Avis Ea Sports FC 26, le football il a changé

Salut les footeux, et bienvenue dans cet avis EA Sports FC 26 !

Vous savez, je joue au foot depuis mon enfance. Donc forcément, les jeux de foot ont une place prépondérante dans ma vie de gamer. J’ai tout essayé : de FIFA 98, à Liberogrande, en passant par Soccer Life, PES (évidemment), puis la renaissance de FIFA à la fin des années 2000. Bref, on peut dire que j’en ai vu défiler des terrains virtuels.

Pour autant, le paysage footballistique dans le monde du jeu vidéo a bien changé. PES a péri, et est devenu Efootball, un titre qui arrive à trouver son public malgré son modèle controversé. Et puis il y a EA Sports FC, nouveau nom de FIFA, qui continue de sortir chaque année, de cartonner dans les ventes, et de générer toujours plus d’argent grâce à son mode Ultimate Team.

Ce n’est pas facile de parler d’un jeu qui ressort chaque année, avec plus ou moins de nouveautés. Même quand on est un afficionado de ce sport. Est-ce que EA Sports FC 26 est l’avis footballistique de trop pour moi ? Est-ce que je vais vous le conseiller à la fin de ces paragraphes ? La réponse dans quelques lignes…

La pelouse glisse

On va rentrer tout de suite dans le vif du sujet. Mon premier contact avec EA Sports FC 26 a été : catastrophique. J’ai lancé le mode carrière avec l’OM, comme chaque année. Sur le papier, les premières impressions sont plutôt bonnes : énormément de personnalisation, des réglages précis du gameplay, tout pour façonner sa partie à sa guise.

J’ai choisi le fameux gameplay “authentique”, censé apporter plus de lenteur au jeu et privilégier la construction par les passes. Bref, un mode moins nerveux, plus posé que le mode compétitif en ligne type FUT.

Et là, j’ai déchanté. Dès les premiers ballons, j’ai trouvé que c’était beaucoup trop rapide. Les joueurs n’ont aucune inertie, j’ai l’impression qu’ils flottent sur la pelouse, qu’ils pèsent 200 grammes. Les contacts sont aléatoires et peu réalistes.

Parfois, FC 26 ressemble à Fifa Street, mais à 11 contre 11.

Premier match en niveau légendaire, et je gagne 4‑0. Alors que je n’avais pas touché à FC 25 depuis novembre 2024. Mes appels en profondeur sont létaux, mes remises et appuis aussi. Je me demande vraiment où je suis tombé.

Peut-être que mon problème vient du fait qu’après la mise à jour d’octobre de l’année dernière, je me suis tourné vers Football Life 25, une version ultra-modifiée de PES 2021, avec rythme lent et physique réaliste. Du coup, revenir à FC 26, c’est comme jouer à FIFA Street, mais à 11 contre 11. Heureusement, après deux grosses mises à jour, le mode authentique est devenu un peu plus lent : la lumière est revenue dans le stade. Ce n’est pas parfait, mais c’est plus agréable.

C’est de Zarbi

J’ai décidé de me concentrer sur les modes solo, comme je le fais toujours. Le mode manager et le mode carrière joueur sont mes terrains de jeu préférés. Le mode FUT, lui, est devenu une usine à loot boxes et un terrain toxique pour ceux qui recherchent du jeu pur, donc j’évite soigneusement.

Dans le mode carrière manager, la personnalisation est ultra poussée. On peut régler quasiment tous les paramètres : curseurs du gameplay, difficulté des transferts, gestion des entraînements (que j’ai personnellement désactivée), et même activer de nouveaux événements aléatoires qui viennent pimenter la partie. Ces derniers apportent une petite surprise narrative et des situations inédites, ce qui est plutôt sympathique.

Le mode carrière joueur est tout aussi personnalisable. J’ai testé avec un joueur au potentiel moyen (70 de général) en Ligue 2 française, avec Clermont Foot, mon club local. Les premières parties ont été challengeantes, mais c’était plaisant, surtout pour ceux qui aiment jouer en “roleplay”, avec un joueur dont il faut gérer l’évolution.

Etre remplaçant en ligue 2 avec le Clermont Foot et sélectionné au bout de 4 rentrées en jeu avec le Portugal, c’est pas ma définition du réalisme.

