L’avis de Noopinho : Spider-Man

On se retrouve aujourd’hui pour un nouveau test. Celui-ci parlera, comme vous l’aurez compris, d’un des super-héros les plus populaires de tous. Je veux bien sûr parler de Spider-Man. Playstation a eu la très bonne idée de confier la licence au talentueux studio Insomniac Games, créateurs entre autres de la célèbre série Ratchet & Clank.
 
Le jeu est arrivé tel un raz-de-marée le 7 septembre 2018 sur la Playstation 4, et les ventes se sont très vites envolées. Mais alors, les aventures du tisseur méritent-elles autant d’attention ? C’est à cette question que je vais essayer de répondre durant mon test. Allez, c’est parti ! 🙂

Commençons par parler un peu de l’histoire du titre. Vous prenez donc les commandes de l’homme-araignée (Peter Parker pour les intimes). Le jeu d’Insomniac Games essaie de nous raconter ici sa propre histoire, les développeurs ont eu carte blanche pour écrire leur vision des aventures de Spidey.
 
Le jeu se déroule 8 ans après l’acquisition des pouvoirs d’araignée de Spider-Man, vous incarnez donc un Peter Parker déjà très habile et habitué à affronter des super-vilains. Le scénario est assez classique de prime abord, et je ne l’aborderais pas trop en détails pour ne pas vous gâcher cela, mais il cache bien son jeu derrière son classicisme de début de partie. Le jeu arrive habilement à mêler la double vie de Peter Parker, nous montrant son côté assuré, voir sûr de lui en tant que Spider-Man, et une face bien plus timide de l’être humain qu’il reste.
 
En parlant du côté sûr de lui de Spider-Man, j’espère que vous aimez l’humour car le jeu en est rempli. Que ce soit les petites phrases assassines que Spidey lance à ses adversaires ou les dialogues avec divers PNJ, les différentes répliques font toujours mouche.
 
Une mention spéciale pour les interventions radio de J.J.Jameson, le journaliste anti-Spider-Man qui, après chacune de vos missions, trouvera toujours quelque chose à vous mettre sur le dos : un régal.
 
Mais passons sur l’humour. Que serait un jeu de super-héros sans super-vilains ? Et bien là encore les développeurs ont vu juste. Je ne vous dévoilerais pas le casting complet, mais sachez qu’il sent bon la fraîcheur. Vous verrez des ennemis que vous n’avez pas forcément l’habitude de voir, un pari risqué mais réussi.
 
Comme je vous le disais plus haut, le début du jeu vous paraîtra peut-être un peu classique, mais certaines scènes vous marqueront au fur et à mesure de l’aventure. Que ce soit par leur mise en scène ou dans leur écriture, le récit divisé en 3 actes est très bien rythmé.

S’il y a bien un aspect sur lequel on attend un jeu avec Spider-Man, c’est son gameplay. L’homme-araignée est rapide, agile et extrêmement fort. Les développeurs se devaient de réussir à transposer toutes ces qualités, et ils ont fort bien réussi.
 
Notre héros est une véritable boule de nerfs, ultra rapide et possédant énormément de capacités. Vous le ressentirez d’abord dans ce qui fait la force première du jeu : les déplacements. Pouvoir se balancer de toile en toile entre les immeubles de New York est tout simplement jouissif. L’araignée fait preuve d’une telle vitesse que c’est un régal de le voir se mouvoir, avec un soin particulier apporté à toutes les petites animations.
 
Pour les combats c’est la même chose : nerveux mais ultra agréable. Il vous faudra cependant un petit temps d’adaptation car, entre les gadgets, les coups classiques, spéciaux et j’en passe, la prise en main ne sera peut-être pas évidente. On notera malheureusement une caméra parfois un peu capricieuse (bien qu’assez rare), ne nous permettant pas de voir nos ennemis convenablement. Pour les fans de subtilité et d’infiltration, dans certaines missions vous pourrez également vous faire plaisir. Le fait de pouvoir utiliser tous les gadgets de Peter Parker et sa capacité à se déplacer rapidement afin d’éliminer tous ses ennemies (le tout sans déclencher l’alerte) est vraiment agréable. Il est toutefois un peu dommage que ces phases soient, à mon goût, un peu trop simples.
 
Vous pensez que le jeu se contente seulement de ce que je viens de mentionner plus haut ? Et bien non, il regorge d’activités en tout genre avec, entre autres, prendre en photo les monuments de New York, ou encore nettoyer des bases remplies d’ennemis. Toutes ces activités donnent une très bonne durée de vie au titre qui m’aura demandé 25 heures pour le terminer (en prenant mon temps). Je reconnais par contre que, sur la fin, certaines quêtes annexes se ressemblaient un peu trop à mon goût, et étaient un poil répétitives : un des seuls défauts du jeu.

Que dire de la partie technique de Spider-Man, à part qu’elle transpire le travail bien fait et le soin apporté aux détails. J’ai testé le jeu sur ma PS4 classique et, très franchement, je ne pensais pas que je serais bluffé à ce point : Insomniac Games a fait des merveilles. Le jeu est tout simplement beau, je dirais même splendide. La ville de New York est un véritable acteur du jeu avec tous ses lieux emblématiques très bien modélisés.
 
Le travail d’animation est également grandiose, avec un soin particulier apporté aux petits détails. Si vous passez en dessous d’un château d’eau lors de vos déplacements par exemple, une animation spéciale se déclenchera. Idem lorsque vous passez proche d’une échelle d’immeuble si emblématique de New York.
 
Et puis, que serait Spidey sans ses costumes ? Eux non plus n’ont pas été épargnés, et vous en aurez toute une panoplie à débloquer au fur et à mesure de l’aventure, tous sublimes bien que très différents.
 
Nous finirons sur la partie audio du titre qui fait également mouche. Commencer à s’élancer d’un immeuble pour se déplacer, puis entendre cette petite musique bien épique du titre vous donnera des frissons. Et que dire des doublages en VF qui sont tous très réussis, que ce soit pour notre héros très bien doublé par Donald Reignoux, ou encore pour tous les autres PNJ de l’aventure.

 
– Combats dynamiques
– Splendide, même sur PS4 classique
– Humour bien placé
– Scénario de qualité
– Bonne durée de vie
– Déplacement du héros immersif
– Super-vilains innatendus
– Nombreux costumes
– Les interventions de J.Jonah Jameson
 

 
– Quêtes annexes un peu répétitives
– Caméra parfois à la ramasse pendant les combats