces mots, malheureusement ce Kiwi n’aura pas d’autres objectifs à nous proposer.

Mais là où il réussit son pari, c’est dans sa façon de se renouveler un petit peu à chacun des stages, comme une montée des eaux ou des plateformes ascenseurs. Mais notre petit kiwi sera aussi aidé par ses ailes à réactions lui permettant de planer. Ou alors de son long bec lui permettant de s’accrocher aux murs et d’éliminer les quelques personnages qui n’avaient manifestement pas demandé grand-chose.

Là où il réussit son pari, c’est dans sa façon de se renouveler un petit peu à chacun des stages.

Un petit duo de gimmick sympathique lui permettant de s’éloigner un poil de son système basique de collectathon, en plus de proposer des micros-énigmes au fur et à mesure de la progression. Donc oui, malgré son aspect simpliste, il arrive à dégoter ce supplément d’âme qui fait tout son charme. 

Good old time

Mais son charme, il ne le tire pas seulement de ses petites idées par-ci par-là. Si comme moi, vous êtes sensibles à cette esthétique du début de la 3D, et plus particulièrement de celle de la Nintendo 64, vous serez aux anges. Même si certains modèles de personnages hantent ces lieux, leur enlevant un petit peu son aspect tout mignon.

Je serais par contre un poil moins convaincu par l’ost, qui même si elle est sympathique se répète très vite. Mais ça n’a pas été assez suffisamment ennuyant pour réellement me déranger, et encore une fois, pour la poignée d’euros que demande le jeu, ça serait un petit peu trop aigri de notre part.

Si vous êtes sensible à l’esthétique du début de la 3D, et plus particulièrement de la Nintendo 64 alors vous serez aux anges.

À noter que les niveaux ne m’ont pas donné du fil à retordre, même si je confesse d’être allé sur YouTube pour finir deux niveaux dont j’avais bêtement raté certains objectifs. Et si vous voulez quelque chose d’un poil plus complexe, quelques niveaux bonus seront disponibles. Une petite histoire sera aussi présente, trop anecdotique pour en parler, mais pas assez pour vous la gâcher, malheureusement le jeu n’est disponible qu’en anglais, ce qui ne sera pas vraiment un souci 99% du temps de jeu.

Fiche d’identité du jeu

Note : 14/20

La note peut paraître sévère, mais comme mentionné plus haut, nous sommes en face d’un jeu qui ne se donne jamais l’occasion d’aller vraiment plus loin que son postulat de base. Mais est-ce que j’ai boudé mon plaisir pour autant ? Non, je vous le recommande les yeux fermés si vous avez une petite soirée de libre, encore plus si vous êtes de ce genre de personnes à apprécier les ramassages de bidules et de choses, ne vous en faites pas pour votre étrange passion, ici on vous comprend.