Cependant, le réalisme a pris un sacré coup quand, après seulement quatre matchs avec ce joueur, je me suis retrouvé sélectionné pour le Portugal, malgré mon faible potentiel et mon temps de jeu limité. Là, toute immersion et motivation se sont envolées. C’est le genre d’incohérence qui peut faire décrocher même les plus passionnés.

En résumé, EA FC 26 propose des modes de jeu riches, avec une personnalisation poussée et une approche roleplay intéressante, mais certaines incohérences peuvent rapidement casser la magie du réalisme.

R2 vite vite

Côté gameplay, EA FC 26 ne déçoit pas par sa physique du ballon, qui reste cohérente et crédible, mais le reste pêche un peu. Les joueurs paraissent toujours trop légers, comme s’ils flottaient sur la pelouse, et les contacts manquent de réalisme, ce qui rend les affrontements parfois artificiels. Le jeu va trop vite, même en mode “authentique”, et cette sensation de vitesse excessive gâche un peu le plaisir.

Les tacles glissés restent propres, et les gardiens sont un peu plus organiques qu’avant, avec des réactions plus naturelles, mais cela ne suffit pas à compenser certains défauts. Il est toujours beaucoup trop facile de marquer sur corner, et les passes en profondeur sont trop létales, surtout avec des appels d’attaquants parfaitement synchronisés. Du coup, la construction du jeu passe souvent au second plan.

EA FC 26 ne déçoit pas sur la physique du ballon.

L’IA reste loin d’être parfaite. Les gardiens relancent presque systématiquement à la main, ce qui rend l’interception presque trop simple si on sait lire le jeu. Certaines situations deviennent donc prévisibles, ce qui casse un peu le réalisme.

En résumé, EA FC 26 propose un gameplay solide sur le ballon, mais le jeu reste trop rapide, les joueurs sont trop légers, et certains aspects comme les corners, les passes en profondeur et l’IA prévisible nuisent à l’immersion. On sent que le jeu est agréable à la base, mais il reste difficile de retrouver le plaisir d’un vrai match réaliste.

Ballon d’or

Sur le plan technique, EA FC 26 est propre et soigné. Le jeu reste beau, les joueurs bien modélisés, et on retrouve toujours plus de vrais modèles ce qui apporte un vrai plus à l’immersion. Les stades, les animations et les textures tiennent bien la route : rien à redire de ce côté-là, c’est du solide.

Côté immersion, il y a quand même des couacs. Par exemple, en mode carrière Ligue 1, seul Luis Enrique est incarnable en tant que coach, ce qui est un peu tristounet et limite les options pour personnaliser son expérience. La musique, en revanche, reste très bonne, fidèle à ce que l’on attend d’un opus EA Sports FC.

Sur le plan technique, EA FC 26 est propre et soigné.

En revanche, le commentaire est devenu un vrai calvaire. Le duo Omar Da Fonseca et Benjamin Da Silva est insupportable. Et pourtant, j’étais le premier à les réclamer après Menes-Mathoux mais là, non. Franchement, j’en peux plus, ça gâche un peu le plaisir et c’est parfois préférable de jouer sans, ou avec des commentaires dans une autre langue.

Avis EA Sports FC 26 : Fiche d’identité du jeu

Note : 11/20

Vous l’aurez compris, cet avis EA Sports FC 26, c’était le test footballistique de trop pour moi. Pas que le jeu soit mauvais : les fans de FUT ou de parties en ligne y passeront sans doute des centaines d’heures encore et encore. Mais moi, je cherche autre chose. Je veux un jeu de foot pour son mode solo, pour son réalisme, pour ces sensations qui me donnent l’impression de vivre un vrai match de haut niveau. Et sur ce point, j’ai été déçu. Le jeu m’a même fait regretter Football Life 26, que je vais tester dès que possible.

C’est dommage, parce que le potentiel est là, mais il est une fois de plus gâché par l’accent mis sur FUT, sa vitesse et ses loot-boxes, au détriment de ce que j’aime avant tout : la beauté des duels, la science tactique et le vrai esprit d’équipe. Au final, EA Sports FC 26 reste un titre solide pour ceux qui aiment le jeu rapide et compétitif, mais pour les amateurs de football authentique, l’expérience solo laisse un goût amer.