Avis – Beyond Good & Evil – 20th Anniversary, le retour d’une légende ?

BGE 20 cover

Avis – Beyond Good & Evil – 20th Anniversary, le retour d’une légende ?

Salut les photographes, et bienvenue à tous dans cet avis sur Beyond Good and Evil – 20th Anniversary !

Quand Ubisoft m’a proposé de tester ce remaster du jeu culte de Michel Ancel, je dois vous avouer que j’étais vraiment surexcité. Pourquoi ? Et bien car c’est un titre dont je connais l’aura, la réputation, mais que je n’ai pas parcouru à l’époque.

L’époque, c’était en 2003, le 11 novembre plus précisément, que le titre a débarqué sur PC, PS2, GameCube et Xbox. Aujourd’hui il nous revient dans une version rafraichie qui est arrivée le 25 juin dernier sur PC, PS4, PS5, Switch, Xbox One et Xbox Series.

Pour moi c’était l’occasion de découvrir totalement les aventures de Jade. Est-ce que j’ai été conquis par ces péripéties ? La réponse dans ces prochaines lignes.

La résistance

Vous en avez l’habitude, je vais vous dire de quoi parle le titre, mais en évitant les spoilers bien évidemment. Dans BGE, on incarne une jeune femme du nom de Jade. Cette dernière habite sur la planète Hillys, avec son oncle Pay’j, un personnage à l’apparence porcine.

Ils résident tous les deux dans un phare dans lequel logent également des enfants, qui sont orphelins car leurs parents ont été enlevé par les terribles DomZ. Les Domz sont des extraterrestres qui passent leur temps à attaquer Hillys, et à enlever les habitants.

Je tiens à souligner le travail effectuer sur l’univers de Beyond Good & Evil.

Votre mission dans tout cela ? Jade est une photographe et reportrice, qui sera engagé par le réseau IRIS, un groupe de résistants, qui se battent contre les DomZ. Mais ce n’est pas tout, ils ont des doutes sur de terribles complots, impliquant également les sections Alpha. Une sorte de groupe qui est là pour protéger les habitants de Hillys.

Je n’en dirais pas plus, et je vous laisserais découvrir toute l’histoire par vous-même bien évidemment. Même si elle est assez prévisible j’ai trouvé, je tiens à souligner le travail fait sur la narration, que ce soit dans le déroulement, et surtout la densité de l’univers, je ne m’attendais pas à ce que l’aventure soit aussi prenante.

Je trouve que Ubisoft avait vraiment fait un super travail en ce qui concerne le développement de son univers, mais également des personnages. Il y a bien quelques clichés assez représentatifs du début des années 2000, mais j’ai particulièrement apprécié la bravoure et la bienveillance de notre héroïne.

La photo ou le bâton ?

Vous l’aurez compris, l’histoire de Beyond Good & Evil a réussi à me séduire. Mais au niveau du gameplay, ça dit quoi ? Je vous avoue que ma principale crainte, c’était que le jeu accuse un peu trop le poids des années, et que je n’arrive pas à m’amuser. Alors même s’il y a quelques petites choses un peu vieillottes, globalement j’ai pris du plaisir manette en main.

C’est bien simple, en jouant à BGE, j’ai retrouvé les sensations que j’avais quand j’étais gamin, à jouer à des jeux d’action-aventure à la Sly, Jak ou encore Ratchet. Dans le titre d’Ubisoft, on se déplace dans un environnement en 3D, avec une vue à la troisième personne.

Le titre se veut assez diversifié, et va proposer plusieurs gameplay différents. On aura la partie affrontement, que je n’ai pas particulièrement trouvée très palpitante, notamment à cause de sa simplicité et de sa caméra parfois vraiment très pénible.

Outre une caméra pénible, le gameplay de BGE sent bon les années 2000, et sait être agréable.

La partie infiltration fonctionne mieux bien qu’assez simpliste, mais colle bien plus avec le côté reporter de terrain de notre héroïne. Une de ses missions pour se faire de l’argent sera d’ailleurs de photographier chaque espèce différente de Hillys, une quête que j’ai rééllement apprécié.

On a également droit à des phases en véhicules, et notamment l’hovercraft, une sorte de speeder aquatique vous permettant de vous déplacer entre les différents lieux d’Hillys. Car oui, 2003 oblige, on est sur un monde interconnecté par plusieurs zones, et pas sur un vaste open-world.

Ce qui m’a frappé sur plusieurs aspects dans les mécaniques du jeu, c’est bien la vibe old-school. Vous n’aurez pas de marqueurs vous disant clairement quoi faire, et ce n’est plus une habitude que nous avons désormais. J’ai personnellement pris beaucoup de plaisir à ne pas être pris par la main durant l’aventure, même si je suis resté bloqué quelquefois pour des raisons assez bêtes.

Bienvenue chez Mammago

Avant de parler technique, faisons un petit point sur la durée de vie du titre. Il m’a fallu un peu plus de 10 heures pour en voir le bout, ce que je trouve parfaitement bien dosé par rapport à ce que le jeu a à offrir. Surtout qu’il faut noter que le tarif demandé est de 20€ seulement, on a connu certains éditeurs plus gourmands.

Concernant la technique, alors on est en face d’un remaster et non d’un remake, donc il ne faut pas s’attendre à une refonte complète. Toutefois, le titre reste très agréable à l’œil, que ce soit tout d’abord grâce à sa direction artistique et son univers qui sont bien travaillés.

Côté texture et effet, le travail est là, tout ce que l’on peut attendre d’un remaster est au rendez-vous avec une meilleur résolution et un meilleur frame-rate.

Ce qui pêche un petit peu à mon sens, c’est le doublage. Il s’agit évidemment de celui de l’époque, et je trouve qu’il a un peu vieilli. Malgré tout il reste tout à fait écoutable et supportable, il y a même un petit côté kitsch qui lui donne un peu de charme. Enfin, concernant la musique il y a plusieurs thèmes qui sont assez marquants (notamment ceux des mini-jeux) mais on n’est pas sur des chef-d ‘œuvres non plus.

Fiche d’identité du jeu

  Edité parUbisoft  Public+12
  Développé parUbisoft  Fourni par l’éditeurOui
  Date de sortie25/06/2024  Testé surPC
  PlateformesPC, PS4, PS5, Switch, Xbox One et Xbox Series  Temps de jeu11h

POINTS POSITIFS

POINTS NÉGATIFS

Une histoire qui fonctionne bien Une caméra parfois capricieuse
Un univers intéressant et travaillé Un doublage pas toujours juste
Le côté infiltration et reporter Devoir encore attendre la suite
Le personnage de Jade
Un titre bien dosé dans sa variété et sa durée
Un remaster qui fait le travail

Note : 16/20

Je suis vraiment heureux d’avoir découvert Beyond Good & Evil avec cette version. Grâce à mes heures passées avec Jade, j’ai compris pourquoi le titre est devenu culte pour bon nombre de joueurs. Le jeu d’Ubisoft propose un univers travaillé, un personnage principal très attachant, et un gameplay solide. Alors oui, le jeu a vieilli, notamment à cause de sa caméra parfois pénible, ou encore de son doublage pas toujours convaincant. Mais j’ai passé un super moment en compagnie de Jade, et je suis maintenant réellement impatient à l’idée de découvrir Beyond Good & Evil 2 (s’il arrive un jour).

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