Avis Edens Zero, un voyage spatial captivant pour les fans

Salut les potes, et bienvenue dans cet avis Edens Zero !

J’en ai déjà parlé ici, mais je suis assez fan des mangas d’Hiro Mashima, notamment Fairy Tail, bien sûr, mais aussi Edens Zero, sa dernière œuvre originale. Donc quand l’adaptation vidéoludique du manga a été annoncée, j’étais assez impatient de pouvoir la découvrir.

Edens Zero est sorti le 15 juillet dernier sur PC, PS5 et Xbox Series. Il est développé par Konami et se déroule durant le premier arc du manga. Est-ce qu’on a le droit à une adaptation fidèle et plaisante ? Ou bien à une énième tentative bâclée faite uniquement pour soutirer l’argent des fans ? La réponse dans ces prochaines lignes…

Une aventure fidèle au manga, mais condensée

Le jeu reprend directement le scénario du manga d’Hiro Mashima, mais sous une forme condensée. On incarne principalement Shiki Granbell, un jeune garçon élevé par des machines sur la planète Granbell. Sa rencontre avec Rebecca, une aventurière et B-Cubeuse (l’équivalent d’une vidéaste dans cet univers), ainsi que son chat robotique Happy, marque le début d’un grand voyage spatial. Ensemble, ils quittent Granbell pour partir à la recherche de Mother, une entité mythique censée exaucer tous les vœux.

Le titre suit donc l’histoire du manga, mais sous une forme allégée, ce qui permet d’aller à l’essentiel tout en conservant la patte humoristique et l’énergie typique de Mashima. Le jeu reste globalement fidèle au début de l’histoire d’Edens Zero : on découvre la récupération du vaisseau, la rencontre avec les compagnons de Shiki, etc. Attention toutefois : le jeu se limite à l’arc du Cosmos Sakura. D’un côté, ce n’est pas plus mal pour les non-initiés, mais cela peut frustrer les fans qui espéraient un contenu plus vaste.

Si comme moi, vous aimez le ton un peu naïf assumé des œuvres de Mashima, alors vous serez conquis.

Quelques bémols tout de même : l’histoire manque parfois de contexte et d’explications, et on note quelques incohérences dans la mise en scène. Exemple tout bête : Witch peut être dans votre groupe de 4 personnages jouables sur la planète Guilst, alors que dans les cinématiques elle apparaît… sur l’Edens Zero. Un détail, mais dommage quand même.

Concernant les personnages, l’écriture reste totalement fidèle à l’œuvre originale. On retrouve les blagues graveleuses, la valeur des liens d’amitié mise en avant à chaque occasion, et un héros bienfaiteur en tout point avec Shiki, incapable de la moindre méchanceté. Si vous cherchez une œuvre sombre et nuancée, passez votre chemin. Mais si, comme moi, vous appréciez ce côté un peu niais/naïf assumé, vous serez servi. Et il faut bien avouer que malgré leurs stéréotypes, les personnages restent très attachants.

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Un système de combat dynamique mais limité

Concernant les combats, contrairement à Fairy Tail 2 par exemple, on est ici sur des affrontements en temps réel. Parce que oui, dans FT 2, c’était du tour par tour. Après, bien que ce soit aussi une œuvre d’Hiro Mashima, ce n’était pas Konami aux commandes mais Gust. Il faut signaler qu’il n’y a pas une très grande variété d’ennemis. On est sur du copié-collé avec quelques variantes, mais ça se renouvelle assez peu, et surtout pas de pattern particulier qui obligerait à s’adapter. Les boss sont un peu mieux lotis et proposent davantage de défis et variations dans leur comportement.

À mon sens, un des points forts des combats, ce sont les différents types de gameplay de chaque personnage. Même si ça reste assez basique et peu technique, le fait de pouvoir switcher entre différents héros, chacun ayant sa propre manière de se battre, apporte un peu de corps aux affrontements. Shiki privilégie le corps-à-corps, Rebecca utilise ses fusils (avec une compétence de visée spéciale), tandis que Wise combat à distance avec ses tourelles, et vous en débloquerez pas mal au final. Ce n’est pas révolutionnaire, mais efficace.

Autre point important : l’esquive. En appuyant sur la gâchette arrière gauche, on peut éviter les attaques ennemies. Une esquive réussie permet même de riposter puissamment, ce qui ajoute un peu plus d’engagement aux combats.
En revanche, la caméra est assez désagréable. Face à plusieurs ennemis, même avec un système de lock, elle a tendance à bouger trop vite ou pas assez, ce qui rend parfois l’action brouillonne et frustrante.

