Avis NBA 2K26, surveiller le rebond

Salut les amateurs de la balle orange, et bienvenue dans cet avis NBA 2K26 !

Depuis que je suis gamin, j’ai toujours pratiqué le football. Pour autant, un autre sport m’a toujours fait rêver, et j’ai toujours pris du plaisir à le regarder : le basketball. Et plus précisément, la compétition reine : la NBA, bien évidemment. J’avais des étoiles plein les yeux devant les exploits des Lakers de Kobe et Shaq (oui, j’étais un peu jeune pour Michael Jordan). J’ai donc constamment pris plaisir à jouer à ce sport… manette en mains.

À l’époque, je jouais surtout à NBA Live, la licence d’Electronic Arts. Mais depuis un peu plus de 10 ans, je suis tombé sur NBA 2K, et depuis, je passe chaque année ma centaine d’heures sur la licence. Un peu moins ces dernières années, il faut bien l’avouer, car elle m’a un peu déçu… Est-ce que ce NBA 2K26 saura me redonner un peu de goût pour le basket virtuel ? La réponse dans quelques lignes.

la carrière en lumière

La première bonne idée de ce NBA 2K26 vient dès la création de son joueur. Cette année, il est possible d’aligner son archétype sur des joueurs existants, qu’ils soient encore en activité ou de vraies légendes. De mon côté, j’ai choisi Dwyane Wade, parce que son style de jeu m’a toujours marqué.

Côté personnalisation esthétique, l’éditeur reste assez figé depuis des années. Les options sont nombreuses, mais ça manque de nouveautés. Le fameux scan de visage via l’appli MyNBA2K est toujours là, mais toujours aussi laborieux. Quand ça marche, l’immersion est renforcée, mais après près de dix ans d’existence, on aurait aimé une refonte.

Le fait de se fixer des objectifs par mi-saison et à la fois appréciable et motivant.

Le mode MyCareer 2026 propose un scénario baptisé Out of Bounds. On y incarne MP (encore et toujours), un lycéen du Vermont qui rêve de se faire drafter en NBA. Sans trop en dire, cette couche scénarisée reste réussie, et donne du relief au joueur que l’on incarne. C’est à mes yeux une excellente porte d’entrée pour s’impliquer dans l’évolution de son avatar.

Autre point fort : la progression par demi-saison une fois arrivé en NBA. On choisit un thème, des objectifs précis, et si on ne joue que les matchs clés, il n’y en a que six par demi-saison. Un énorme gain de temps qui évite l’écueil des 82 matchs interminables. De quoi donner envie de s’investir, sans se décourager.

MyGM : gestion et immersion

Le mode MyGM reste incontournable pour les amateurs de gestion. J’ai évidemment choisi les Lakers (pas de surprise), avec pour mission de retenir Luka Doncic et d’offrir un dernier titre à LeBron avant sa retraite (dans le jeu, précisons-le).

Le mode MyGM reste un incontournable.

La profondeur est toujours au rendez-vous : transferts, effectif, entraînements (que je préfère déléguer), tout est modulable. Le mode SimCast reste un bijou : on peut simuler les matchs et entrer en jeu quand la situation devient critique. Renverser un score dans les 6 dernières minutes reste un des grands plaisirs de ce mode.

Le plaisir du ballon

Le gameplay, c’est le cœur de la franchise. Cette édition 2026 confirme encore une fois la fluidité des mouvements. Les défenses sont plus gratifiantes, et les tirs bénéficient d’un timing mieux calibré. Le fameux “green release” varie en fonction du contexte (position, note du joueur, défense), mais le ressenti est particulièrement naturel cette année.

La défense est plus gratifiante cette année, et les contacts toujours plus réalistes.

Côté sensations, difficile de ne pas apprécier la variété des contacts et l’impact physique des joueurs. La défense reste parfois difficile à tenir face à certaines stars ultra-rapides, mais c’est peut-être plus proche de la réalité que du défaut.

Dans la raquette

Sur le plan technique, NBA 2K26 est une vitrine. Graphismes somptueux, animations peaufinées, ambiance de match irréprochable : tout est là. Sur PC, le titre tourne parfaitement, mais un conseil : désactivez le flou cinétique, beaucoup trop agressif par défaut.

Sur la plan technique, NBA 2K26 est toujours une vitrine.

L’habillage est une nouvelle fois à des années-lumière des autres simulations sportives. Comparé à EA FC, c’est le jour et la nuit. Rien que la présentation des matchs met une claque.

Et le reste ?

Comme précisé plus haut, je ne m’attarde pas sur les modes en ligne, MyTeam ou équivalents. Ce n’est pas ma vision du jeu vidéo, ni ce qui m’intéresse dans une licence comme NBA 2K. Si vous cherchez un avis détaillé sur ces aspects compétitifs et souvent monétisés, il faudra aller voir ailleurs.

Ici, c’est le solo qui m’intéresse.

Ici, c’est le solo qui m’intéresse : et sur ce terrain-là, 2K26 a réussi à me convaincre.

Tu cherches les VC ?

Impossible de terminer ce test sans évoquer les VC (Virtual Currency), toujours omniprésentes dans la licence. Que ce soit pour améliorer son joueur en MyCareer ou pour avancer plus vite, le jeu pousse clairement à passer à la caisse. On peut progresser en jouant, bien sûr, mais le rythme est lent, presque volontairement frustrant.

Les VC et les micro-transactions ternissent forcément l’expérience globale du jeu.

C’est dommage, car l’expérience solo perd en authenticité à cause de cette économie artificielle qui freine la progression. Si on veut éviter la tentation, il faut accepter de grinder longuement. NBA 2K reste un jeu de grande qualité, mais cette mécanique ternit forcément l’expérience globale.

Avis NBA 2K26 : fiche d’identité du jeu

Note : 16/20

Vous l’aurez compris, NBA 2K26 reste un vrai plaisir pour les fans de basket. Le gameplay est toujours excellent, l’écrin graphique magnifique, et il est toujours aussi satisfaisant de enchaîner les paniers manette en main. Le problème, comme pour toutes les simulations sportives annuelles, reste que se renouveler chaque année est difficile. À moins d’être un fan absolu, difficile de justifier l’achat systématique. Mais cela n’enlève rien à la qualité du titre : NBA 2K26 fera passer de très bons moments à tout fan de basket, même en dehors de la NBA virtuelle. Et oui, un peu moins de VC, ça ferait de bien à tout le monde. Mais rêver un peu, ça fait partie du jeu, un peu comme un supporter des Clippers qui attend chaque année son titre de champion…