Avis – Final Fantasy VII Rebirth, c’est chocobon
Salut mes petits chocobos, et bienvenue dans cet avis sur Final Fantasy VII Rebirth !
Avant de commencer à parler de ce titre, je devais vous dire à quel point c’est un honneur pour moi de pouvoir le tester. Un grand merci donc à Lu61, ainsi que Square Enix, grâce à qui je peux vous proposer ce contenu.
Revenons-en à nos moutons. Final Fantasy VII Rebirth est la suite du remake de Final Fantasy VII. Ce dernier est sorti en 2020. Cette seconde partie est arrivée en exclusivité sur Playstation 5 le 29 février dernier.
Est-ce que la suite de la refonte des aventures de Cloud et sa bande est à la hauteur des espérances ? Ou est-ce que l’on est devant une tentative ratée ? La réponse dans ces prochaines lignes.
Tidus le grand
Pour commencer cet avis sur Final Fantasy VII Rebirth, vous savez que j’aime bien parler du contexte dans lequel j’ai abordé mon aventure. Il faut savoir que je suis un fan de la licence Final Fantasy. Mais je n’ai pas eu la chance de faire Final Fantasy VII à l’époque, j’étais un peu trop jeune.
Le coup de la nostalgie de ses personnages ne fonctionnera donc pas sur moi. Même si je connais l’aura et la légende cet opus de la franchise.
Malgré tout, je ne suis pas un novice concernant la licence de Square Enix. Mon premier Final Fantasy est Final Fantasy X, que j’avais particulièrement adoré et qui garde une place spéciale dans mon cœur de joueur.
Le coup de la nostalgie ne fonctionnera pas sur moi.
J’ai également pu m’essayer aux derniers opus de la franchise, comme le 15 que j’ai plutôt apprécié. Mais aussi le 16 l’année dernière, dont vous pouvez retrouver mon avis juste ICI.
Concernant ce Final Fantasy VII Rebirth, je le débute avec mon expérience et mon affection que j’ai eu pour son histoire après avoir parcouru la première partie du remake. Ainsi que le DLC consacré à Yuffie, mais aussi Crisis Core Reunion (lien du test).
Mako j’ai mal à la tête
Cette petite introduction étant terminée, on va pouvoir parler de l’histoire de ce Final Fantasy VII Rebirth. Il faut savoir qu’elle prend place directement après les évènements du remake. Même si Square Enix a eu la bonne idée d’intégré un résumé plutôt bien fichu, je ne peux que vous conseiller de parcourir cette première partie afin de bien comprendre tous les tenants et aboutissants.
Si vous le pouvez, parcourir Crisis Core Reunion sera un vrai plus également à mon goût. Mais rassurez-vous, l’histoire restera compréhensible si ce n’est pas le cas.
D’ailleurs, elle parle de quoi cette histoire ? Et bien on continue de suivre les aventures de Cloud, Tifa, Aerith et consort. Ces derniers sont des membres du groupe Avalanche, une organisation qui lutte pour la survie de la planète. Cette dernière est en péril à cause notamment de l’utilisation abusive de la mako (l’énergie vitale du monde) comme d’une ressource énergétique par la Shinra, une organisation surpuissante et peu scrupuleuse.
L’histoire est évidemment une grande force de ce Final Fantasy VII Rebirth.
Dans Rebirth, vous allez parcourir plusieurs lieux du monde afin de continuer votre combat écologique. Mais ce ne sera pas tout, il faudra aussi réussir à arrêter Sepiroth, un guerrier légendaire qui menace également la sécurité de la planète.
Je vais bien évidemment rester succinct dans mon analyse de l’histoire, mais c’est évidemment une très grande force du titre. Le casting de personnage est toujours aussi intéressant, même si certains sont un poil cliché (surtout pour les antagonistes de la Shinra). De plus, il faudra savoir jongler entre les moments très sérieux voir grave de l’aventure, et une légèreté parfois déconcertante. Personnellement, j’adore totalement cette ambivalence, mais il faut savoir où on met les pieds.
Le tour du monde à dos de chocobo
Si vous avez parcouru la première partie de ce remake. Vous avez peut-être pesté contre le dirigisme, et l’aspect couloir du monde. Exit ici l’aspect couloir, et bonjour à la formule open-world. De plus, nos personnages sont moins sur des rails et pourront notamment grimper, sauter et se déplacer avec des moyens de locomotion assez variés. Allant notamment du Chocobo, en passant par le gyropode ou encore un énorme 4×4.
Attention toutefois, on n’est pas non plus sur du free-run à la Assassin’s Creed. D’ailleurs, une zone en particulier, la jungle de Gongaga, m’a fait vraiment sortir de mes gonds tant sa verticalité et son aspect labyrintique la rende pénible à parcourir.
Outre l’exploration, qui dit open-world dit forcément tout un tas de choses annexes à faire. Si c’est quelque chose que vous appréciez, alors vous allez être servi. Que ce soit des tours à activer, des contrats de chasses ou encore des quêtes secondaires scenarisées. Final Fantasy VII Rebirth coche toutes les cases de l’open-world de ces 10 dernières années.
Malheureusement, à mon goût il en prend aussi un peu les défauts. Cette surabondance de choses à faire est parfois un peu destabilisant voir decourageant. Surtout que la formule se repète sur 6 zones differentes. J’ai eu le courage d’en compléter 4 entierement, puis j’ai abandonné.
La surabondance de choses à faire peu parfois être déstabilisant voir décourageant.
Heureusement, le titre sait être juste sur d’autres aspects. Notamment le rythme de sa quête principale. Cette dernière offre des moments memorables, et aussi une grande variété de situation. Vous allez pouvoir effectuer enormément de mini-jeux, que j’ai trouvé reussi pour la plupart.
