Avis – Hellsweeper VR, De L’enfer à la VR, il n’y a qu’un pas
Aujourd’hui, j’ai la chance d’inaugurer un nouveau support de jeu sur ce site ! Et oui, on parle de la réalité virtuelle. Pour cette occasion, j’ai eu la chance de plonger au plus profond de l’enfer et j’ai vous donner mon avis sur Hellsweeper VR sur Meta Quest 2.
Disponible depuis septembre 2023, j’ai eu un bon mois pour m’immerger dans l’horreur la plus totale afin de vous dire, si oui ou non, Hellsweeper vaut un séjour en enfer.
Si vous traversez l’enfer, surtout continuez d’avancer
Hellsweeper VR est une aventure sous forme de Hack’n Slash avec une bonne dose de Roguelite ! L’ensemble est évidemment à jouer à la première personne au sein de différentes arènes à la Doom. L’aventure propulse le joueur dans les entrailles de l’enfer afin de récolter des objets destinés à se casser fissa de cet endroit peu accueillant.
Au global, l’histoire n’est pas franchement intéressante et ne sert que de prétexte afin de donner un minimum de contexte. Ce n’est jamais très passionnant et même rarement important à la compréhension de quoi que ce soit.
L’histoire n’est pas franchement intéressante et ne sert que de prétexte afin de donner un minimum de contexte.
L’envie de simplement passer toutes les séquences scénarisées arrive très rapidement tellement le pitch est cliché à mourir. Mais après tout, ce n’est pas ce que le joueur vient chercher en s’approchant d’un jeu promettant un univers frénétique à la Doom où l’histoire n’a jamais été le fer de lance (même si le lore revêt une importance capitale pour les fans). Par conséquent est-ce que le gameplay vient relever le niveau puisqu’il est le cœur de ce type de jeu ?
Maudire, c’est prier le diable
Et je peux vous dire que j’ai sacrément prié le diable … Parce que Hellsweeper, en plus d’être un jeu VR exigeant, est également l’ennemi des gens sensibles à la cybercinétose. Nausée, maux de tête, désorientation … Si vous ne connaissez pas les symptômes de la cybernétose et que vous n’avez jamais joué à la VR, Hellsweeper se porte garant de vous apprendre ce qu’est un vrai mal de transport !
MAIS, je ne suis que langue de vipère, car les développeurs ont bien compris que le jeu allait demander une résistance bien au-dessus de la normale à ces maux. Cette raison les a poussés à proposer un maximum d’option permettant de réduire aussi fort que possible ces intolérances. Paradoxalement, désactiver certains mouvements ou capacités rendent le jeu très plat et retire le charme de la liberté propre à la réalité virtuelle … Résumer facilement l’expression un mal pour un mal prend tout son sens.
Le jeu propose un maximum d’option permettant de réduire les effets de la cybercinétose.
Vous l’avez compris, en désactivant ce qui fait le sel du jeu, on peut rapidement se retrouver devant un jeu vous empêchant de profiter de son essence même. En raison de ce défaut, mon avis se focalise en fonction de ma propre sensibilité à la VR. Ici, impossible de jouer assis, il faut bouger un max !
1,2,3 3 démons, 3 vilains petits fripons …
L’autre nuit …Sans un bruit … Sont entrées dans ma maison… Et j’aurai bien aimé jamais ne les croiser. Car dans Hellsweeper, les démons ne sont pas là pour rigoler. Afin de les affronter, le jeu vous donnera la possibilité de vous armer d’une belle petite galerie d’armes. De l’épée à la masse, en passant par la magie et la télékinésie, la possibilité de jongler entre les pouvoirs permet de ne jamais s’ennuyer.
L’ensemble de l’activation des pouvoirs se fait facilement et ce n’est jamais compliqué d’anéantir du démon ( plus ou moins). Comme précisé plus haut, malheureusement, nous pouvons vite nous retrouver submergés par le nombre d’ennemis présent dans l’arène de combat … Et si comme moi vous avez désactivé certaines capacités liées à votre mal des transports, il peut s’avérer compliqué de réussir certains niveaux.
De l’épée à la masse, en passant par la magie et la télékinésie, la possibilité de jongler entre les pouvoirs permet de ne jamais s’ennuyer.
Et globalement, les options d’accessibilité ressemblent à tout ce qu’on connait en VR, vous pouvez vous déplacer en continu au joystick, faire des quarts de tour, vous téléporter, assombrir les coins de l’image, désactiver les courses sur les murs … La liste est vraiment longue et c’est louable de la part des développeurs !
Une fois tout ça prit en main, à vous de voir si vous aurez le courage et/ou la résistance nécessaire afin de venir à bout de la quinzaine des niveaux nécessaire à atteindre la fin du jeu. Les niveaux finissent par vite se ressembler et le bestiaire se répète. Ce n’est pas ouf, mais ce n’est pas non plus ce qu’on a pu voir de pire.
Un démon peut parfois en cacher un autre …
Pour un jeu VR sur le Meta Quest 2, Hellsweeper n’est pas spécialement moche et tourne bien. Mais la direction artistique des niveaux et des monstres tourne vite en rond et l’impression de voir ce qu’on a déjà vu 10000 fois ailleurs dans les autres productions se fait ressentir.
La direction artistique des niveaux et des monstres tourne vite en rond.
Jamais très inspiré, Hellsweeper donne l’impression d’être un enfer générique comme on a déjà pu en voir par centaine.
Edité par | Vertigo Games | Public | +18 |
Développé par | Mixed Realms | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 21 septembre 2023 | Testé sur | Meta Quest 2 |
Plateformes | PS VR2, Meta Quest, Steam VR | Temps de jeu | 10h de blurp |
Les points positifs | Les points négatifs |
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• Des belles options d’accessibilité… | • … mais qui plombent le gameplay et le fun |
• La palette des armes (pistolet, épée, masse, …) | • Une direction artistique générique |
• Des chouettes pouvoirs | • L’histoire nulle à mourir |
• Peut faire perdre du poids tellement il faut bouger |
Hellsweeper VR aurait pu être un rêve devenu réalité pour les fans de Doom, espérant une expérience de dégommage de démons en réalité virtuelle ! Malheureusement, chers joueurs, vos espoirs seront anéantis. Le jeu ne parvient jamais réellement à se rapprocher de ses modèles, même si certaines idées, comme le côté roguelite, auraient pu apporter une touche d’originalité.
Le jeu semble plus enclin à se saborder lui-même plutôt qu’à tirer pleinement parti de son potentiel. Vouloir toujours en proposer plus n’est pas toujours la solution.
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