Le point fort des combats réside dans les différents types de gameplay de chaque personnage.

Le système d’XP est plus profond qu’il n’y paraît. En gagnant des niveaux, on peut améliorer son Ether Gear et débloquer de nouvelles compétences : combos supplémentaires, capacités renforcées ou recharges accélérées. Mais paradoxalement, on peut vite être noyé sous les possibilités et finalement réutiliser toujours les mêmes compétences une fois qu’on a trouvé ce qui marche le mieux.

Le jeu reste d’ailleurs un peu trop simple. Il existe une mécanique d’éléments (feu, électricité, etc.), mais au final, foncer dans le tas avec les meilleures compétences est souvent une stratégie plus rapide et efficace. La mécanique de l’esquive parfaite, qui permet une contre-attaque puissante, devient vite une habitude qu’on abuse facilement une fois le timing maîtrisé.

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Un contenu qui s’étoffe avec l’Edens Zero

Le jeu se divise en deux parties : le mode histoire, très couloir mais efficace pour suivre les événements du manga, et le mode exploration sur Blue Garden, où l’on trouve quêtes annexes, guilde et collectibles. Ces quêtes restent basiques (tue X, récolte Y), mais permettent d’améliorer ses personnages et offrent une petite respiration bienvenue. Les déplacements y sont d’ailleurs plaisants, notamment grâce aux pouvoirs de gravité de Shiki qui lui permette de voler,et qui rappellent un certain Son Goku.

L’arrivée de l’Edens Zero, une fois le chapitre 6 terminé, apporte un vrai plus. On peut enfin utiliser tous ces matériaux récoltés depuis le début : création d’accessoires, tenues pour Pino, amélioration des équipements. On débloque aussi le bain (lié à l’Ether Gear), deux mini-jeux de rythme (massage avec Witch, torture avec Sister), et des interactions sociales avec l’équipage, sous forme de petites cinématiques souvent dans le ton du manga.

Les fans de cosplay virtuel seront servis niveau personnalisation des personnages.

La personnalisation est également au rendez-vous. Costumes issus du manga ou plus extravagants, dress factory pour créer des accessoires, changer les couleurs et améliorer les stats : les fans de cosplay virtuel seront servis.

En revanche, les décors restent souvent vides et manquent de charme, avec des ennemis peu variés qui attendent passivement qu’on vienne les frapper. Dommage, car la structure générale, elle, tient la route et permet de gonfler la durée de vie sans l’imposer artificiellement.

Pour voir défiler le générique final, j’ai mis très exactement 18h, en faisant une bonne cinquantaine de quêtes secondaires du mode exploration. Et il m’en reste encore pas mal, de quoi monter assez facilement à 30h de jeu pour les complétionnistes.

avis Edens Zero - Rebecca

Une technique correcte mais un portage PC bâclé

Visuellement, ce n’est pas moche, mais le portage PC est clairement raté : pas de support widescreen et impossible de changer la résolution, le jeu reste bloqué en 1080p. Franchement difficile à excuser en 2025.

En dehors de ça, la stabilité est bonne : aucun bug ni crash à signaler, et seulement quelques ralentissements sur Blue Garden. Côté audio, ça fait le boulot : doublage japonais uniquement, avec sous-titres français, rien d’exceptionnel mais efficace.

Difficile d’excuser un portage PC aussi basique en 2025.

La mise en scène est correcte, avec des animations qui font le minimum syndical. Pas de catastrophe, mais rien de mémorable non plus : c’est lambda mais fonctionnel.

avis Edens Zero - Blue Garden

Avis Edens Zero : Fiche d’identité du jeu

🏢 Édité parKonami👥 Public+12
🛠️ Développé parKonami🤝 Fourni par l’éditeurOui
📅 Date de sortie15/07/2025💻 Testé surPC
🎮 PlateformesPC, PS5 et Xbox Series⏱️ Temps de jeu18h

✅ POINTS POSITIFS

❌ POINTS NÉGATIFS

Fidèle au manga d’Hiro Mashima Histoire condensée et manque de contexte
Combats en temps réel dynamiques Caméra parfois brouillonne
Variété de gameplay entre les personnages Difficulté trop simple dans l’ensemble
Contenu annexe riche (exploration, vaisseau, quêtes, mini-jeux…) Décors vides et manque de vie
Personnages attachants et humour typique de Mashima Peu de variété d’ennemis et de quêtes
Bonne durée de vie (18h – 30h avec annexes) Portage PC limité (pas de résolution, pas de widescreen)

Note : 14/20

Noopinho
Noopinho

Explorateur du paysage vidéoludique et grand dévoreur de RPG (quand j'ai le temps).

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