Mention speciale au Queen’s Blood. Un jeu de carte qui m’a totalement happé et dont j’ai parcouru tous les duels possibles. La dernière fois que j’ai passé autant de temps dans un jeu dans le jeu, c’était sur le Gwyn de The Witcher 3. Donc Square Enix, si vous voulez sortir un standalone du Queen’s Blood, c’est avec plaisir !
Combats en équipe
Continuons cet avis sur Final Fantasy VII Rebirth, et parlons un peu de ces combats. Malgré le fait qu’on soit sur une seconde partie, le titre sera assez lent en début de jeu. Notamment pour vous montrer ses mécaniques et les différents tutoriels.
Les affrontements fonctionnent toujours aussi bien, et reprennent grosso modo le style de Final Fantasy 7 Remake. On a donc le droit à de l’action en temps réel, dans laquelle on peut arrêter le temps pour lancer des sorts, ou autres compétences de nos personnages.
On est donc à mi-chemin entre un RPG au tour par tour et un RPG avec des combats en temps réel. Je trouve que cette approche fonctionne toujours aussi bien. Elle permet à la fois d’avoir des combats dynamiques mais aussi avec une bonne dose de tactique.
Les combats restent dans la lignée de Final Fantas VII Remake, mais ils fonctionnent toujours aussi bien.
La petite mécanique nouvelle, ce sont les actions synchronisées. Ces dernières permettent, comme leurs noms l’indique, d’effectuer des attaques conjointes entre 2 personnages. En plus de ça cela, il y a également les compétences synchronisées. Il faudra pour cela remplir les jauges de 2 de vos personnages pour réaliser une attaque dévastatrice.
Vous l’aurez compris, les combats fonctionnent une fois encore très bien. Ce qui m’a en tout cas un petit peu plus déçu, c’est l’arbre de compétences de ce Final Fantasy 7 Rebirth. Je l’ai effectivement trouvé un petit peu fouillis. On débloque au fur et à mesure avec des points d’expérience d’équipe, notamment les différentes compétences. Mais je ne le trouve pas toujours très clair, et surtout pas des plus malléables.
Le feu et la glace
Attaquons cette dernière partie en parlant un petit peu de la durée de vie du titre. Si vous voulez le parcourir en ligne droite, il vous faudra une bonne quarantaine d’heures. Plus du double si vous voulez tout découvrir. Comme je l’ai déjà répété un petit peu au-dessus, le jeu m’a un petit peu découragé dans sa façon parfois d’étirer un peu en longueur ses passages de façon trop artificielle à mon goût.
Le titre propose vraiment énormément de variétés, ce qui est un point positif, mais il en fait peut-être un petit peu trop, ce qui peut le desservir.
On ressent également cette dualité, notamment dans la technique du titre. Effectivement, le jeu est parfois absolument splendide. Le tout grâce à une direction artistique magnifique. Mais également grâce à des décors somptueux comme par exemple le Gold Saucer, ou encore Cosmo Canyon.
Final Fantasy est connu pour ses musiques géniales, et ce Final Fantasy VII Rebirth n’échappe pas à la règle.
Mais à d’autres moments, on a des textures vraiment très baveuses, on a même l’impression que les objets n’ont pas été forcément terminés tellement c’est flou. De plus ; Le mode performance du titre affichait un flou absolu. Heureusement, cela a été patché et ce mode est désormais bien plus agréable.
Enfin, parlons de la bande son, et là c’est un sans faute absolue, elle est tout simplement extraordinaire. Final Fantasy est réputé pour la qualité de ses musiques. Ce Final Fantasy 7 Rebirth n’échappe pas à la règle. J’ai passé toutes les semaines où j’ai parcouru le titre à siffloter les différents airs que j’ai pu entendre durant mes aventures.
De plus, il faut également souligner le doublage en français qui est de très haute volée et fait parfaitement le travail. Je n’ai même pas eu à essayer un doublage dans une autre langue.
Fiche d’identité du jeu
Edité par | Square Enix | Public | +16 |
Développé par | Square Enix | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 29/02/2024 | Testé sur | PS5 |
Plateformes | PS5 | Temps de jeu | 60h |
POINTS POSITIFS | POINTS NÉGATIFS |
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Une histoire avec des moments vraiment marquants | … mais un peu trop étiré en longueur |
Pas mal de variétés et de mini-jeux | … mais parfois peut-être un peu trop |
Une direction artistique et des paysages grandioses | … mais une technique pas toujours à la hauteur |
Des combats toujours aussi efficaces | Une formule open-world un peu trop convenue |
Un vrai sentiment de road-trip | |
Une durée de vie très solide | |
Une bande-son exceptionnelle | |
Le Queen »s Blood | |
Des personnages attachants |
NOTE : 17/20
Vous l’aurez compris dans cet avis sur Final Fantasy VII Rebirth. Oui, cette seconde partie du remake des aventures de Cloud et compagnie est une réussite. Toutefois, je ne peux pas non plus dire qu’on est devant le GOTY 2024 avec certitude. La faute à quelques défauts un petit peu dommageable. Notamment une formule open-world un peu trop convenue, et une histoire qui s’étire un peu trop en longueur inutilement. Malgré tout, le titre de Square Enix est une réussite. Notamment grâce à son histoire marquante, ses combats toujours aussi efficaces, ses mélodies grandioses et sa direction artistique séduisante. Si vous êtes fan et nostalgique de la licence, vous y trouverez sûrement votre compte. Même si je pense que ce FF7 Rebirth n’est pas le jeu du siècle, il n’en reste pas moins un titre génial, et sur lequel j’ai passé des moments mémorables.
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