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L’avis de Noopinho : Just Cause 4

L'avis de Noopinho Just Cause 4

L’avis de Noopinho : Just Cause 4

L'avis de Noopinho Just Cause 4
Hello les amis !
On se retrouve aujourd’hui pour le premier test de cette année avec Just Cause 4. Le jeu est développé par Avalanche Studio et édité par Square Enix. Dans ce titre on retrouve Rico Rodriguez, le héros des précédents épisodes qui devra, une fois de plus, délivrer une population des jougs d’un tyran en faisant tout péter.
 
Le 4ème épisode des aventures de Rico est sorti le 4 décembre 2018 sur PC, PS4 et Xbox One.
 
Alors, ce Just Cause 4 est-il plus qu’un simple grand bac à sable ? C’est ce que vous allez découvrir juste après ! 🙂
 

Rico à Nanarland

Le scénario de Just Cause 4 n’est clairement pas le fort du titre. Ce n’est pas vraiment une surprise car il ne l’était pas non plus pour les précédents opus de la franchise. L’histoire pourrait tenir à peu près sur un post-it tant elle sert seulement de prétexte à tout faire exploser.
 
Pour vous résumer rapidement, Rico se retrouve sur l’île fictive de Solis sur laquelle une organisation se nommant la Main Noire a la mainmise. Cette organisation utilise des effets météorologiques tels que des tornades ou des orages pour contrôler l’île.
 
Vous incarnez donc Rico qui a pour mission de délivrer l’île de l’emprise de la Main Noire, et ainsi éliminer sa chef : Gabriella Morales.
 
L’histoire du titre, bien qu’anecdotique, n’est au final pas si déplaisante que cela. On se retrouve avec des personnages très caricaturaux, et certaines séquences et dialogues frisent souvent le niveau des plus beaux nanars.
 
Mais l’essentiel d’un Just Cause n’est clairement pas son scénario, et je ne m’attarderais pas plus longtemps sur ce point, passons tout de suite au gameplay.
Just Cause 4 Rico
 

Wingsuit, grappin, explosion : bienvenue à Solis

Jouer à Just Cause 4, c’est l’assurance de passer un bon moment. L’action se veut ultra nerveuse, et Rico Rodriguez pourrait faire passer Chuck Norris pour un rigolo tellement il peut faire de choses incroyables.
 
Le premier mot qui me vient à l’esprit quand je pense à ce titre, c’est : fun. Le titre est entièrement pensé pour être amusant et pour que le joueur puisse accomplir des actions folles. Attention cependant, si comme moi vous n’êtes pas un habitué de la série, la prise en main peut paraître assez difficile au départ. Mais une fois toutes les capacités de Rico assimilées, vous allez vous éclater !
 
Vous pourrez par exemple partir du haut d’un sommet en parachute, puis passer au wingsuit pour finir par accrocher ce que vous voulez avec votre grappin afin de tout faire exploser. Car oui, dans Just Cause 4, il faudra très souvent tout faire péter.
 
Votre progression dans le titre est matérialisée par une carte avec des zones à prendre à la Main Noire, en capturant certaines de leurs bases. Comme je vous le disais plus haut, la plupart de votre temps de jeu se résumera à faire exploser leurs installations. C’est amusant à chaque fois, mais un poil répétitif. Toutefois, cela assure une durée de vie solide au titre avec 18-20h pour venir à bout de l’histoire principale.
 
Pour vous aider dans votre quête de destruction, vous pourrez compter sur le fidèle grappin de Rico que les habitués de la série connaissent bien. Dans cet épisode, il est personnalisable, et vous pourrez au choix utiliser un treuil pour déplacer des objets, des ballons pour les faire s’envoler ou encore des propulseurs pour les éjecter. Une fois de plus, utilisez toutes les compétences de votre grappin combinées et je vous laisse imaginer le genre de situation que ça peut donner : un vrai régal.
 
Le jeu comporte également de nombreux véhicules (voitures, avions, hélicos, motos, etc.) mais très franchement, pour la plupart, la maniabilité est aux fraises, et vous comprendrez très vite que le combo wingsuit-parachute-grappin est bien plus agréable pour vos déplacements.
 

Techniquement instable

La première fois que j’ai lancé Just Cause 4, je me suis demandé si, par inadvertance, je n’avais pas lancé un des épisodes précédents de la série. Le jeu est sorti dans un état technique à la limite de l’acceptable. L’aliasing était omniprésent, les textures totalement baveuses, et je ne vous parle pas de l’effet de flou qui m’aurait donné la gerbe.
 
Toutefois, Avalanche Studio s’est assez vite rattrapé avec un patch qui limite un peu la casse. Malgré tout, le titre continue de souffler le chaud et le froid techniquement. Tout d’abord, le jeu est bourré de bugs. Vous pesterez plus d’une fois contre l’IA de vos équipiers qui mettront, par moment, plus d’une dizaine de secondes à monter dans un véhicule par exemple.
 
Attention, ces bugs n’empêchent pas de trouver un réel plaisir de jeu, mais peuvent tout de même être désagréables par moment.
 
Question graphisme, suite à ce patch, l’effet de flou est maintenant correct et l’aliasing également. Mais on voit encore trop que le jeu n’est pas sorti réellement fini. Dans une mission où nous voyons l’intérieur d’un véhicule pendant une cinématique, les textures sont à peine modélisées, et plus laides que sur un jeu de Playstation 2. Mais ce qui est assez paradoxale, c’est qu’en prenant un peu de hauteur, le titre peut parfois offrir des panoramas à couper le souffle.
 
Je pense que, si la partie technique est un élément de choix pour vous, attendez encore quelques mois que tous les correctifs pour le titre soient sortis et qu’il soit un peu plus acceptable sur ce point.
Just Cause 4
 
LES POINTS POSITIFS

 
– Terriblement fun
– Nanar assumé
– Nombreuses possibilités de gameplay
– Durée de vie solide
– Grappin agréable à utiliser
– Quelques panoramas sublimes
 

LES POINTS NÉGATIFS

 
– Techniquement raté
– Bugs plutôt agaçants
– Maniabilité des véhicules
– Un peu répétitif

Note finale : 14/20
Durée de vie : 4/5 – Dir Artistique+graphisme+ambiance sonore : 2/5 – Gameplay : 4/5 – Fun : 4/5
Just Cause 4 remplit la majeure partie de ce qu’on attend de lui : être un bac à sable totalement fou, avec des explosions, du fun et surtout une très grosse dose d’action. Le jeu possède un scénario sentant le nanar à plein nez et comprenant une durée de vie solide. Toutefois, le tout est gâché par une sortie peut-être un peu précipitée et à la limite de l’acceptable d’un point de vue technique (malgré le patch qui arrange un peu le tout). Par moment, nous nous demandons vraiment s’il s’agit bien d’un jeu de génération PS4/Xbox One. Si vous êtes vraiment rebuté par quelques bugs et une technique datée, je pense que vous devriez faire l’impasse sur Just Cause 4. Par contre, si vous souhaitez seulement vous défouler et que vous recherchez une grosse dose d’action, alors dites bonjour à Rico Rodriguez, et bienvenue à Solis !
signature noopinho

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