L’avis de Noopinho : Light FairyTale Episode 1

Je vous propose aujourd’hui la découverte d’un nouveau titre indépendant : Light FairyTale.

Le jeu est développé par le studio français neko.works, constitué d’une seule personne, et dont j’avais testé la précédente production : Super Night Riders.

Light FairyTale est un JRPG s’inspirant grandement des classiques des années 90, découpé en format épisodique. Mais le titre est-il une réussite ? C’est ce que nous allons découvrir.

Allez viens, on va voir le ciel !

L’histoire de Light FairyTale nous fait suivre deux personnages, Haru et Kuroko, amis depuis leur enfance.

Nos deux protagonistes vivent dans une ville sous terre, répartie sur plusieurs niveaux. Plus vous êtes bas dans cette cité, plus le niveau de vie des habitants est faible. On comprend donc vite que nos héros n’ont pas une existence très simple, et surtout qu’ils ne roulent pas sur l’or.

Un jour, Haru fait un rêve, celui d’un immense plafond bleu, contrastant totalement avec la froideur et la noirceur de son habitat habituel. Au cours de notre aventure, nous apprenons que c’est en fait du ciel que Haru a rêvé, et que désormais il n’a plus qu’un seul objectif : le voir de ses propres yeux.

Le speech du scénario est assez basique au final, mais nos deux héros sont plutôt attachants, avec des caractères bien différents. Haru est un garçon rêveur, voire un peu fainéant. Son amie Kuroko quant à elle a un tempérament de feu, et un léger faible pour son ami de toujours…

À noter d’ailleurs qu’une fois le premier run effectué (comptez à peu près 3h30 pour finir ce premier épisode), vous pourrez refaire toute l’aventure dans la peau de Kuroko cette fois. Mais je vous avoue qu’à part quelques scènes différentes, ce second run n’a que peu d’intérêt.

L’univers de Light FairyTale est suffisamment intéressant pour attiser notre curiosité.

Ne vous attendez pas à une histoire avec de multiples rebondissements, mais l’univers de Light FairyTale est suffisamment intéressant pour attiser notre curiosité. Le jeu étant découpé en plusieurs épisodes, je suis pressé de retrouver ce monde et d’en apprendre plus sur lui.

Un hommage au JRPG tour par tour

Continuons maintenant ce test avec le gameplay. Comme je vous le disais en introduction, Light FairyTale est un JRPG.

On ressent bien l’inspiration de neko.works sur une licence bien connue comme Final Fantasy. J’ai même trouvé quelques similitudes entre le 7ème épisode de la licence et les aventures de Haru et Kuroko.

L’univers se parcourt dans un environnement en 3D vu du dessus, dans lequel il faudra discuter avec les PNJ, et évidemment affronter des ennemis pour progresser.

La seule petite originalité vient de la barre d’attaque spéciale qui se remplit au fur et à mesure que vous prenez des coups.

Ces affrontements d’ailleurs, parlons-en. Ils sont des plus classiques et adoptent le système de tour par tour. Vous pourrez donc, au choix, effectuer une attaque avec votre arme, utiliser un sort, vous servir d’un objet, ou encore vous mettre en garde pour réduire les dégâts. La seule petite originalité vient de la barre d’attaque spéciale qui se remplit au fur et à mesure que vous prenez des coups. Une fois remplie, vous pourrez utiliser la compétence spéciale de votre personnage. Haru, lui, possède un sort lui permettant de redonner des points de vie à lui-même ainsi qu’à sa coéquipière. Kuroko quant à elle peut lancer une attaque dévastatrice sur un ennemi.

On regrettera un système de compétence totalement absent de cette première partie du jeu, et hormis des niveaux à faire grimper pour nos personnages, il n’y a que très peu d’équipement à acheter, et aucun autre sort ou attaque spéciale que ceux de base.

Malgré tout, les combats fonctionnent plutôt bien, et la difficulté est d’ailleurs parfaitement dosée. Les amateurs du genre trouveront vite leurs repères.

Je tenais également à signaler quelques phases de gameplay qui cassent un peu la monotonie du jeu, comme une course poursuite où il faudra esquiver des obstacles, ou encore la possibilité de jouer à Night Riders sur une borne d’arcade. Ce sont des petits détails, mais ils sont les bienvenus sur une petite production comme celle-ci.

Comme un air de déjà vu

Pour finir, abordons la partie technique. Comme je le précise souvent, je n’ai évidemment pas la même attente sur un titre à petit budget comme Light FairyTale, que sur un AAA.

Des personnages qui ont un certain charme dans leur design.

Light FairyTale n’a d’ailleurs pas trop à rougir. Les développeurs ont choisi un style graphique assez simpliste, mais qui colle très bien au titre. On notera des décors pas spécialement très originaux, mais des personnages qui, eux, ont un certain charme dans leur design.

Concernant la technique pure, pas d’aliasing, ni de bug, ni de chute de framerate à signaler, c’est un sans-faute sur ce point.

Finissons sur la bande-son. Le jeu n’est pas doublé mais on s’y fait très vite, et les musiques qui l’accompagnent sont plutôt bien choisies, que ce soit durant les affrontements ou nos différentes balades.

Light FairyTale ne sera sûrement pas une référence du JRPG, faute d’un système de combats trop classique et d’un contenu un peu faiblard. Malgré tout, il reste une véritable déclaration d’amour au genre, et on ressent toute la passion du développeur dans ce titre. Le scénario est suffisamment intéressant et l’univers assez attachant pour que l’on ait envie de connaître la suite. Si vous êtes fan du genre, au vu de son prix tout doux, je vous invite à tenter l’aventure.