Avis – Dragon Ball Sparking Zero, nostalgie sayanesque
Salut les « Supers Guerriers » et bienvenue dans cet avis sur Dragon Ball Sparking Zero !
Je crois que je n’ai pas vraiment besoin de vous présenter le manga culte de Akira Toriyama ? Même si vous ne l’avez jamais regardé, ou lu, vous connaissez forcément.
Dragon Ball Sparking Zero c’est la dernière adaptation vidéoludique du manga. Il est sorti le 11 octobre dernier sur PC, PS5 et Xbox Series. Mais attention, ce n’est pas n’importe quelle adaptation. Il s’agit en faite de la suite de Budokai Tenkaichi 3, un titre mythique pour de nombreux fans.
Alors, retour aux sources réussi, ou simple lettre de nostalgie un peu ratée ? La réponse dans ces prochaines lignes.
Madeleine de Toriyama
Avant de rentrer dans le vif du sujet concernant cet avis sur Dragon Ball Sparking Zero, on va parler de ma relation avec la franchise. Vous savez que je trouve important de contextualiser le rapport à une œuvre pour mieux comprendre l’avis de l’auteur, c’est donc ce que je vais faire.
Il faut savoir que Dragon Ball, c’est le premier manga que j’ai regardé. Je suis né en 1993, et j’ai des souvenirs presque émus de ce manga. Je me souviens que j’enregistrais les épisodes chaque midi (je ne sais plus sur quelle chaine c’était diffusé, mais ce n’était pas le Club Do à ce moment) sur une VHS. Pour ensuite pour le regarder tranquillement l’épisode du jour avec mon grand-frère le soir. C’étaient mes premiers émois avec un manga, et en plus de cela, ça me rappel des moments doux et heureux de ma vie. Bref, l’histoire d’amour a commencé ici.
Il faut savoir que Dragon Ball, c’est le premier manga que j’ai regardé.
Ensuite, j’ai joué à quelques jeux Dragon Ball, notamment les jeux Playstation 1 qui n’était pas fameux. Puis j’ai découvert Dragon Ball Budokai (premier du nom). Un jeu de combat en 3D particulièrement efficace. Je n’ai ensuite pas lâché la licence, allant de Budokai 1 à 3, puis de Budokai Tenkaichi 1 à 3.
J’ai passé énormément d’heures en solo sur le titre, et surtout sur Budokai Tenkaichi 3 que je trouvais assez exceptionnel. J’ai également des souvenirs de nombreux affrontement avec mes potes sur Playstation 2 sur ce titre. Pour la petite histoire, l’autre nom de Budokai Tenkaichi, c’est Dragon Ball : Sparking. Donc oui, Dragon Ball Sparking Zero est bien de la même licence, et c’est donc le premier titre de cette adaptation depuis 2008 (date de la sortie de BT 3 sur WII en Europe).
What If
Si vous avez l’habitude de me lire, vous le savez ici, je ne vais pas spécialement aborder le mode multijoueur. La seule chose que je vais préciser c’est que de ce que j’ai pu voir sur le mode en ligne que je n’ai pas moi-même essayé, il y a pas mal de problèmes, notamment avec un personnage qui ressort et qui est beaucoup plus fort que les autres Gogeta Super Saiyen 4. Je ne vais pas plus m’appesantir là-dessus. Vous trouverez sûrement d’autres tests qui en parleront plus et surtout mieux que moi.
A mon époque, je jouais au Dragon Ball pour le mode histoire. C’est évidemment toujours le cas ici. Le mode histoire, il s’appelle mode de combat. Tout d’abord, il faut savoir qu’il ne suit pas linéarité du manga mais va nous proposer de jouer plusieurs personnages différents. On passe des classiques Goku à Vegeta en passant par Piccolo voire même Trunks du futur (et quelques surprises).
J’ai été agréablement surpris par la solidité du mode histoire en solo qui vous tiendra occupé une bonne dizaine d’heures.
Évidemment, les grands moments de la franchise sont répertoriés, du moins de Dragon Ball Z à Dragon Ball Super. Le mode est vraiment super intéressant et va d’ailleurs nous proposer à quelques moments charnières de pouvoir faire des choix. Ces choix seront un peu à la mode « What if » de Marvel et nous proposerons de nous montrer ce qu’il se serait passé si les choses se seraient déroulées différemment dans le manga. Outre les choix, on pourra activer des « histoires parallèles » en accomplissant (ou non) certaines conditions durant des combats.
