Salut les lecteurs, et bienvenue dans cet avis Tiny Bookshop !
Vous le savez si vous êtes ici, je suis un grand dévoreur de jeux vidéo (évidemment). Mais j’aime également le cinéma, et j’essaie de rattraper un peu ma culture en regardant des classiques de cet art. Côté littérature, je suis loin d’être un expert : je lis beaucoup de manga et de comics, mais pas tant de romans que ça. Enfin si, j’aime beaucoup lire des livres qui se déroulent dans mes univers favoris. J’ai notamment lu celui sur A Plague Tale, ceux sur Mass Effect, mais j’ai aussi dévoré les livres Le Sorceleur, oui, ceux qui ont servi de base aux jeux The Witcher.
Pourquoi je parle de livres tout à coup ? Eh bien parce qu’aujourd’hui, je vous donne mon avis sur Tiny Bookshop, un titre qui nous place à la tête d’une petite librairie mobile, dans une charmante bourgade. Le jeu est sorti sur PC et Switch le 7 août dernier.
Coup de cœur littéraire, ou torchons innommables ? La réponse dans cet avis Tiny Bookshop.
Avis Tiny Bookshop : Une ambiance cozy irrésistible
Tiny Bookshop a une vraie âme cozy chill ultra-plaisante. Son ambiance m’a immédiatement rappelé Minami Lane, que j’avais adoré auparavant. On débarque au volant de notre petite voiture, avec notre roulotte remplie de bouquins, pour s’installer dans la charmante ville de Bouquainville (oui, c’est bien son nom).
Tiny Bookshop a une vraie âme cozy chill ultra-plaisante. Son ambiance m’a immédiatement rappelé Minami Lane.
Le jeu déroule son calendrier, et on aura des évènements ponctuels à célébrer, comme la fête de l’été par exemple. Les saisons défilent, et au fil des jours, les habitants de Bouquainville discutent avec nous de manière très organique : on a réellement l’impression de les connaître peu à peu.

L’art de conseiller les bons livres
Le cœur du jeu repose sur les habitants qui viennent chercher notre aide. Chacun exprime ses envies en quelques mots : “je veux une énigme, je ne suis pas contre un peu de gore et je ne veux pas un pavé trop gros”, et à nous de trouver la pépite idéale. Si on réussit, on débloque des bonus qui permettent d’attirer encore plus de clients.
Un détail qui m’a marqué : le jeu n’invente pas de faux titres. Ici, ce sont de vrais livres et de vrais auteurs. On croise Shakespeare, Emily Brontë, George Orwell… mais aussi Death Note, Le Silence des Agneaux ou encore Le Sorceleur (oui oui, The Witcher). De quoi faire sourire chaque fois qu’on tombe sur un classique qu’on connaît.
Ici, ce sont de vrais livres et de vrais auteurs… De quoi faire sourire chaque fois qu’on tombe sur un classique qu’on connaît.”
En plus des défis classiques par localisation de point de vente, les habitants nous confient des missions variées : vendre 15 romans fantasy, aider à déménager, acheter des éléments de décoration maritime, etc. Tous ces petits à-côtés donnent envie de continuer à explorer et découvrir Bouquainville. Même si la boucle de gameplay de base (avancer dans le calendrier, acheter des bouquins, choisir son spot, gagner un peu d’argent) ne se renouvelle pas énormément, ces interactions et missions ajoutent un vrai sel à l’expérience.

Une roulotte à faire voyager
Notre petite librairie roulante n’est pas figée : on peut la déplacer dans différents quartiers de Bouquainville. Chaque lieu a ses habitants avec leurs goûts littéraires, mais aussi des quêtes à accomplir. Les récompenses prennent la forme de timbres à collectionner, et certaines missions ponctuelles s’intègrent dans le calendrier (comme Halloween ou la fête de l’été), ce qui renforce l’envie de “continuer un peu plus”.
Notre petite librairie roulante n’est pas figée : chaque lieu a ses habitants avec leurs goûts littéraires, mais aussi des quêtes à accomplir.
Forcément, au bout de quelques heures, conseiller des clients devient un peu répétitif. Mais la simplicité de la gestion du budget, jamais punitive, et le côté “allez, encore une journée de plus” réussissent à maintenir l’envie de relancer une partie. Je pense que la plupart des joueurs pourraient s’arrêter au bout de 2-3h, en ayant compris la subtilité, mais la surcouche narrative et engageante des missions donne envie de poursuivre. Comptez une quinzaine d’heures pour en venir à bout, plus si vous voulez tout découvrir.

Belle couverture
Le jeu brille par ses visuels pastel et délicats, qui évoquent des paysages aquarelle et des instants suspendus. La ville de Bouquainville semble tout droit sortie d’une carte postale illustrée, paisible et invitante.
L’interface, épurée et cohérente avec l’univers graphique, couplée à de bonnes options de personnalisation et de confort visuel, participe pleinement à cette expérience cosy et confortable.
Le jeu brille par ses visuels pastel et délicats, qui évoquent des paysages aquarelle et des instants suspendus.
La musique, quant à elle, reste dans le pur jus du jeu : chill, tranquille, discrète. Rien de mémorable, mais elle soutient parfaitement l’ambiance. Aucune difficulté technique à signaler, pas de bug, tout est très propre.

Fiche identité : avis Tiny Bookshop
🏢 Édité par | Skystone Games | 👥 Public | +3 |
---|---|---|---|
🛠️ Développé par | neoludic games | 🤝 Fourni par l’éditeur | Oui |
📅 Date de sortie | 25/06/2024 | 💻 Testé sur | PC |
🎮 Plateformes | PC et Nintendo Switch | ⏱️ Temps de jeu | 7h |
✅ POINTS POSITIFS | ❌ POINTS NÉGATIFS |
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Ambiance cozy et relaxante | Boucle de gameplay un peu répétitive |
Vrais livres et auteurs | Musique discrète mais oubliable |
Missions et événements variés | |
Gestion simple et accessible | |
Technique propre |
NOTE : 16/20
Tiny Bookshop est une vraie petite surprise. Le genre de titre qui me rend heureux d’écrire des avis depuis bientôt 8 ans : découvrir des pépites indépendantes qui respirent la détente et proposent une expérience simple et agréable. Je ne suis peut-être pas le plus grand des lecteurs, mais Tiny Bookshop a su me happer. Je me suis même surpris à noter des noms de bouquins qui me faisaient envie, des titres dont je ne connaissais quasiment que le nom.
Ouvrir ma petite librairie roulante dans ce jeu ne sera pas ma plus grande expérience de joueur : la boucle de gameplay reste vite répétitive et simpliste. Mais je me souviendrai des habitants de Bouquainville, de sa quiétude et de son atmosphère. Très franchement, je n’ai pas désinstallé le titre, car j’ai encore envie de vendre quelques livres…