Avis – Nikoderiko : The Magical World, Crash mangouste
Salut les plateformeurs, et bienvenue dans cet avis sur Nikoderiko.
Le titre est développé par VEA Games, un petit studio indépendant chypriote. Il est sorti en octobre sur PS4, PS5, Switch, Xbox One et Xbox Series.
Si j’en parle aujourd’hui, c’est que contrairement à souvent pour les « petits » jeux, c’est la version PC qui est arrivée après. Le 6 décembre 2024 pour être très précis.
Est-ce que ce titre, très inspiré par Crash Bandicoot, mais aussi les plateformers de la génération PS1, est une réussite ? La réponse dans ces prochaines lignes.
Chasse aux trésors
Commençons cet avis sur Nikoderiko avec l’histoire du jeu. Evidemment, vous le savez, nous le savons tous. L’histoire d’un titre de plateforme n’est souvent pas folle, pas développé et un peu prétexte pour avancer dans le jeu.
On est totalement dans cela ici. On va incarner Niko, et/ou sa sœur Luna. Tous les deux sont des mangoustes (et non des bandicoot) avide d’or et de trésors. Ils vont découvrir une relique sur une île mystérieuse, et vont vouloir la récupérer, mais également mettre la main sur des tonnes de trésors.
Ils seront opposés à Grimbald, un méchant assez typique de ce genre de jeu. Il est le chef de la Cobring Gems Company, et a volé la relique. Parce qu’il est méchant, littéralement, comme dans tous bon plateformer.
On est sur une histoire prétexte, un peu comme à l’époque, et ça fait le boulot.
Voilà, vous l’aurez compris, on n’est pas dans un jeu de plateformes où le fond de l’histoire est important comme Gris ou encore Céleste. On est dans la veille école, mais ça fonctionne est c’est le plus important.
Je trouve juste que si l’on doit comparer. Avec des licences comme Crash ou Spyro notamment, et bien le charme fonctionne un peu moins bien. Notamment nos deux personnages jouables, et les divers PNJ qui ne sont pas très marquants ni charismatiques.
Une histoire de mangouste
Pour une énième fois dans cet avis sur Nikoderiko, je vais être obligé de parler de Crash Bandicoot. L’hommage, voir la forte inspiration sur la création de Naughty Dog est assez flagrante. Notamment dans le gameplay d’ailleurs.
Le titre va essayer de proposer pas mal de variété. Avec des niveaux en 2D, dans lequel il faudra arriver au bout du niveau en venant à bout des ennemis, mais aussi des différentes plateformes et pièges qui vont se dresser sur votre chemin.
Pour tous les habitués du genre, la prise en main est instantanée, et tous les poncifs du genre sont là. Niko peut sauter, glisser, prendre appui sur des plateformes et j’en passe. Le jeu est plaisant à jouer, il n’y a rien à dire, mais il manque peut-être un peu de folie, ou d’une feature qui ferait vraiment la différence pour être marquant.
L’hommage à Crash Bandicoot est assez flagrant.
En revanche, on ne peut pas lui reprocher son envie de toujours se renouveler dans les niveaux. On va avoir le droit a des niveaux en 3D vue de dos, ou même en mode poursuite comme on a déjà pu le voir (encore), dans Crash. Il y aura également quelques montures comme un dino, ou encore une chauve-souris. Bref, le jeu ne veut pas qu’on s’ennuie, et il y arrive plutôt bien grâce à un bon rythme et un renouvellement d’idées constant.
Concernant la difficulté, je trouve que Nikoderiko est un bon élève. Si vous êtes habitués au genre et que vous voulez juste voir le générique final, alors le titre ne devrait pas vous poser trop de problèmes. Même si quelques passages restent ardus, comme le boss final notamment. En revanche, si vous voulez tout débloquer, car il y a des secrets et des tas de collectibles à déverrouiller, alors vous allez avoir quelques passages bien difficiles.
Ooga Booga
Pour venir à bout de Nikoderiko, il ne vous faudra pas trop de temps. J’ai mis à peu près 8 heures pour voir défiler le générique final. Cela étant, le jeu est vendu 30€ seulement à plein tarif, je trouve cela totalement raisonnable. Tout en sachant que si vous voulez le 100%, il vous faudra quelques heures supplémentaires.
Du côté de la technique, le jeu m’a également fait penser à Crash Bandicoot. Que ce soit sa direction artistique, ou même l’ambiance générale du jeu, tout rappel un peu la célèbre coqueluche de la Playstation 1.
La durée de vie est plus qu’honorable, surtout pour un jeu vendu seulement 30€.
Il est à noté que sur PC le jeu tourne comme un charme. Je n’ai rencontré absolument aucun bug ou problème, mon aventure s’est déroulée sans aucun accro, ce qui est à souligner.
Enfin, j’ai trouvé la musique un peu discrète. Voir même un peu générique, tout comme le design et le charisme des personnages comme je le disais un peu plus haut finalement.
Fiche d’identité du jeu
Edité par | Knights Peak | Public | +7 |
Développé par | VEA Games | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 15/10/2024 | Testé sur | PC |
Plateformes | PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One et Xbox Series | Temps de jeu | 8h |
POINTS POSITIFS | POINTS NÉGATIFS |
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Une prise en main simple et efficace | Des héros peu charismatiques |
Des mécaniques classiques mais plaisantes | Il manque une vraie feature différenciante |
De la variété dans les niveaux et les situations | Un peu trop générique sur plusieurs points |
Une difficulté maitrisée | |
Une durée de vie honnête pour le tarif |
Note : 14,5/20
Nikoderiko : The Magical Wolrd est une expérience que je recommande chaudement à tous les fans de jeu de plateformes. Encore plus si vous voulez retrouver des sensations proches des premiers Crash Bandicoot de l’époque Playstation 1. En revanche, le jeu peine à être un peu plus que cela. Il n’arrive pas à se démarquer réellement, par une feature un peu différenciante, ou un univers et des personnages plus marquants. Les bases sont bonnes et solides, et j’espère une éventuelle suite avec un peu plus d’audace, vous venir chatouiller un peu plus la célèbre création de Naughty Dog.
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