C’est une très bonne idée sur le papier et ça fonctionne plutôt bien parce que ça permet d’ailleurs quelques petites variations. Mais il ne faut pas non plus s’attendre à une révolution. En tout cas, j’ai été agréablement surpris par la solidité de ce mode histoire en solo. Il vous tiendra occupé une bonne dizaine d’heures, voire plus si vous voulez tout faire et tout débloquer.
Le seul petit bémol que je mettrai sur ce mode, c’est l’absence quasi-totale de Dragon Ball (l’arc original). Mais malheureusement c’est assez habituel dans des adaptations vidéoludiques de voir cette partie de l’histoire partiellement oublié.
Sparking combo
Je pense que dans cet avis sur Dragon Ball Sparking Zero, vous avez envie de savoir si les sensations de l’époque sont toujours là ? Et bien j’ai envie de dire que c’est un grand oui.
Le titre propose toujours des affrontements dans des arènes en 3D où il va falloir faire tomber à 0 la barre de vie de notre adversaire. On a toujours des nombreux combos, que ça soit coup de poing, coup de pied ou kikoha. Mais également des attaques spéciales que l’on peut asséner à nos adversaires.
Le jeu fait toujours la part belle à une certaine stratégie et notamment la défense qui est très importante. Effectivement, il sera tout aussi important de savoir attaquer votre adversaire au bon moment. Mais également l’esquiver et vous téléporter dans son dos pour pouvoir le matraquer.
J’adore ce petit côté tactique, notamment sur la recharge de son Ki. C’est ce dernier qui va nous permettre notamment de pouvoir lancer des attaques ultimes. Évidemment, si vous voyez votre ennemi en train de charger son énergie, ce sera le bon moment pour essayer de le contrer.
Le petit côté « tactique » des affrontements est toujours aussi plaisant. Il faut savoir gérer l’esquive et la défense.
Le petit truc en plus par rapport aux opus précédents, c’est le mode sparking. Une fois qu’on aura rechargé son Ki à fond, on pourra l’activer encore un peu plus loin pour activer ce fameux mode sparking. Ce dernier va être ultra important car il va notamment nous permettre d’envoyer notre attaque ultime. Mais également d’enchaîner des combos infinis, évidemment le temps de la durée du mode (et donc d’envoyer des dégâts dévastateurs à nos adversaires), est limité.
La seule chose qui m’a un petit peu chagriné, et c’était déjà un reproche que je pouvais faire aux épisodes Playstation 2, c’est la gestion de la caméra. Le titre est vraiment ultra nerveux, très rapide et donc parfois elle a un petit peu du mal à se situer et on a du mal à situer également notre adversaire. C’est quand même un petit peu rageant de se dire qu’en 2024, le problème est toujours d’actualité.
Casting 5 boules de cristal ?
Les développeurs avaient promis un jeu avec un casting vraiment très développé. Effectivement, quand on regarde, le roster du titre est composé d’un peu plus de 180 personnages. Il faut l’avouer, c’est un vrai régal pour un amoureux de la licence.
Après, évidemment, il faut se garder quelques réserves. Car oui, dans ces 180 personnages, il compte notamment par exemple quasiment plus de 10 itérations de Goku. Ça n’enlève rien évidemment au casting qui reste monstrueux. Mais il faut quand même bien avoir cela en tête. J’en parlais un petit peu plus haut par rapport notamment au mode en ligne. Ce n’est évidemment pas illogique par rapport au Manga. Mais le roster est forcément déséquilibré.
Le roster est un vrai régal pour les amoureux de la licence.
Effectivement, certains personnages sont éminemment puissants quand d’autres ne peuvent absolument pas rivaliser une seule seconde. Cela ne me pose personnellement pas de souci, mais il faut bien avoir cela en tête. Si vous souhaitez jouer en ligne, attention, certains personnages seront forcément privilégiés.
Enfin, je voulais parler des décors. Contrairement au casting de personnages qui m’a vraiment impressionné, les décors m’ont un poil déçu. Alors même s’ils reprennent de nombreux lieux emblématiques du manga, ils ne m’ont pas vraiment marqué et je les trouve finalement assez peu nombreux.
Kaioken x100
Terminons cet avis de Dragon Ball Sparking Zero, En abordant la technique du jeu. Alors on va commencer tout de suite avec un point positif où il n’y a rien à redire. Le jeu est d’une fluidité à toutes épreuves, il est magnifique et rend absolument hommage aux travaux de Akira Toriyama. C’est bien simple, on a parfois l’impression d’être carrément devant l’animé. Et que dire des petites cinématiques durant les attaques ultimes qui sont absolument un régal à visionner. C’est simple, si vous êtes fan, vous allez en prendre plein les yeux.
Du côté des bugs ou de l’optimisation, parlons de la version que j’ai pu tester, la version PC. Alors déjà, c’est un point super positif, je n’ai rencontré absolument aucun ralentissement durant le jeu, ni même aucun bug bloquant. C’est une chose quand même absolument primordiale pour un jeu de combat. En revanche, est c’est un point vraiment très personnel. Je trouve dommage en 2024 pour un jeu de la sorte de ne pas proposer une prise en charge du Widescreen sur PC. Je sais que ce n’est pas forcément primordial, mais il faut le savoir, sur mon écran. 21 :9, j’ai dû utiliser un mod pour pouvoir profiter pleinement de mon écran.
Si dans tous les cas je peux pardonner ça, il y a un point sur lequel je suis vraiment déçu. Ce point, ça concerne la musique et notamment les pratiques commerciales sur le titre. Alors déjà, on pourrait parler de l’accès anticipé de 3 jours vendus à prix d’or. Mais malheureusement pour cela, le mal est déjà fait car de nombreux jeux le proposent et les joueurs sont tout aussi nombreux à tomber dans le panneau, donc de toute façon cela va durer.
Le jeu est d’une fluidité à toutes épreuves, il est magnifique et rend absolument hommage aux travaux de Akira Toriyama.
Cependant, ce qui m’a absolument agacé, c’est que les musiques iconique de l’animé, notamment Chala-Head-Chala ou encore Maka Fushigi Adventure ne sont pas incluses dans le jeu. On pourrait se dire que c’est un oubli ou bien un problème de droits. Mais absolument pas. Vous pourrez jouer au titre avec ces musiques. Pour cela, il faudra acheter 2 packs qui sont vendus à l’unité 15€. Donc oui, vous avez bien lu, si vous voulez les musiques originales, il faudra ajouter 30€ au prix de base du jeu qui est déjà lui de 80€.
Alors je sais ce qu’on peut me répondre que cet achat n’est pas obligatoire. Mais je trouve cela particulièrement vicieux de la part de l’éditeur de proposer ce genre de pratique car il sait très bien qu’il y a d’énormes fans de la licence et qui vont passer à la caisse.
Voilà, ça c’était pour le petit coup de gueule mais on va quand même finir sur une note positive. Même si le jeu ne propose pas de doublage en français, on a le droit au doublage en japonais avec les voix originales, et autant vous dire que ça, c’est un régal absolu. Mais attention, peut-être qu’au prochain Dragon Ball, ça sera également un DLC payant d’avoir le vrai doublage…
Fiche d’identité du jeu
Edité par | Bandai Namco | Public | +12 |
Développé par | Spike Chunsoft | Fourni par l’éditeur | Oui |
Date de sortie | 11/10/2024 | Testé sur | PC |
Plateformes | PC, PS5 et Xbox Series | Temps de jeu | 10h |
POINTS POSITIFS | POINTS NÉGATIFS |
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Un mode histoire solo dense et solide | « l’Arc » Dragon Ball un peu trop absent à mon goût |
Le côté What If pas révolutionnaire mais sympa | La caméra qui peine à suivre le mouvement |
Un gameplay toujours aussi efficace | Les musiques originales à 30€ ?! Sérieusement ?! |
Un côté « tactique » toujours plaisant dans les affrontements | |
Un casting impressionnant | |
Titre nerveux, fluide et splendide | |
Le doublage japonais |
Note : 16/20
Je crois que vous l’avez compris en lisant l’introduction de cet avis sur Dragon Ball Sparking Zero, c’est un petit peu délicat pour moi de donner mon avis de façon objective sur un titre de la licence. Il faut bien prendre en compte que je suis fan absolu de l’œuvre d’Akira Toriyama. Et si vous êtes comme moi, je ne peux pas vous dire le contraire, vous allez adorer le titre. Surtout si vous avez adoré les Budokai Tenkaichi de l’époque de la Playstation 2. C’est bien simple, on y retrouve les mêmes sensations. Mais avec une histoire encore plus dense, un roster ultra fourni et un gameplay ajusté et toujours aussi plaisant.
Malheureusement, j’ai grandi et il y a quelques petits bémols qui font que ça ne peut pas être le banger absolu que j’attendais. Notamment à cause de la caméra qui, en 2024, est toujours aussi pénible par moment. Et surtout, vous l’aurez compris, à la fin de cet avis, les pratiques commerciales plus que abusives, notamment sur les DLC « coucou les packs de musique ». Malgré tout, si vous êtes un fan de l’œuvre et de jeux de combat, je ne peux que vous conseiller de foncer. Vous allez forcément y trouver votre compte et passer un super moment en compagnie de Goku et ses amis.
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